Flêtre

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Modèle:Infobox Commune de France

Flêtre (en néerlandais : Vleteren<ref>roepstem.net - vlaanderen</ref>, en flamand occidental : Vleter) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

Fichier:LocatieVleteren.PNG
Flêtre dans son canton et son arrondissement

Situation

Située dans le Nord, elle s'étale sur 897 hectares.

Traversée par l'autoroute A25 et la route départementale 933.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Flêtre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,5 %), zones urbanisées (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Les fouilles archéologiques réalisées lors de la construction de la ligne TGV<ref>DESFOSSÉS (Y.), BLANQUAERT (G.), “L’Âge du Fer dans le Nord-Pas-de-Calais. L’apport des fouilles du T.G.V.”, Bull. Com. dép. hist. archéol. Pas-de-Calais, 1992</ref> ont révélé l'existence de fosses, d'un réseau de fossés, de sépultures à incinérations et de céramiques de l'époque gallo-romaine, au lieu-dit Pissmeerschen<ref>Inventaire archéologique du département du Nord, canton de Bailleul, conseil général du Nord, avril 2000.</ref>,<ref>.Archéologie de la France - Informations, revue en ligne destinée à publier l'actualité des opérations archéologiques menées en France [1].</ref>

Dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer (804), Flêtre est appelé Flitrinium, et Fleternes dans une charte de 1085<ref>Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak : Origine des noms de villes et villages Nord, Éditions Bordessoules</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est retrouvée comme propriétaire d'une seigneurie (le Peenhof) sur Craywick dans la châtellenie de Bourbourg : Ysabeau de Flêtre épouse de François de le Haye, écuyer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1662, Maure de Vignacourt de la noble maison de Flêtre devient abbé de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues.

Le 25 septembre 1656, est érigée en comté la terre et seigneurie de Flêtre, située en Flandre, au profit de Jacques de Wignacourt, issu d'une très ancienne famille noble de Flandre qui compte parmi ses membres, Jean de Wignacourt, seigneur de Flêtre, prévôt de Mons sous Charles-Quint; également Jean de Wignacourt, gentilhomme de la bouche du roi Philippe II<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 300, lire en ligne.</ref>.

En 1670, Michel François de Wignacourt, comte de Flêtre, époux de Geneviève Adornes, dame de Marcquillies, Marcq, Nieuwliet, (sans doute Nieurlet), Nieuwenhove, Peenhof, et ensuite son fils, Denis François Jacques de Wignacourt sont retrouvés comme possédant la seigneurie sur Craywick, évoquée ci-dessus. La famille de Wignacourt, comte de Flêtre, la gardera ensuite : en 1727, Balthazar Pierre Félix de Wignacourt, comte de Flêtre, fils de Denis, et en 1778, et dernier possesseur, Balthazar Philippe Emmanuel Charles de Wignacourt, comte de Flêtre, fils du précédent<ref name=":0">Georges Dupas Modèle:Op. cit. page 102</ref>.

Avant la Révolution française, du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bailleul<ref name=":022">Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.</ref>.

La commune a été détruite pendant 1914-1918 et a reçu la Croix de guerre 1914-1918<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1922</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Maire de 1802 à 1807 : Couterez<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Flêtre mairie.jpg
La mairie de Flêtre Nord.- France.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 16,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,46 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Lieux et monuments

Église Saint-Matthieu

Fichier:Flêtre (Nord, Fr) église (02).JPG
Flêtre (Nord, Fr) église (02)

C'est une Hallekerque ou église-halle.

Histoire

Date probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les nefs latérales datent du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle alors que le clocher est inauguré en 1901. L'église fut le théâtre d'affrontements lors de sa vente en 1799. Elle fut rachetée par les paroissiens.

Mobilier

Le remarquable mobilier comprend, entre autres:

  • Le Gisant (relevés) des seigneurs et dames de Flêtre. Il se trouve sous la tour et date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (fabriqué aux Pays-Bas). Une tradition sans fondement le définit comme tombeau d'Antoine du Bois-Van Houte et de Barbe Van Belle. La sculpture des vêtements est d'une extrême finesse et d'un grand réalisme.
Fichier:Flêtre tombe église saint matthieu.JPG
  • Tour eucharistique en bois polychrome faisant office maître-autel. Elle date de la fin du Modèle:S mini- ou du début du Modèle:S mini-. Elle surmonte le tabernacle et se compose de cinq étages en retrait les uns par rapport aux autres. Malheureusement les niches sont vides. On trouvait les statues des quatre évangélistes et des vertus. Le pélican surmonte l'ensemble.<ref>DUPREZ (Geneviève) Architectures et trésors des églises de Flandre, Association Retables de Flandre, 1997, Modèle:P..</ref>
  • Banc de communion datant de 1759. Sa forme épouse les marches qui ondulent devant le chœur. Il est unique au sens où les scènes bibliques sont directement sur les branchages et non dans des médaillons. C'est aussi l'unique exemple en Flandre de scènes se déroulant sur deux panneaux <ref>DUPREZ (Geneviève) Architectures et trésors des églises de Flandre, Association Retables de Flandre, 1997, Modèle:P..</ref>
  • de nombreuses statues en bois Modèle:S mini-
  • banc de chanoines, boiseries, chaire et orgue de style néogothique.
  • Mobilier disparus:
    • Vitraux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'était probablement des verrières peintes. Ils sont représentés dans les albums Flahaut (fin Modèle:S mini-). Ces vitraux ont été démontés avant la première guerre mondiale, mais leur trace s'est perdue ensuite.
    • Le retable du Maître autel était en bois polychrome de style régence. Endommagé pendant la première guerre mondiale, il fut démonté. c'est la tour eucharistique qui le remplaça.
    • Monument commémoratif de la famille de Wignacourt. Il représentait le père, la mère, leurs saint patrons Barbe et Jean-Baptiste et leur quatorze enfants. Le tout surmonté d'une crucifixion: Jésus entre les deux larrons. Mesurant 2,15m par 1,30 m ce panneau sculpté en albâtre date de 1543<ref>Vancostenoble, annales du Comité Flamand, tome 25, 1900, Modèle:P..</ref>. Le monument estait intégré dans le chœur. Il disparut lors de la première guerre mondiale: le jour de l'évacuation, deux généraux anglais visitant l'église se sont longuement arrêtés à contempler ce chef-d'œuvre de l'art français au Moyen Âge (sic). Au retour des évacués, le bas relief avait disparu. Nul ne sut jamais ce qu'il était devenu<ref>Le grand hebdomadaire illustré, 11 avril 1920</ref>.

Le château de Wignacourt

La reconstruction du château est souvent attribuée à Jean Van Houtte entre 1364 et 1380. Le donjon a été édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1532, la seigneurie de Flêtre est passée par mariage dans la famille de Wignacourt. En 1799, le château a été détruit, mais le donjon a été conservé, sa destruction s'étant révélée trop difficile. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un industriel a racheté la propriété, construit une demeure à l'emplacement du château détruit, et converti le donjon en salle de réception, décoré de lambris de style Louis XV. De 1869 à 1872, un manoir néogothique a été construit vers le sud du donjon, qui conserve encore les dispositions générales et le décor original<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le donjon (cad. A 1088) et les parcelles A 851 à 853, 855, 1054 à titre de réserve archéologique : inscription par arrêté du 3 décembre 2002.

Autres monuments

La chapelle Notre-Dame-de-la-consolation au Thieushouck

  • Chapelle Notre-Dame-de-Consolation, 1991. Vierge en Bois (Modèle:S mini-) Dérobée en 1996<ref>MESSIANT, Jacques, Chemins et chapelles, Modèle:P..</ref>.
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-consolation au Thieushouck. Construite en 1833 elle est détruite en 1971 par un camion. La décision de la reconstruire est prise en 2006 et elle est bénie par l'abbé Dupuit en septembre 2009. À l'intérieur, le triptyque représente une vierge habillée en rouge sur fond de paysage des monts de Flandre. De gauche à droite, l'été avec Cassel, Eecke et Steenvoorde, puis au centre la campagne de Flêtre et enfin, à droite, l'hiver avec Flêtre sous la neige<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres édifices religieux

  • Le grand calvaire, sur la route de Méteren, inauguré en 1949 est en attente de restauration...
  • Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, chemin de Furnes
  • Chapelle Notre-Dame-des-Victoires, route de Godewaersvelde (1855?)
  • Chapelle Sainte-Thérèse, rue au Beurre, détruite en 1914-1918 et reconstruite en 1946 (ou 1947). La famille propriétaire avait fait vœu de la reconstruire si les quatre garçons revenaient vivants du second conflit mondial<ref>MESSIANT, Jacques, Chemins et chapelles, Modèle:P..</ref>.

Autres édifices

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail