Gesnes
Modèle:Infobox Commune de France
Gesnes est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
Géographie physique
Géologie
Daniel Œhlert indique pour la description de la géologie sur Gesnes au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle: Au Nord-Ouest se présente un massif granitique qu'accompagnent au sud des schistes précambriens ; cet ensemble est coupé par des filons de diabase (les Ventes, etc.), de microgranulite (Les Maunis), et de quartz (L'Aunay). Vers le sommet des schistes précambriens s'intercalent de petits bancs de poudingues à galets de quartz (Poudingue de Gourin) ; au-dessus viennent les schistes cambriens auxquels sont associés des calcaires magnésiens exploités près du bourg de Gesnes ; ceux-ci forment une bande tronquée par faille à ses deux extrémités. Au sud, une crête de grès armoricain forme les hauteurs de la Templerie et de Bel-Air (121) ; des schistes ordoviciens lui succèdent dans la dépression de La Poterie, et sont eux-mêmes surmontés par une bande de grès gothlandien qui suit le chemin allant de Gresse à Montsûrs. Les noms de La Poterie, la Tuilerie, indiquent des industries disparues aujourd'hui ; celle de la Tuilerie existait encore en 1850. .
Territoire
Il s'agit d'un territoire qui s'incline au Sud-Est vers le confluent de la petite rivière de Gesnes et de la Jouanne. Il est assez accidenté, bien arrosé, et de 130 m. à l'Ouest s'abaisse à 60 dans la vallée de la rivière. Le village est arrosé par le ruisseau de la Jarriais, affluent de la Jouanne qu'il rejoint sur la commune voisine de Montsûrs. La rivière sert de limite avec cette commune après le confluent, sur environ Modèle:Nobr.
On mentionne en 1247 le chemin du roi, spécifié en 1317 comme étant celui qui conduit de Montsûrs au Bourgnouvel, et qui passe au fief des Landes près de Chevaignon.
La superficie, cadastrée en 1830 par M. Béquet est 1 120 hectares — Miroménil indique en 1696 que La moitié de cette paroisse est en landes et le reste en bonnes terres et en prés ; 16 métairies, produisant du seigle, du froment, de l'avoine et du sarrasin, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argentre », sur la commune d'Argentré, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Gesnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), prairies (42,6 %), forêts (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attestations anciennes
Les attestations anciennes référencés par Alphonse-Victor Angot sont :
- Ecclesia Sancti Georgii de Gesna, 1125 (Cartulaire d'Évron).
- Parrochia de Genes, 1247 (Historiens de France, t. XXIV).
- Genes 1312 (Bibliothèque nationale de France, fr. 8.736).
- Gennes jouxte Monseur, 1370 (Archives nationales, P. 1.343, f. 41).
- Ecclesia de Genis,… prioratus de Genes, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Pouillé).
- La maison priorale de Gesnes, 1559 (Insinuations ecclésiastiques).
- L'église Saint-Mathurin de Gesnes, 1567 (Insinuations ecclésiastiques).
- Sanctus Georgius de Gesnes, 1610 (Registre paroissial).
- Genes (carte de Jaillot et carte cénomane).
- Gesnne (carte de Cassini).
Histoire
Féodalité
Plusieurs localités portent des noms anciens : les Alleux, Mauny, Gaubert, Sion, Chevaignon, la Selle, la Templerie.
Le plus ancien texte connu qui parle de Gesnes est la confirmation de l'église à l'abbaye d'Évron par l'évêque du Mans Hildebert de Lavardin, 1125. La seigneurie de paroisse appartenait à l'abbé d'Évron. En 1247, on se plaint de l'impôt du fêtage auquel sont taxées toutes les maisons par les officiers royaux. Le seigneur d'Anthenaise avait un fief dans la paroisse de Gesnes, 1275.
En 1370, l'amortissement des legs faits à la cure est modéré, considéré la stérilité des biens et fortune des ennemis.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Des épidémies dévastent la commune du Modèle:Date- au Modèle:Date- ; du mois de Modèle:Date- au Modèle:Date-, la campagne est atteinte et l'on enterre en terre profane ; le mal gagne le bourg au mois de décembre.
Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Le cahier de doléances en 1789, rédigé par M. Marion, curé<ref>Et signé par huit de ses paroissiens, parmi lesquels Pierre Deffay, syndic</ref>, s'inspire de la plus vive reconnaissance pour les vues de sagesse et les soins paternels du meilleur des rois », et demande la création dans chaque paroisse d'un bureau de charité pour obvier aux abus de la mendicité. 'Il n'est pas de paroissien, y lit-on, qui, voyant son frère souffrir et manquer de pain, refuse de contribuer de tout son pouvoir à le soulager. Trente-deux habitants sont dénoncés comme suspects en 1794.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Circonscriptions électorales
À la suite du décret du Modèle:Date-, la commune est détachée du canton de Meslay-du-Maine et entièrement rattachée au canton de Bonchamp-lès-Laval<ref name="Décret2020">Modèle:Légifrance.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Une tuilerie, produisait en 1840 : 250 000 briques, 100 000 pavés, et 50 000 tuiles. Il existait au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle un four à chaux hydraulique exploité par la société de Sarthe et Mayenne qui occupait environ 25 ouvriers.
Lieux et monuments
Manoir prieural
- Ancien prieuré Saint-Georges de Gesnes (près de l'église) : fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers, le prieuré dépendait de l'abbaye bénédictine d'Évron depuis 1125. La puissante famille de Bouillé dont plusieurs membres ont été prieurs, fit reconstruire le logis actuel, sans doute dans le second quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme l'atteste la présence d'armoiries.
Modèle:Article détaillé À signaler de remarquables pilastres ornant les cheminées intérieures. De l'extérieur, on distingue aujourd'hui deux pavillons moins élevés et plus récents. Un escalier à vis dessert l'étage dans l'une des tours rectangulaires.
La liste des prieurs commendataires (abbés titulaires d'un bénéfice) mentionne parmi ses membres un personnage plus connu par ses écrits que par son état ecclésiastique : l'abbé Antoine François Prévost dit d'Exiles, historiographe des princes de Condé, auteur de l'œuvre célèbre Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (il est prieur de Saint-Georges de Gesnes de 1754 à 1763, date de sa mort).
Autre bénéficiaire notable : Jean-François de Marescot, seigneur de Thoiry (Yvelines), tonsure en 1657 et prieur de 1686 à 1707. Dernier prieur : César de Couasnon de la Barillère(1777). Le prieuré fut vendu comme bien national le Modèle:Date.
Cette propriété privée est en cours de restauration et le domaine s'étend sur 27 hectares ; elle figure à l'Inventaire général des Pays de la Loire (1986).
Église paroissiale Saint-Georges
Modèle:Article détaillé Trois vitraux du maître verrier chartrain Charles Lorin sont répertoriés dans l'inventaire général du patrimoine culturel : saint George, saint Jean-Baptiste et saint Julien du Mans<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- L'église Saint-Georges
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Église Saint-Georges de Gesnes
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Clocher de l'église
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Vitrail de saint Georges, signé "Ch. Lorin, Chartres, 1904".
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Vitrail de saint Jean-Baptiste.
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Vitrail de saint Julien.
Activité et manifestations
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Bibliographie
- Registre paroissial depuis 1609.
- Archives nationales, Q/3.78 ; P. 401 ; R/5. 389, f. 259.
- Archives départementales de la Mayenne, B. 9, 103, 498, 647, 656, 708.
- Archives départementales de la Sarthe, B. 689.
- Archives départementales de la Vienne, H/3.976.
- François-Augustin Gérault, Notice sur Évron, p. 151, 244, 245.
- Pichon, Vie de M. Marquis Ducastel, p. 104.
- Chartrier de Gresse.
- Commission historique de la Mayenne, t. II, p. 31 ; t. III, p. 56 ; t. IV, p. 69 ; t. V, p. 55.
- Modèle:AbbéAngot
Notes et références
Notes
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Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)