Et cetera

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
(Redirigé depuis Etc)

Modèle:Voir homonymes

Fichier:La Canada ou Nouvelle France, &c (légende).jpg
Le Canada, ou Nouvelle France, &c.
tirée de diverses Relations des Francois, Anglois, Hollandois, &c.
Cette légende d'une carte, établie par Nicolas Sanson aux alentours de 1660, illustre l'utilisation qui était faite à l'époque de l'abréviation &c.

Et cetera, aussi écrit et cætera ou et caetera ou encore etcétéra<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, abrégé etc.<ref>Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, 2007 Modèle:ISBN, Modèle:P.8 : l'abréviation « etc. » ne se met pas en italique.</ref>, est une locution adverbiale issue du latin médiéval Modèle:Lang qui signifie « et d'autres choses manquent »<ref name="grevisse">Maurice Grevisse, Le Bon Usage, Modèle:13e, De Boeck–Duculot, 1993, 1762Modèle:Nb p. Modèle:ISBN Modèle:P.293, Modèle:Lire en ligne.</ref> et qui est utilisée pour montrer qu'une liste n'est pas exhaustive. On peut l'abréger en employant l'esperluette, ce qui donne &/c., &c., ou &ca<ref name="Marseillaise" /> ; ces dernières formes sont désuètes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

D'après Maurice Grevisse, la graphie « et cœtera » est incorrecte<ref name="grevisse"/> et provient vraisemblablement de la confusion de ligatures entre æ inscrit en italique et œ, bien que cette forme ait également été présente dans la huitième édition du Dictionnaire de l'Académie française<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cette expression, qui est parfois redoublée plaisamment<ref>Dictionnaire de l'Académie française, Modèle:9e, Modèle:T., Imprimerie nationale/Fayard, 2005, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN, Modèle:P.85.</ref> (presque seulement à l'oral ou dans une pièce de théâtre), a le même sens que les points de suspension (…), raison pour laquelle ils ne sont pas employés simultanément. Dans une énumération, « etc. » est toujours précédé d'une virgule<ref>Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, Modèle:Opcit, Modèle:P.146.</ref>. De plus, en typographie, il est recommandé de placer une espace insécable avant l'abréviation afin d'éviter qu'elle ne commence une nouvelle ligne.

Origine

Modèle:Référence souhaitée καὶ τὰ ἕτερα (« kai ta hetera », c'est-à-dire « et les autres choses »).

Fonction stylistique de et cætera

En 1979, la chanson Aux armes et cætera de Serge Gainsbourg ne reprend que le début des paroles du refrain de La Marseillaise ; le reste est abrégé par et cætera, en référence au manuscrit de Rouget de Lisle où le refrain est abrégé ainsi en 1830 : Modèle:Nobr<ref name="Marseillaise">Texte original de La Marseillaise » Modèle:Pdf, Assemblée nationale, Modèle:P. (consulté le Modèle:Date-). La version manuscrite de Rouget de Lisle de 1830 (Modèle:P.) utilisa la forme non redoublée « &câ » sans point, un peu comme il abrégeait septembre par « 7bre ». La version imprimée de 1940 utilisa quant à elle la variante redoublée « &.a&.a » (le point est en fait directement sous le « a »).</ref> et ainsi dans une version imprimée de 1840 : « Aux armes, citoyens! &.a &.a »<ref name="Marseillaise" />.

En littérature, l'etc. peut participer à un art du silence et de l'ellipse. En ce sens, il apparaît comme un véritable procédé stylistique<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Et cetera oath

L’Modèle:Lang est un serment d'allégeance, datant de 1640, par lequel on devait accepter sans réserves la constitution de l'Église d'Angleterre<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il tire son nom du passage suivant :

Modèle:Citation étrangère bloc

Traduction : Modèle:Citation

La présence de ce Modèle:Lang amena une partie du clergé, notamment Richard Baxter<ref name=":0" />, à refuser de prêter serment, ne souhaitant pas se soumettre à quelque chose d'implicite à quoi on pourrait que l'on pourrait ensuite interpréter comme on le voulait, selon la tournure des événements.

Autres abréviations

La forme Modèle:Lang (« et autres ») est, par convention, couramment employée dans les notices bibliographiques pour les références d'articles ou de livres comportant au moins trois auteurs (par exemple : « Jean Giraud Modèle:Et al., Les Mots dans le vent, Larousse, Paris, 1971 »). Elle n'est cependant pas employée à l'oral et, par sa composition en italique, enlève le contraste entre le titre d'une référence (également en lettres italiques) et les autres éléments de cette référence dans une bibliographie, car l'abréviation Modèle:Et al. précède le titre. Certains recommandent donc d'utiliser plutôt l'abréviation française « et collab. » (« et collaborateurs ») ou bien directement « et coauteurs », qui ne nécessite pas l'italique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Modèle:Portail