Germiny
Modèle:Infobox Commune de France
Germiny est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Village à flanc de coteau.
D'après les données Corine land Cover, le territoire communal de 1 185 hectares se composait en 2011 de près de 25 % de forêts, 10 % de prairies et 65 % de surfaces agricoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le village est arrosé par le ruisseau de l'Arot (Ar) sur plus de 5 km<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Germiny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), forêts (23 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Le nom de Germiny au cours des siècles dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>. :
- Grimaldi vicinium en 836 ;
- Grimaldi vicinum en 870 ;
- Grimauldi mansum en 948 (attribution de Dom Calmet) ;
- Gehenneium en 1127-1168 (ch de l'Abbaye de Clairlieu) ;
- Molendinum de Germines en 1197 ;
- Germeni en 1272 ;
- Germeney en 1285 ;
- Girmeney en 1320 ;
- Germenei en 1408 ;
- Germene en 1438 ;
- Germegny en 1451 ;
- Germiny-aux-trois-Châteaux en 1779.
Histoire
Dominique E Olry a signalé des tumulus dans les bois de la commune, information que Beaupré reprend dans son répertoire archéologique en plus d'indices d'occupation gallo-romaine en quelques lieux-dits : la Grande Woivre, au Haut de l'haie, au Jardin carré, sur Le mont, au lieudit l'Enfer, Au-dessus du moulin au bas<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>...
H. Lepage résume ainsi l'histoire du village dans la notice de son ouvrage :
«Le village de Germiny (Grimaldi vicus, Grimaldi vicinum, dans les titres de l'abbaye de St.-Epvre de Toul), remonte à une époque éloignée ; il y avait trois châteaux que les seigneurs du lieu avaient fait bâtir en 1246. Cette terre a donné son nom à une illustre famille de l'ancienne chevalerie, qui a subsisté pendant plusieurs siècles. En 1510, Hugues de Germiny fut régent de Lorraine pendant l'absence du duc Thiébaut; Henri fut élu évêque de Verdun en 1549. Cette maison s'est éteinte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par la mort d'Odot de Germiny, qui fut tué à la funeste bataille de Bulgnéville...»<ref name=":0">Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>
Le village s'appelait donc aussi Germiny-les-Trois-Châteaux, ils se nommaient (Haut, Emmy et Bas) et dans la tradition orale : Germiny aux belles filles.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Henri Lepage et E. Grosse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> donnent quelques indications à caractère économique dans leurs ouvrages de 1836 et 1843 sans s'accorder sur la surface totale de la commune :
« Surf. territ. : 341 à 608 hect. en terres lab., 117 en prés, 45 à 54 en vignes, 557 à 819 en bois. L'hectare semé en blé et orge peut rapporter 15 hectol., en seigle 10, en avoine 25 : planté en vignes 65 dont on parle peu. On y élève principalement des porcs. Un Moulin et une Tuilerie...»<ref name=":0" />
indiquant tous deux le caractère agricole voire modestement viticole de l'activité.
Comme d'autres communes dans la région touloise, Germiny a été le lieu de productions manufacturées à base d'argile étant donné la disponibilité de l'eau (nombreux ruisseaux) et surtout de matière première : l'argile de la Woëvre. Une tuilerie a fonctionné sur ce territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Germiny était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 972 hectares (surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 738 à 700 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 6 (11 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 10 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>. (18 auparavant)
Secteur secondaire ou Industrie
Modèle:Section vide ou incomplète
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château Haut près de l'église : deux tours rondes {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }}, bâtiments remaniés {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}<ref name=":0" />.
- Les châteaux d'Emmy et Bas ont disparu.
- Nombreuses maisons comportant des vestiges {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}.
- Fontaine monumentale réalisée par le père d'Edwige Feuillère.
- Église : chevet {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }}, nef {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}, tour moderne. (Lepage précise que l'église de Germiny, dont quelques ogives à divisions tréflées sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, renferme deux tombeaux des seigneurs du lieu, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />.)
- Croix d'accident {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.