Gare de Liège-Guillemins

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Gare

La gare de Liège-Guillemins (dite aussi la gare des Guillemins) est la principale des sept gares ferroviaires de la ville de Liège en Belgique. Elle est située au pied de la colline de Cointe.

La gare de Liège-Guillemins est un carrefour important du réseau ferroviaire belge. En 2006, il s'agissait de la troisième gare de la Région wallonne en nombre de voyageurs, qui accueillait environ Modèle:Unité voyageurs chaque jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

C'est un carrefour multimodal majeur de la ville qui met en relation trains à grande vitesse, trains IC, bus, liaison avec l'autoroute, taxis, navettes vers l'aéroport et, à partir de 2025, une ligne de tramway.

Une nouvelle gare, œuvre de l'architecte espagnol Santiago Calatrava Valls, a été inaugurée le Modèle:Date après une dizaine d'années de travaux<ref name="rtlinfo.be">Modèle:Lien web.</ref>. Son esthétique est généralement considérée comme une réussite, la gare attire à Liège de nombreux touristes et est aujourd'hui un emblème de la ville et le monument liégeois le plus photographié. Elle est considérée comme l'une des plus belles gares du monde<ref>Modèle:Article.</ref>, d'après CNN.

Toponymie

La gare de Liège-Guillemins tient son nom du couvent dit des Guillemites de l'Ordre de Saint-Guillaume, fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'établissement religieux fut confisqué et revendu par l'administration française à la RévolutionModèle:Sfn.

Histoire

Arrivée du train à Liège

Fichier:Quartier Guillemins 1845.jpg
Vue du quartier, avec la gare, en 1845.

Le choix de faire de la ville de Liège le point de passage d'un chemin de fer remonte aux premières esquisses du chemin de fer d'Anvers au Rhin, élaboré juste après la révolution belge. L'arrêté royal du Modèle:Date-, le mentionne et la loi du Modèle:Date prévoit la création de quatre lignes, dont la Modèle:Citation, de Malines à Liège et la frontière prussienne<ref name="Ulysse_Lamalle">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1838 trois ans à peine après l'entrée en fonction de la première ligne ferroviaire de service public d'Europe continentale (Bruxelles - Malines), la construction du réseau des Chemins de fer de l'État belge progresse en vue de former un réseau cohérent qui comprend trois lignes internationales (Bruxelles - Valenciennes, Gand - Lille et Malines - Aix-la-Chapelle), lesquelles seront d'ailleurs les premières liaisons ferroviaires transfrontalières<ref name="Ulysse_Lamalle"/>.

Le Modèle:Date<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>, la ligne de l'Est atteint la gare d'Ans, baptisée alors « Liège-Supérieure<ref name=":1">Fiche historique : gare de Liège Guillemins, musée Train World.</ref> », sur les hauteurs de Liège. Étant donné la déclivité de la côte d'Ans, la section de Modèle:Unité vers la vallée ne peut être réalisée que par un imposant ouvrage d'ingénierie : le plan incliné de la côte d'Ans. Le chemin de fer atteint finalement Liège le Modèle:Date<ref name=":0"/>.

La gare en bois de 1842

Avec l'arrivée du chemin de fer, Liège a besoin d'une station intérieure. En 1842, une construction en bois<ref name="BelRailGare">Modèle:Lien web.</ref> s'élève sur le site de l'ancien couvent des Guillemites.

Le caractère provisoire de la première gare, construite en bois, est lié à l'espoir des autorités liégeoises qui espéraient obtenir une gare près de la place Saint-Lambert. Pour les dirigeants de l'époque, le palais des Princes-Évêques devait être la station la plus importante de Liège. Mais, vu les difficultés techniques, la SNCB privilégia toujours le site des Guillemins. Durant quelques années, elle fut d'ailleurs baptisée « Liège-Extérieur » par les Liégeois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nœud ferroviaire de Liège

En 1843, la liaison ferroviaire transfrontalière vers la Prusse voit le jour, avec la fin des travaux de la ligne reliant Liège à Aix-la-Chapelle, elle-même prolongée par une ligne partant de Cologne<ref name="Ulysse_Lamalle"/>.

