Grégoire V
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Modèle:Infobox Prélat catholique Le pape Modèle:Noble- est né en 973, probablement à Stainach sur l'Enns, dans la marche de Styrie (actuellement en Autriche). Un prince de la dynastie franconienne, fils du duc Othon de Carinthie, il est nommé pape par Modèle:Noble qu'en retour il couronne empereur du Saint-Empire. Son pontificat dure du Modèle:Date au Modèle:Date.
Biographie
Origines
Modèle:Noble-, nom d'origine Bruno de Carinthie (en Modèle:Lang-de), est originaire de Stainach en Styrie, une résidence de son père Othon de Worms et de son épouse Judith, fille du duc Modèle:Noble. Son père, nommé duc de Carinthie en 978, est un petit-fils de l'empereur Modèle:Noble dont il porte le prénom. C'est aussi le cousin d'Modèle:Noble, élu roi des Romains en 983 et sacré empereur en 996.
Bruno est le deuxième fils du couple ; son frère aîné Henri est le père du futur empereur Modèle:Noble. Son frère cadet Conrad succédait à leur père en tant que duc de Carinthie en 1004.
Désignation au pontificat
Bruno est éduqué à Worms par l'archevêque Willigis de Mayence avec un autre professeur qui était Johannes Philagathos, qui deviendra Modèle:Noble-, considéré comme antipape (997 à 998).
Il exerce d'abord comme vicaire à Worms et accompagne en Modèle:Date-, en tant que vicaire de la cour royal, avec l'archevêque Willigis et l'évêque Hildebold, son roi et cousin Modèle:Noble- durant son premier voyage à Rome. En effet, il se rend en Italie afin de se faire couronner, mais aussi pour répondre à l'appel à l'aide du pape Modèle:Noble, agressé et chassé de Rome par le préfet Crescentius et ses partisans. Le pape Modèle:Noble- meurt début Modèle:Date-. Modèle:Noble- n'est pas encore à Ravenne lorsqu'il désigne comme candidat au titre de souverain pontife, son parent et chapelain privé, Bruno de Carinthie, et le fait accompagner par l'archevêque de Mayence Willigis et l'évêque Hildebold jusqu'à Rome. Il y est reçu avec honneur et élu par le clergé et le peuple. Il est consacré pape le Modèle:Date et prend le nom de Modèle:Noble-, en hommage à Modèle:Noble, l'un des Pères de l'Église<ref>« Modèle:Noble- » (Encyclopédie italienne - 1933.</ref>. Il est le premier pape d'origine germanique à recevoir la tiare papale<ref name="Althoff176">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Gerd Althoff, Die Ottonen, Königsherrschaft ohne Staat Modèle:P..</ref>. À Modèle:Unité, il est le Modèle:138e pape reconnu par l'Église catholique romaine<ref>Annuario pontificio.</ref>.
Pontificat
Les premières semaines de son pontificat sont principalement orientées dans les préparatifs pour le couronnement d'Modèle:Noble-, qui a lieu des mains de Modèle:Noble-, le Modèle:Date, jour de l'Ascension. Le lendemain, grâce à l'intervention de Modèle:Noble-, Modèle:Noble- pardonne à Crescentius, le préfet de la ville, qui avait été condamné à l'exil.
Au milieu de l'agitation des cérémonies du couronnement, sont convoqués un synode à Pavie et un concile à Rome : ils se distinguent par le fait, qu'en raison de la coopération étroite entre l'empereur et le pape, apparaît une coprésidence du synode et la double signature des décrets<ref>« Modèle:Noble- » (Encyclopédie italienne).</ref>. Lors du concile de Rome, les principales discussions portent sur le grand schisme d'Orient qui a commencé en 991<ref>Venance Grumel, « Les préliminaires du schisme de Michel Cérulaire ou la question romaine avant 1054 », Revue des études byzantines, no 10, 1952, pp. 5-23.</ref>, lors du concile de Reims<ref>Pons Augustin Alletz, Dictionnaire portatif des conciles.</ref>. Quand l'empereur, en Modèle:Date-, quitte l'Italie, il confie au marquis de Tuscia et Conrad Hugues, comte de Spolète et de Camerino, la tâche de soutenir militairement le pape. Il donne à Conrad, sept comtés de la Pentapole, sur lesquels, la souveraineté du pape et de l'empereur n'est pas clairement accordée.
Le nouveau pape diffère par sa conduite exemplaire. Les croyants placent de grands espoirs en lui, car la fin du premier millénaire approche, avec les nombreuses craintes d'un jugement de Dieu et le souci de la fin du monde réunis.
Éviction et retour de Modèle:Noble-
Dans les derniers jours du mois de Modèle:Date-, quelques mois seulement après avoir été gracié par l'empereur Modèle:Noble-, l'ancien préfet, Crescentius entreprend de faire chasser Modèle:Noble- de Rome. Celui-ci fuit à Spoleto. Crescentius complote avec l'archevêque de Plaisance et l'ancien conseiller de Théophano, Jean Philagathos, et fait élire ce dernier (considéré actuellement comme antipape) sous le nom de Modèle:Noble.
La révolte de Crescentius est définitivement écrasée par Modèle:Noble-, qui marche une fois de plus sur Rome, en Modèle:Date-. Crescentius est décapité. Modèle:Noble- s'enfuit, mais les troupes impériales le pourchassent puis le capturent, lui coupent le nez et les oreilles, lui arrachent la langue et l'aveuglent, l'empêchant ainsi d'écrire et l'humilient publiquement devant Modèle:Noble- et Modèle:Noble-, avant de l'enfermer dans un monastère romain. Modèle:Noble- est, par la suite, envoyé dans le monastère de Fulda, en Germanie, où il meurt vers 1001 (ou 1013, selon certaines sources<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>). Modèle:Noble- reprend son siège à Rome, mais le châtiment exemplaire, à l'encontre de Modèle:Noble- et Crescentius, leur vaut la malédiction de l'ermite Nil de Rossano<ref>Dictionnaire des papes.</ref>.
Grégoire meurt à Rome, le Modèle:Date, probablement de paludisme à l'âge de Modèle:Unité. Selon certains, il pourrait avoir été empoisonné. Il est enterré dans les tombes papales dans l'antique basilique Saint-Pierre, à côté d'Modèle:Noble-, qui est le seul empereur du Saint-Empire romain à mourir à Rome et à être enterré dans l'antique basilique vaticane.
Références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}« Modèle:Noble- » (Encyclopédie italienne - 1933.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Noble- » - Encyclopédie des Papes - Wolfgang Huschner (2000).
- Ivan Gobry, Dictionnaire des papes Extraits sur Google Books.