Glisolles
Modèle:Infobox Commune de France
Glisolles<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Ses habitants sont appelés les Glisollois.
Géographie
Localisation
Glisolles est une commune du Centre du département de l'Eure. Elle appartient à la région naturelle du pays d'Ouche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est limitée à l'est par La Bonneville-sur-Iton, au sud, par Gaudreville-la-Rivière, à l'ouest, par La Croisille et au nord par Ferrières-Haut-Clocher.
Lieux-dits et écarts
Glisolles est constituée d'un bourg et de cinq lieux-dits : le Bois du Chêne, la Bretonnière, le Bois des Fortières, le Bois d'Oissel, Oissel-le-Noble (ancienne commune rattachée en 1808 à Ferrières-Haut-Clocher<ref>François de Beaurepaire, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>) et Grenieuseville (ancienne commune rattachée en 1808<ref>François de Beaurepaire, Modèle:Op. cit., p. 117.</ref>), littéralement « domaine rural grigneux », c'est-à-dire qui grigne « fait la grimace » → « triste domaine » c'est-à-dire « où le sol ridé est difficile à labourer » (homonymie avec Grigneuseville, Seine-Maritime).
Hydrographie
Glisolles est bordée par le Rouloir.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Evreux Ville », sur la commune d'Évreux, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Glisolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,6 %), forêts (39,7 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), prairies (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Ecclesiola dès 705, puis Iglisoles en 1130 (charte du roi Henri Ier d’Angleterre)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Glisoliæ en 1200 (Gallia christiana), Gliseulles en 1201 (charte de la Noë), Glesol vers 1203 (charte de Luc, évêque d’Évreux), Glissoliæ en 1207 (charte de Philippe Auguste), Glesoles en 1274 (ch. de Saint-Étienne de Renneville), Grisolles en 1469, Grisselles en 1523, Grisolles en 1782<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ecclesiola au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du bas latin ecclesiolas, dérivé en -olas, probablement un diminutif du latin ecclesia, qui a donné le mot français Modèle:Page h'<ref>François de Beaurepaire, Modèle:Op. cit..</ref>, Iglisoles en 1130 avec le suffixe diminutif -olle<ref>Stéphane Gendron - 2003 - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 145.</ref>. Dans les diminutifs, la voyelle initiale a tendance à disparaître, d'où Glisolles<ref>Jacques Cellard, Éric Vial - 2017 - Trésors des noms de famille, des noms de villes et de villages - Modèle:ISBN.</ref>.
Le passage de /e/ à /i/, puis son amuïssement, s'explique par l'accentuation différente de celui d' ecclesia.
La signification en est donc : la « petite église ». Le -s qui fait penser à un pluriel est purement factice et arbitraire comme ça arrive souvent en toponymie française ; il ne faut pas lui attribuer le sens du pluriel.
Homonymie avec les nombreux Modèle:Page h' et Modèle:Page h'.
Histoire
La seigneurie de Glisolles appartient aux {{#switch: XVII
| e | er | = {{#switch: XVII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
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}}
}} aux familles de Boullenc, puis de Longueil. À la mort, en 1731, de Jean René de Longueil, président à mortier au Parlement de Paris, elle est vendue au banquier et financier Samuel Bernard. La seigneurie, puis le château de Glisolles se transmettent dans la descendance de celui-ci jusqu'en 1926.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame
- Ancien château de Glisolles<ref>Le Journal de Rouen du 7 mars 1938 [1], coordonnées des ruines Modèle:Coordonnées
.</ref>, bâti au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le président Bernard de Boulainvilliers, petit-fils du banquier et financier Samuel Bernard. Le château se composait d'un vaste corps de logis élevé en brique et pierre sur onze travées et deux niveaux, surmontés d'un comble en brisis. Sur chaque façade, la travée centrale était marquée par un avant-corps tout en pierre et plus élevé, surmonté d'un petit fronton triangulaire. Sur son côté nord, le château était prolongé par une aile plus basse en retour côté cour, comportant, notamment une chapelle. Le château se trouvait au fond d'une terrasse surplombant le bourg de Glisolles sur son flanc nord, en bordure de la forêt. La fille du président de Boulainvilliers, Anne Marie Louise Bernard de Boulainvilliers, épouse en 1779 [[Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre|Gaspard Paulin, Modèle:4e duc de Clermont-Tonnerre]]. Le château reste dans leur descendance, la branche ducale de la maison de Clermont-Tonnerre, jusqu'à sa vente en 1926 par Aimé François Philibert de Clermont-Tonnerre, le [[Duché de Clermont-Tonnerre|Modèle:8e duc de Clermont-Tonnerre]]. Revendu en 1931, il est acheté par un marchand de biens qui morcelle le domaine. Repris un temps par La Renaissance Sanitaire, les travaux sont interrompus. En 1938, l'édifice à l'abandon est acheté par la Société nationale des constructions aéronautiques du Nord pour y entreposer ses archives aéronautiques<ref>Les avions Potez, Jean Louis Coroller</ref>. Un entrepôt est alors édifié dans la cour d'honneur, où un stock de carburant est entreposé pendant la drôle de guerre. Des militaires britanniques en fuite devant l'ennemi en juin 1940 ayant décidé de brûler ce stock de carburant, le feu se communique au château, qui brule entièrement. En 1956, ses murs étaient encore debout, presque intacts. Il n'en subsiste plus aujourd'hui que quelques fragments.
