Grand'Combe-Châteleu

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Modèle:Infobox Commune de France

Grand’Combe-Châteleu est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Les habitants de Grand’Combe-Châteleu sont appelés les Beugnons et les Beugnonnes, en référence au nom du ruisseau parcourant le fond de la vallée : le Beugnon.

Géographie

Le territoire communal est très important ; il est composé de vastes forêts aux sombres résineux, de prés alliant toutes les gammes de vert et des sources, des biefs, des ruisseaux. Le village est surplombé par le mont Châteleu qui culmine à Modèle:Nombre, d’où l’on découvre une vue sur le val.

Le cœur du village se situe sur la hauteur, avec son église et son cimetière.

Hameaux

Communes limitrophes

Hydrographie

Le village s’étend dans deux combes, l’une traversée par le Doubs, l’autre par le Theverot, torrent capricieux et par le légendaire Beugnon. Le Beugnon est un petit ruisseau qui prend sa source dans une ferme du bas de Grand'Combe-Châteleu et qui après avoir traversé une partie du village se jette dans le Theverot. La légende dit que celui qui boit au Beugnon perd la raison. Le Beugnon est actuellement canalisé sur une grande partie de son cours.

Toponymie

Grand Combe en 1590 ; devient Grand-Combe-Châteleu le Modèle:Date-<ref name="Courtieu, 1984">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Combe : « vallée, replat d'une vallée ».

Urbanisme

Typologie

Grand'Combe-Châteleu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morteau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,9 %), prairies (40,5 %), zones urbanisées (6,1 %), zones humides intérieures (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

L’histoire du val de Morteau remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La commune fut créée le Modèle:Date- sous le nom de Grand’Combe de Morteau, tel qu'illustré sur la carte de Cassini. Ce n'est ensuite qu'en 1937 que la commune prit le nom actuel de Grand’Combe-Châteleu.

Politique et administration

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|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Le travail du bois représente une activité importante et artisanale. Le fromage, fabriqué sur place, ainsi que les différentes productions de fumé jouissent d’une excellente réputation.

Lieux et monuments

Ce village rural, essentiellement agricole par le passé, possède un riche patrimoine bâti ancestral qui lui permet de bénéficier du label de Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté.

  • L'église Saint-Joseph. bâtie au lieu-dit Rossignier de 1674 à 1676 par Pierre Moyse et consacrée en 1679, le certificat de cette consécration par l'archevêque Antoine-Pierre de Grammont est conservé dans un étui en fer blanc. Son chœur fut organisé en 1736 et 1739, son clocher-porche ajouté en 1767<ref name="Courtieu, 1984" />. Elle renferme une Sainte-Madeleine, du peintre Auguste Charpentier (1813-1880), datée de 1837. Il fut donné en 1850par le chanoine Boillot, curé de l'église de la Madeleine de Besançon.
  • Trois chapelles recensées dans la base Mérimée<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> dont deux peuvent être ouvertes sur demande.
  • Toutes les fontaines sont conservées en eau (plus d’une dizaine).
  • La vallée du Doubs avec le Défilé du Coin de la Roche.
  • De nombreux sentiers de randonnées et des plantes rares sont à découvrir.
  • Le ski de randonnée est pratiqué et des remonte-pentes sont installés, dont deux au village.

Personnalités liées à la commune

Jean-Claude Bouquet (Grand’Combe-Châteleu 1819 - Paris 1885) est un mathématicien français qui travailla sur les fonctions doublement périodiques. Il naquit dans un hameau de Grand’Combe-Châteleu, le Pont de la Roche. Bouquet fit ses études à Lyon et fut admis au concours d’entrée à l’École normale supérieure en 1839. Il soutint en 1842 sa thèse de doctorat Sur la variation des intégrales doubles. Il enseigna au lycée de Marseille, à la faculté des sciences de Lyon, puis en classes de mathématiques spéciales à Paris au lycée Condorcet (1852-1858) et au lycée Louis-le-Grand (1859-1867). Il fut ensuite maître de conférence à l’École normale supérieure et répétiteur à l’École polytechnique. Il prit la succession de Joseph-Alfred Serret à la Faculté des sciences de Paris en 1874 et occupa cette fonction jusqu’en 1884. Il fut élu membre de l’Académie des sciences en 1875.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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