Gerard Mortier

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique classique (personnalité)

Gerard<ref name=":0" /> Alfons August, baron<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref> Mortier<ref name=":0">Son prénom s’écrit sans accent et son nom se prononce à la flamande</ref>, né à Gand (Belgique) le Modèle:Date- et mort à Bruxelles le Modèle:Date-, est un directeur d'opéra belge.

Biographie

Jeunesse et formation

Gerard Mortier est fils d'un boulanger gantois. Il fait sa scolarité au collège Sainte-Barbe de sa ville de Gand. Il acquiert sa formation supérieure à l'université de Gand, où il obtient un doctorat en droit et une licence en sciences de la communication.

Débuts

Après ses études, Gerard Mortier, passionné d'art lyrique depuis son enfance, choisit une carrière de responsable artistique : son premier poste est celui d'assistant du directeur du Festival des Flandres. Le Modèle:Date, premier coup d'éclat d'une longue série : Mortier publie dans une revue locale un pamphlet qui qualifie l'opéra royal de Gand de Modèle:Citation ; il y préconise la fondation d'un « Opéra des Flandres ».

En 1968, il est assistant du directeur du Festival des Flandres. De 1973 à 1979, assistant de Christoph von Dohnányi et de Rolf Liebermann, il passe sept ans en Allemagne où il est successivement directeur artistique des opéras de Düsseldorf (1972-73), Hambourg (1973-77) et Francfort (1977-79).

De 1979 à 1981, Rolf Liebermann et Hugues Gall l'appellent à l'Opéra de Paris comme chargé de mission.

1981-1992

En 1981, il succède à Maurice Huisman comme directeur du Théâtre royal de la Monnaie, abritant l'opéra bruxellois, jusque-là surtout réputé comme scène attitrée du [[Ballet du XXe siècle|Ballet du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]]. Bien décidé cependant à renouveler le genre lyrique et à réveiller une institution un peu assoupie, il appelle dès 1981 Sylvain Cambreling comme directeur musical de l'opéra. Ensemble, ils produisent des spectacles signés Luc Bondy, Patrice Chéreau, Karl-Ernst Herrmann, Peter Mussbach et Herbert Wernicke. Ces choix de programmation originaux, souvent anticonformistes, et l'engagement tout autant de jeunes chanteurs de talent que de personnalités les plus en vue de la scène théâtrale européenne, valent à Gerard Mortier une réputation internationale.

Parallèlement à ses fonctions à Bruxelles, Mortier est nommé directeur artistique de l'Opéra Bastille, en cours de construction, en Modèle:Date-. Il en démissionne le Modèle:Date-, au motif qu'il y a au sein de l'établissement chargé de construire Bastille Modèle:Référence nécessaire.

Des actions parallèles de promotion internationale font de La Monnaie l'une des capitales de l'opéra en Europe. Toutefois, cette gestion unilatérale conduit également au mécontentement du chorégraphe Maurice Béjart dont le financement dépend également de la Monnaie. Le conflit culmine en 1987, lorsque Béjart quitte la Belgique définitivement.

Entre 1988 et 1989, Mortier participe en outre activement à la préparation du projet de l'Opéra Bastille.

Festival de Salzbourg

Fort de ses succès à La Monnaie, Gerard Mortier se voit confier en 1992 la direction du Festival de Salzbourg avec trois missions : faire évoluer la programmation, rechercher des nouveaux publics et ancrer cette institution dans le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'attache pendant dix saisons à les remplir, rencontrant un succès grandissant malgré de fortes résistances… combattues avec énergie et humour.

Lorsqu'il quitte ce poste en 2001, ses opposants font imprimer une notice nécrologique en pleine page dans un journal local.

Dernières années

De 2002 à 2004, à l'invitation du gouvernement du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Gerard Mortier organise le premier cycle de la Ruhr Triennale, installée dans d'anciens locaux industriels.

De septembre 2004 à 2009, il est de retour à Paris, où il succède à Hugues Gall comme directeur de l'Opéra de Paris, dont le statut a été modifié pour lui permettre de rester à sa tête après son soixante-cinquième anniversaire — et après en avoir été le directeur délégué depuis Modèle:Date-.

Par ailleurs, il enseigne l'histoire politique et sociologique du théâtre à Gand et à Leyde.

Le Modèle:Date-, il est nommé directeur du New York City Opera à partir de la saison 2009-2010 jusqu'en 2015<ref>« Gerard Mortier dirigera le New York City Opera », Le Monde du Modèle:1er mars 2007.</ref>, mais participe dès lors à l'activité de l'institution. Le Modèle:Date, il renonce à en assurer la direction, faute de moyens financiers adéquats<ref>« Gerard Mortier, le directeur de l'opéra de Paris, n'ira pas à New York », 20 minutes du 11 novembre 2008.</ref>. Peu avant sa mort, il évoque des « regrets » à propos de cette occasion manquée, ajoutant Modèle:Citation<ref>« Gerard Mortier regrette les occasions manquées », France Musique, 4 février 2014.</ref>.

En 2010, il prend la direction du Teatro Real de Madrid<ref>Libération, 27 novembre 2008.</ref>. En Modèle:Date-, il en perd la direction mais devient « conseiller artistique »<ref>« Gerard Mortier ne quittera pas le Teatro Real de Madrid », France Musique, 26 septembre 2013.</ref>.

Il meurt le Modèle:Date-<ref>« Gerard Mortier, 70, Intendant Who Courted Innovation and Controversy in the Opera House, Has Died. »</ref> d'un cancer du pancréas<ref>« Gérard (sic) Mortier, mort d’un bâtisseur de cathédrales », Guy Duplat, La Libre Belgique en ligne, 8 mars 2014.</ref>.

Vie privée

Il fut pendant 35 ans, jusqu'à sa mort, le compagnon de Sylvain Cambreling.

Distinctions

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Bernard Debroux, Gerard Mortier et Henri Pousseur, L'Opéra aujourd'hui, Bruxelles, Nevada, 1983
  • Jean-Marie Piemme (dir.), Un théâtre d'opéra : l'équipe de Gerard Mortier à la Monnaie, Gembloux, Duculot, 1986
  • Hans-Klaus Jungheinrich, Georg-Friedrich Kuhn et Wolfgang Schreiber, Musiktheater: Gesprache met Gérard Mortier, Ruth Berghaus und Peter Mussbach, Kassel, Bärenreiter, 1986
  • Laurent Weinstein, Gerard Mortier : biographie, Bruxelles, Le cri, 1992
  • Simon Michael Namenwirth, Gerard Mortier at the Monnaie: the Interviews, Bruxelles, VUB Brussels University Press, Modèle:Date-
  • Serge Martin, Gerard Mortier, L'Opéra réinventé, Paris, Naïve, 2006
  • Modèle:Ouvrage
  • Benoit Fauchet, « Opéra de Paris : les années Mortier, mégalodrame en cinq actes », in Diapason, n° 570, Modèle:Date-, pp. 28–31

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Liens

Modèle:Succession/Début Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Fin

Modèle:Portail