- Chapelle sépulcrale de la Maison de Clermont-Tonnerre, de style néo-classique, bâtie face au portail de l'église.
- L'intersection du Modèle:49e parallèle nord et du Modèle:1er méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
Personnalités liées à la commune
- René de Longueil, marquis de Maisons, président au Parlement de Paris, seigneur de Glisolles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Jean-René de Longueil, marquis de Maisons, seigneur de Glisolles, président au Parlement de Paris, mort en 1731, descendant du précédent ;
- Samuel Bernard, banquier et financier, comte de Coubert, seigneur de Glisolles qu'il achète à la famille de Longueil ;
- Gabriel Bernard de Rieux président au Parlement de Paris, fils du précédent, est seigneur de Glisolles après son père, de 1739 à sa mort, en 1745 ;
- Anne Gabriel de Boulainvilliers, fils du précédent, aussi président au Parlement de Paris, fait reconstruire, de 1746 à 1752 le château de Glisolles ;
- Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre, gendre du précédent, est colonel de cavalerie avant la Révolution et commande un régiment de son nom, les dragons de Clermont-Tonnerre, pendant son émigration dans l'armée de Condé. Il est après la Révolution le quatrième duc de Clermont-Tonnerre, prince romain, pair de France, lieutenant général des armées du roi <ref>Encyclopédie des gens du monde: répertoire universel des sciences, des lettres et des arts; avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivans, Artaud de Montor, Librairie de Treuttel et Würtz, 1836, v. 6, p.186.</ref>. Il meurt au château de Glisolles en 1842.
- Aimé Marie Gaspard de Clermont-Tonnerre, son fils, Modèle:5e duc de Clermont-Tonnerre, est mort le Modèle:Date au château de Glisolles. Sous la Restauration, il est Lieutenant général des Armées du Roi, Pair de France, ministre de la Marine, puis ministre de la Guerre. Retiré de la vie publique sous Louis-Philippe, il est sous le second Empire maire de Glisolles et conseiller général du canton de Conches-en-Ouche.
- Gaspard Louis Aimé de Clermont-Tonnerre, son fils, Modèle:6e duc de Clermont-Tonnerre, lui succède comme maire de Glisolles et comme conseiller général, jusqu'à sa mort, en 1889.
- Élisabeth de Clermont-Tonnerre, épouse divorcée du Modèle:8e duc de Clermont-tonnerre, est une femme de lettres et noble française, surtout connue pour son œuvre littéraire et sa longue relation avec Natalie Clifford Barney. Surnommée « la duchesse rouge », ou « Lily » dans le cercle familial, elle écrivait sous son nom de femme mariée, Élisabeth de Clermont-Tonnerre, ou sous celui d'Élisabeth de Gramont. Elle est inhumée à Glisolles, dans la chapelle privée des Clermont-Tonnerre.
Patrimoine naturel
La forêt d'Évreux (dont une partie se trouve comprise sur le territoire de la commune), est en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:...