Glénic

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Modèle:Infobox Commune de France

Glénic Modèle:Prononciation API (Glenic en occitan) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Glénicois(es).

Géographie

Modèle:Communes limitrophes

Localisation

Situé sur la D 940, à 8 kilomètres de Guéret, le bourg de Glénic est perché à Modèle:Unité d'altitude. Il domine la vallée de la Grande Creuse, qu'enjambe un viaduc construit en 1905-1906 pour permettre le passage de la voie ferrée qui reliait La Châtre à Guéret. Cette ligne a été désaffectée en 1952. Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse et par son affluent la Naute.

Les communes limitrophes de Glénic sont Champsanglard, Saint-Fiel, Ajain et Jouillat.

La commune s'étend sur 2760 hectares et ne comprend pas moins de 29 hameaux, écarts ou lieux-dits. On y dénombrait 1360 Glénicois et Glénicoises en 1901<ref>Amédée Carriat, Almanach pittoresque et historique de la Creuse pour 2001, Guéret, Lecante, 2000, p. 67.</ref>, mais seulement 592 en 2007 (620 en population légale)<ref>Source INSEE </ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gueret Bongeot », sur la commune de Guéret, mise en service en 1975<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Glénic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,2 %), prairies (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (32,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Glénic est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Naute. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:23092-Glénic-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Glénic.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 141 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe AModèle:Note soumis à PPI, disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Glénic est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports en commun

Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin

Histoire

Il fait peu de doute que les origines de Glénic sont au moins gallo-romaines. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on a en effet retrouvé dans le bourg une pièce en or à l'effigie de Faustine (décédée en 141), épouse d'Antonin le Pieux, et, dans le hameau de Villelot, une urne funéraire ainsi qu'une autre pièce en or à l'effigie de Néron adolescent (pièce datée vers 50-54)<ref>Abbé André Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, Limoges, Vve Ducourtieux, 1902 (Laffite reprints, 2000), pp. 302-305. La pièce figurant Néron porte l'inscription NERONI CLAVDIO DRVSO GERM. COS. DESIG., ce qui signifie qu'il était consul "désigné"...</ref>.

Au demeurant, les plus anciens textes faisant mention de Glénic ne remontent qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : en 1150, on écrit Glanic, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on cite le prieur et le chapelain de Glenico, et, enfin, la paroisse de Glénic en 1417<ref>Lecler, Ibid., p. 302.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

La commune de Glénic appartient à la Communauté d'Agglomération du Grand Guéret. .

Démographie

La population de Glénic reste stable depuis une trentaine d'années si l'on s'en tient aux chiffres de la population municipale (et non pas légale). Son éloignement relatif de Guéret et son relief ne lui permet pas, contrairement à d'autres communes, de développer des zones d'habitat pavillonnaire. Modèle:Population de France/section

Économie

Commune rurale, proche de Guéret, Glénic est essentiellement peuplée d’employés ou de fonctionnaires travaillant à Guéret, de retraités, de quelques artisans et d’agriculteurs. Bien que d’une moyenne d’âge élevée, la population a désormais tendance à se stabiliser et même à progresser. Historiquement, la première vocation économique de la Commune est agricole, principalement basée sur l’élevage.

Le tourisme « vert » apparaît peu à peu comme un enjeu économiquement important sur le territoire.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Creuse 2020 08 02 19 06.jpg
L'église en 2020.
Fichier:Viaduc de Glénic 1.JPG
Le viaduc.
Fichier:Glénix Carte postale 10.jpg
Le viaduc et le pont sur la Creuse.

Les attraits patrimoniaux de la commune sont nombreux avec, surtout, ses beaux paysages constitués de collines, traversés de rivières et ponctués de forêts et d’étangs. De nombreux chemins de randonnée permettent d’aller à la rencontre d’un patrimoine bâti typique où prédomine la pierre, construit par des hommes à la fois agriculteurs et maçons : fermes anciennes érigées sur des sites gallo-romains, moulins sur la Creuse...

Le « petit patrimoine » est particulièrement abondant dans les 27 villages que compte la commune : croix, fontaines, lavoirs, abreuvoirs. Son viaduc enjambant la Creuse, construit en 1904 pour la voie ferrée Guéret–La Châtre, est devenu un site d'escalade équipé. L'église est un remarquable ouvrage du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Lieux et monuments

L'église

Modèle:Article détaillé Dédiée à la nativité de la Vierge, l’église de Glénic a été bâtie de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l’emplacement d’un temple gallo-romain. Elle fut ensuite remaniée et fortifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pendant la guerre de Cent Ans. Dépourvue de clocher, c’est un exemple remarquable d’architecture religieuse et militaire de facture romane et gothique. L’église a été classée au titre des Monuments Historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les fouilles archéologiques et les travaux de restauration extérieurs et intérieurs entrepris depuis 1995 ont permis de consolider l’édifice, de mettre en valeur le décor intérieur, de restaurer le mobilier et les statues et enfin de présenter au public les découvertes les plus remarquables.

L'édifice est classé en totalité au titre des monuments historiques en 1989<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le viaduc

Modèle:Article détaillé Inauguré le Modèle:Date-, le viaduc de Glénic a nécessité trois années d’efforts pour sa construction de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Franchissant la Creuse, il permettait de relier Guéret à La Châtre par le chemin de fer (train à vapeur). Les trains de voyageurs circulèrent sur le viaduc jusqu’en 1939 et les convois de marchandises jusqu'en 1952, année de la fermeture définitive de la ligne de La Châtre à Guéret. Il a été défriché dans les années 2010, le rendant accessible aux piétons et permettant chaque année Le passage du viaduc, une course pédestre de 15 kilomètres<ref>Modèle:Article</ref>. 27 voies d'escalade ont été aménagées sur des piliers du viaduc<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Le viaduc en chiffres :

Personnalités liées à la commune

René Bugeaud dit René Villelot (1903-1981)

Né en 1903, René Bugeaud, ancien militaire qui plus tard prendra comme nom d’écrivain René Villelot voit son destin basculer en 1946 le jour de l’ouverture de la chasse. Ce jour-là, un malencontreux accident le prive de la vue. Réfugié à jamais dans les ténèbres, c’est désormais par l’écriture poétique qu’il portera son regard sur le monde qui l’entoure en particulier ces paysages, traditions et coutumes de la Creuse qu’il aimait tant. Certains d’entre nous se souviennent de lui et du bruit de ses sabots qui lui permettait de se repérer, lorsqu’il allait chez « Dudule » à côté du viaduc faire les courses, chercher le lait à Villelot ou encore promener sa petite fille Josette. Pour que l’écriture lui soit plus facile, son fils Jean, lui avait confectionné un ingénieux guide ligne, tandis que Josette l’aidait dans sa rédaction en lui relisant ses textes, les corrigeant et les dactylographiant. Plusieurs de ses textes ont d’ailleurs été publiés dans la revue : « Nous, pour vous ! », ainsi qu’un recueil de poésies : « Souvenir et clapotis des bords de Creuse. » que vous pouvez consulter à la mairie. C’est avec beaucoup d’humilité et de talent qu’il y consigne ses souvenirs et pensées dans un langage simple mais très émouvant. Témoin de notre histoire, amoureux des paysages et de la nature, René Bugeaud s’est éteint en 1981 nous laissant une œuvre poétique très personnelle et typique de notre commune.

« C’est sans illusion ni prétention que j’ai écrit ces poèmes, mais à la recherche d’occupations et distractions, afin de meubler cette nuit sans fin dans laquelle je me débats. » René Bugeaud, Bonnavaud, 1979.

Voir aussi

Bibliographie

  • René Bugeaud dit René Villelot, Souvenirs et clapotis des bords de Creuse, 1979, Presses du Massif Central, Guéret

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Notes

Modèle:Références

Références

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