Le Modèle:Date-, la Société des chemins de fer de Namur à Liège<ref>Modèle:Lien web.</ref> met en service la section entre le Val-Benoît et la gare de Liège-Guillemins. Toutefois, c'est à la gare de Liège-Longdoz, sur la rive opposée, que s'implantera le terminus liégeois de cette ligne vers Namur, rapidement reprise à bail par le Nord - Belge (filiale des Chemins de fer du Nord français). La gare des Guillemins (ou celle d'Angleur) servira pour les échanges entre les deux compagnies<ref>Modèle:Lien web.</ref>, jusqu'à la nationalisation du Nord-Belge en 1940. La ligne Namur – Liège, combinée aux lignes Charleroi – Namur et Erquelinnes-Charleroi, constituera un axe international parcouru par des trains reliant Liège à Paris et Cologne, Berlin, Vienne, Moscou, CopenhagueModèle:Etc.

En 1865, une ligne de Hasselt à Liège (via Liers et Tongres) est mise en service par la Compagnie du chemin de fer Liégeois-Limbourgeois. Son terminus Liégeois est cependant la gare de Liège-Vivegnis, en lisière nord de la ville. Il faudra attendre 1877 pour que cette compagnie ne crée une section traversant la ville (avec la gare du Palais) pour aboutir aux Guillemins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la Grande compagnie du Luxembourg met en service la ligne de l'Ourthe d'Angleur à Marloie, donnant accès au Grand-Duché de Luxembourg ; ses trains de voyageurs allaient jusqu'à la gare de Liège-Guillemins<ref>Modèle:Article.</ref>. Parmi les lignes désormais connectées à la gare des Guillemins, il faut également noter celle de Liège à Maastricht, inaugurée en 1861 par la compagnie du même nom qui aura son terminus en gare de Liège-Longdoz jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La gare « Belle Époque » de 1864

Fichier:NELS - LIEGE - Gare des Guillemins.jpg
La gare des Guillemins « Belle Époque », vers 1916.
Plusieurs rames du tramway stationnent devant.

L’État, choisissant d'aller à l'encontre des autorités de la ville qui réclamaient le déplacement de la gare vers le centre-ville, fait construire une nouvelle station en 1863 afin de remplacer celle d’origine, en bois<ref name="BelRailGare"/>.

La gare des Guillemins, due à l'architecte A. Lambeau<ref name=":1"/>, se caractérise par un grand pavillon central accueillant la salle des pas perdus dont la verrière et le fronton s'inspirent de la gare de Paris-Est. Elle est agrandie à plusieurs reprises, d'abord par l'ajout de deux ailes de part et d'autre en 1881-1882<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> puis en 1905, à l'occasion de l'Exposition universelle de Liège avec une augmentation du nombre de quais et la création de couloirs sous-voies. Coiffée d'une statue, allégorie féminine de l'industrie, surnommée « Guillemine » par les cheminots de l'époque<ref name=":2"/>, la gare était aussi dotée d'une fontaine Montefiore<ref>Modèle:Article.</ref>.

La gare moderne de 1958

Fichier:Gare Guillemins années 1970.jpg
La gare, dans les années 1970.

Une nouvelle gare est érigée en 1958, à la suite de l'électrification des lignes<ref name="BelRailGare"/>, par le complexe dit « moderne ». Les trois architectes, Charles Carlier, Hyacynthe Lhoest et Jules Mozin, du groupe EGAU, inspirés par la gare de Rome-Termini, proposent un style qui correspond aux goûts de l'époque. L'ancien bâtiment de la gare, les installations des marchandises et plusieurs bâtiments privés sont démolis en 1956<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.

Architecture

Le bâtiment central de la gare mesure Modèle:Unité de long, sur Modèle:Unité de large et Modèle:Unité de hauteur. Sa façade est presque complètement vitrée, de type « mur-rideau », avec l’utilisation de profilés en aluminium de faible section (matériaux standardisés). La façade principale est encadrée par des pierres de calcaire, qui se trouvent également sur les murs pignons. Ce volume est caractérisé, en façade, par un auvent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un deuxième volume est construit à côté du bâtiment central de la gare. Cet édifice, le « tri postal », est dédié aux services postaux, ainsi qu'à la régie des télégraphes et téléphones. Le but principal de ce nouveau bâtiment est de rassembler toutes les différentes activités en un ensemble, et ainsi dégager et agrandir les rues du quartier environnant<ref name=":3"/>.

Lieu de mouvements sociaux, puis délaissement progressif

Durant l’hiver 1960, le projet d’une nouvelle loi va avoir d'importantes répercussions sociales. Il s’agit de la « Loi unique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> », qui consiste en l’augmentation des impôts, et un contrôle plus strict concernant notamment les assurances de chômage et de maladie. C’est à partir de là que la gare sera victime de dégradations.

Le siège de la poste de Liège X quitte le tri postal en 1994<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La gare TGV de 2009

Fichier:Quais de la gare des Guillemins (2).jpg
Vue des quais de la gare.
Fichier:Quais de la gare des Guillemins.jpg
Autre vue des quais.

L'inauguration de la nouvelle gare a eu lieu le Modèle:Date, en présence du prince Philippe<ref name="rtlinfo.be"/>. Son coût total s'élève à Modèle:Unité d'euros, dont 145 millions à la charge d’Infrabel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:13-12-26-Gare de Liège-Guillemins de Santiago Calatrava-25.jpg
La salle des pas perdus, traversée par des ascenseurs à cage en verre.

Modèle:Référence nécessaire

On compte 5 quais de Modèle:Unité de large. Trois quais, d'une longueur de Modèle:Unité, sont spécialement aménagés pour accueillir les doubles rames des trains Eurostar (ex-Thalys) ; les deux autres quais ont quant à eux une longueur de Modèle:Unité. Tous les quais sont desservis par des escalators et des ascenseurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Chaque double quai ne comporte qu'une poignée de places assises, sans dossier, qui répondent mal au passage quotidien dans la gare. La structure de l'édifice lui conférait initialement une très mauvaise acoustique qui nuisait fortement à la diffusion des annonces en gare. Le problème a été réglé par des aménagements techniques et les annonces sont aujourd'hui plus claires.

Ouverte à tous vents, la gare protège mal les voyageurs du froid, mais des systèmes ont été mis en place fin 2014 pour maintenir la salle des pas perdus à une température minimale de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Charlemagne-liege-1.jpg
CertainsModèle:Qui projetèrent de déplacer la statue de Charlemagne, située boulevard d'Avroy depuis 1867.

Modèle:Référence nécessaire CertainsModèle:Qui pensaient qu'il eut dès lors mieux valu qu'elle porte un nom connu hors des frontières belges mais qui prenne ses racines dans l’histoire de la région. Et ce d'autant que le mot « Guillemins » ne rappelle quasiment plus aucun souvenir, même aux Liégeois. La difficulté de prononciation du nom pour les non-francophones fut également évoquée.

En Modèle:Date, soit un an et demi avant l'inauguration, un rapprochement entre les différents pouvoirs politiques de Liège et des deux Limbourgs faisait pencher la balance vers Liège-Limburg, même si rien n'avait été décidé officiellement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Référence souhaitée. Une discussion sur ce choix de nom est disponible sur le site web du Comité de Quartier Fragnée-Blonden<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Service des voyageurs

En termes de fréquentation, c'est la dixième gare du réseau de la SNCB, avec Modèle:Unité en 2018, soit 17 800 par jour ouvrable<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, la moyenne est de 10 938 par jour ouvrable et près de Modèle:Unité les jours de week-end<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Accueil

Gare SNCB, elle dispose de guichets (ouverts sept jours sur sept), de facilités pour les personnes à mobilité réduite et de consignes pour les bagages. Un buffet et des commerces sont présents en gare ainsi qu'un parking routier payant, des aires de stationnement pour les vélos<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un service de vélos à la demande Blue bike<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Desserte

De nombreux trains<ref>Modèle:Lien web.</ref> desservent les Modèle:Unité<ref name="BelRailGare"/> de la gare :

Intermodalité

De nombreuses lignes d'autobus du réseau Modèle:Lnobr desservent une gare routière (comportant six quais, de A à F)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 1, 2, 3, 4, 8, 9, 17, 20, 25, 27, 30, 48, 57, 58, 64, 65, 90, 94, 138, 140, 240, 248, 377 et W04.

Projet de tramway

Modèle:Projet ferroviaire En Modèle:Date-, la ville de Liège devrait être pourvue d'une première ligne de tramway. Elle reliera la place Coronmeuse et le quartier de Bressoux au stade du Standard de Liège, situé à Sclessin ; la gare des Guillemins se trouve sur son tracé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Expositions

Dans la gare

Sur l'esplanade

Œuvre de Daniel Buren

De surcroît aux expositions dans le hall d'exposition et sur l'esplanade de la gare, depuis le 15 octobre 2022, l'imposante toiture en verre de la gare est employée comme support pour une œuvre d'art de l'artiste contemporain français Daniel Buren. L'œuvre d'art entend « faire dialoguer l'art et l'architecture » et éclaire les quais par avec la lumière naturelle, par des filtres colorés, au fil de la journée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est prévu de la désinstaller après un an, le 15 octobre 2023<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tournages

Musique

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Trop de liens

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