Gland du pénis

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Modèle:Voir homonymes

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Gland du pénis, face supérieure et inférieure. Le prépuce est rétracté, le Modèle:Langue est bien visible sur la face inférieure.

Le gland du pénis est l'extrémité du pénis (Modèle:Langue), ouvert en son centre par le méat urinaire, et naturellement recouvert par le prépuce. Le gland est très innervé et constitue pour cette raison l'une des principales sources du plaisir sexuel<ref name=":0" />. La peau du gland est une muqueuse, qui comme celle des lèvres, du prépuce, des petites lèvres et du clitoris, et comme la peau du lit de l'ongle ou les mamelons, n'est pas thermorégulée car dépourvue de glandes eccrines<ref>Benohanian, A. L’hyperhidrose focale : choisir l’approche thérapeutiqueModèle:Pdf, transcription d'une conférence : L’hyperhidrose focale, Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, Modèle:Date-, 6Modèle:Nb p.</ref>. Le gland se découvre lors de l'érection ou en tirant sur le prépuce. Ce dernier le protège de la kératinisation (formation de corne) et d'un Modèle:Citation de la surface muqueuse<ref>Grafeille N (2007) Éthique, circoncision et VIH. Sexologies, 16(4), 309-313.</ref>.

L'équivalent chez la femme est le gland du clitoris (Modèle:Langue). Le mot clitorophallus désigne de manière plus générale le gland, quel que soit le sexe de la personne<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont les définitions recouvrent au moins partiellement celle de micropénis<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Anatomie

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Les artères vascularisant le pénis humain, avec le gland à droite.

Sa structure interne correspond à la partie terminale des corps spongieux du pénis. Modèle:Citation<ref>Bakari M.T (2010) Étude des pathologies Urologiques chirurgicales au Centre de santé de référence de Niono.</ref>.

Le gland est très innervé et constitue pour cette raison l'une des principales sources du plaisir sexuel<ref name=":0">Leroy, T., Flandin, I. G., Habold, D., & Hannoun-Lévi, J. M. (2012). Impact de la radiothérapie sur la vie sexuelle. Cancer/Radiothérapie, 16(5), 377-385.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Microbiote et hygiène

Modèle:Article détaillé Chez l'homme et les autres mammifères mâles, l'ensemble de l'appareil reproducteur masculin héberge un microbiote spécifique à cette partie du corps et propre à chaque individu<ref name="MandarSante2013">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mändar R (2013) Modèle:Langue. Modèle:Langue, 69(1), 32-41 (résuméModèle:Pdf).</ref>. C'est notamment le cas du sillon qui entoure la couronne du gland (Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kunyera R.M (2015) Modèle:LangueModèle:Pdf (Modèle:Langue).</ref> (qui constitue Modèle:Citation<ref name="Mandar2013" />), du prépuce et de l'urètre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nelson, D. E., Dong, Q., Van Der Pol, B., Toh, E., Fan, B., Katz, B. P.... & Fortenberry, J. D. (2012). Modèle:Langue. PLOS One, 7(5), e36298.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fortenberry, J. D. (2015). Modèle:Langue. Modèle:Langue, 741-741 (résuméModèle:Pdf).</ref>, le sperme et la prostate<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hou, D., Zhou, X., Zhong, X., Settles, M. L., Herring, J., Wang, L., … & Xu, C. (2013). Modèle:Langue. Modèle:Lien, 100(5), 1261-1269.</ref>

Il existe des liens entre les équilibres microbiens du tractus génital masculin et la santé masculine, ainsi qu'avec la santé sexuelle<ref name="Mandar2013">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mändar, R. (2013). Modèle:Langue. Modèle:Langue, 24 (résumé).</ref> de l'homme (et de ses partenaires sexuels<ref name="MandarSante2013" /> ; voir aussi l'article sur les maladies sexuellement transmissibles).

Plusieurs études ont montré que le sillon coronal abrite un microbiote qui paraît plus stable que celui de l'urètre, mais que sa composition peut notamment être fortement modifiée par la circoncision<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Price, L. B., Liu, C. M., Johnson, K. E., Aziz, M., Lau, M. K., Bowers, J., … & Gray, R. H. (2010) Modèle:Langue. PLOS One, 5(1), e8422.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Price, L., Johnson, K., Rattray, R., Liu, C., Ravel, J., Keim, P., … & Gray, R. H. (2009, Modèle:Langue). Modèle:Langue. Modèle:Langue, QC.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mehta, S. D., Green, S. J., Maclean, I., Hu, H., Bailey, R. C., Gillevet, P. M., & Spear, G. T. (2012). Modèle:Langue. PLOS One, 7(7), e38991.</ref> (l'excision du prépuce est suivie d'une diminution significative des bactéries anaérobies de ce microbiote).

Ce microbiote est encore très mal connu<ref name="Mandar2013" /> : au début des années 2010, malgré un nombre exponentiel de publications récentes sur le microbiote humain, le microbiome génital masculin reste peu exploré : en Modèle:Date-, la base de données PubMed pour environ Modèle:Nombre relatives au microbiome humain, n'en contenait que sept portant sur la caractérisation des communautés microbienne du pénis, quatre sur celles de l’urètre, deux sur la couronne du gland, et une seule sur l'ensemble du tractus génital masculin<ref name="Mandar2013" />.

Le gland doit pouvoir se dégager aussi bien au repos que lorsqu'il est en érection pour assurer une hygiène correcte chez l'adulte. Chez le petit garçon, le décalottage est inutile voire dangereux du fait de l'immaturité du prépuce. Les sécrétions blanchâtres sont normales.Modèle:Référence souhaitée

Pathologies

Les pathologies les plus fréquentes sont des dermatoses<ref>Parent D (1999) Les dermatoses des organes sexuels masculins externes: gland du pénis et prépuce. Dermatologie actualité.</ref>. La couronne du gland peut présenter des excroissances dites végétations ou Modèle:Citation qui sont en réalité des papillomes.

Un problème de plus en plus fréquent est l'hypospadias qui est une malformation congénitale, généralement due à l'exposition Modèle:Langue de l'embryon ou du fœtus mâle à un ou plusieurs perturbateurs endocriniens. Il en existe de nombreuses formes, éventuellement traitées par une opération chirurgicale.

Une perte de sensibilité (éventuellement insensibilisation totale) du gland peut être induite par Modèle:Citation<ref>MARMOR, J. (1981). L'impuissance et les troubles éjaculatoires. Sexologie Contemporaine, 317.</ref>.

Une hypersensibilité du gland du pénis peut être cause d'éjaculation précoce<ref>Bonierbale M. (2013) Évolution des concepts de l'éjaculation précoce: répercussions sur la pratique. Sexologies, 22(2), 49-55.</ref>.

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

Liens externes

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