Famille Camondo

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Famille Modèle:Infobox Famille noble La famille Camondo est une famille juive originaire d'Espagne, passée par Constantinople, l'Italie, puis Paris. Plusieurs membres de cette famille ont été aussi des collectionneurs, ayant légués leurs collections à l'État français. Les derniers membres de la famille des banquiers Camondo s'éteint au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, victime de la Shoah en France.

Histoire

Fichier:İstanbul - Kamondo Merdivenleri - Mart 2013.JPG
Escaliers Camondo, de style art-nouveau, à Istanbul (Turquie)

Chassée d'Espagne en 1492<ref name="Marianne2021">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, la famille Camondo s'installe alors à Venise<ref name="Marianne2021" />. Puis au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, c'est à Constantinople que Modèle:Lien exerce un rôle de banquier au sein de l'Empire ottoman. Abraham Salomon Camondo et son fils Raphaël Salomon Camondo fondent et développent un réseau bancaire<ref name="LM2009">Modèle:Article</ref>.

À la fin du Second Empire, les deux petits-fils d'Abraham Salomon Camondo, Modèle:Lien et Modèle:Lien, décident d'ouvrir une succursale en France, à Paris, où ils se font construire deux hôtels particuliers sur deux parcelles voisines aux 61 et 63 rue de Monceau. Ils considèrent que l'évolution du monde économique va se jouer en Europe, à Berlin, Londres ou Paris, et s'installent dans cette dernière ville, après être passés par l'Italie et y avoir aidé les partisans de l'unité italienne<ref name="LM2009" />. En 1867, Abraham Salomon Camondo reçoit le titre de comte héréditaire par Victor Emmanuel II, roi d'Italie, en remerciement de son aide<ref name="LM2009" />. Nissim recevra lui aussi le même titre en 1870<ref name="Enciclopedia-s-n">Modèle:Ouvrage</ref>. Les deux frères très proches meurent la même année, en 1889, à Paris ; ils laissent chacun un fils.

Leurs fils, les cousins Isaac et Moïse de Camondo, vont gérer leur fortune mais ne sont pas très intéressés par les activités de banquier. Ils sont en revanche, dans le respect de la tradition familiale, de grands collectionneurs et amateurs d'art. Isaac, fin compositeur, effectue des dons successifs puis lègue à sa mort en 1911 ses collections de peinture moderne comprenant notamment quatorze Monet, cinq Cézanne et douze Degas au musée du Louvre (depuis 1986, et l'ouverture du musée d'Orsay, elles sont accrochées dans ce musée), mais le musée du Louvre refuse qu'il siège à sa commission d'achats car il est étranger<ref name="LM2009" />. Moïse, un des plus grands amateurs de mobilier et d'arts décoratifs français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>, a constitué une collection remarquable<ref name="LM2009" /> et fondé le musée Nissim-de-Camondo à Paris en mémoire de son fils mort au combat en 1917 à l'âge de 25 ans<ref name="LM2000">Modèle:Article</ref>. Il lègue à l'État les biens qui auraient dû revenir à celui-ci, soit l'hôtel particulier du 63 rue de Monceau et ses collections. Il lègue ces biens à la condition que le musée porte le nom de son fils Nissim et honore sa mémoire en ne déplaçant pas les photographies qui y sont installées ; ces conditions sont respectées.

La fille de Moïse (et sœur de Nissim, mort au combat pour la France pendant la Première Guerre mondiale) est déportée pendant la Seconde Guerre mondiale avec son mari et ses deux enfants. Ils disparaissent, assassinés à Auschwitz en 1944<ref name="LM2000" />,<ref name="LeFig2021">Modèle:Article</ref>.

Cette famille de banquiers est aujourd'hui éteinte, les deux fils naturels - non reconnus - d'Isaac étant morts en 1978 et 1980, ainsi que les descendants de Moïse de Camondo. Cependant, il y a plusieurs descendants de la partie d' Isaac Camondo, frère aîné d' Abraham Salomon et fondateur de la banque.

Postérité

L'exposition « La Splendeur des Camondo : de Constantinople à Paris, 1806-1945 », visible au musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme à Paris de Modèle:Date- à Modèle:Date- est le premier hommage public rendu à ces mécènes de l'État<ref name=LM2009 />,<ref>Modèle:Article</ref>.

Plusieurs ouvrages ont été consacrés à l'histoire de cette famille, dont, publié en 1997, Le dernier des Camondo, par Pierre Assouline, chez Gallimard<ref name=LeFig2021 />, Les Camondo ou l'éclipse d'une fortune par Nora Şeni et Sophie Le Tarnec, également en 1997 mais chez Actes Sud, ou encore Lettres à Camondo, par Modèle:Lien<ref>Modèle:Article</ref>.

Généalogie

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Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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