Grandeyrolles
Modèle:Infobox Commune de France
Grandeyrolles (Grandeirolas en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Grandeyrollais et Grandeyrollaises.
Géographie
La commune de Grandeyrolles, dont le bourg est situé sur le flanc du Puy de Grandeyrolles, se trouve dans ce que les géographes appellent les pays coupés, c'est-à-dire ceux qui font la jonction entre la riche plaine de la Limagne et les montagnes d'origine volcanique de la chaîne des Puys et des Dores (Puy de Dôme, Puy de Sancy…).
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Elle est comprise entre la Couze Chambon et le ruisseau du ravin de Quinsat, avec un relief extrêmement tourmenté : ravins, promontoires escarpés et rares plateaux sur lesquels se sont établies, de vieille date, de pauvres exploitations, dont les produits étaient fréquemment dévastés par les orages et autres intempéries, vu la déclivité des sols.
Grandeyrolles ne fut donc jamais une commune prospère et sa population resta fort limitée : un maximum de Modèle:Nobr en 1872, un minimum de 49 en 1982. En 2017, elle en compte une soixantaine, auxquels s'ajoutent de nombreux résidents secondaires. Il n'y a plus, dans cette commune, de bâtiments à vendre, tout a été restauré et le village fait désormais l'admiration des nombreux randonneurs qui parcourent ses sentiers réputés.
Sans commerce, (hormis l'auberge du Rivalet, excentrée), sans artisan, la commune est devenue un lieu de villégiature pour ses retraités et pour quelques plus jeunes travaillant à Clermont ou dans les villes avoisinantes.
Modèle:Pertinence contestée
Urbanisme
Typologie
Grandeyrolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,2 %), prairies (16,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
La présence humaine est attestée dans les abris sous roche vers 20 000 à 15 000 Modèle:Av JC, au-dessus du hameau de Thônes-le-Vieux, où plus de Modèle:Nobr archéologiques ont été mises au jour.
L'église Saint-Loup, qui aurait été implantée vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur un très ancien lieu de culte par un baron de Montrognon. Des documents en latin, de 1267, attestent le partage entre deux frères, co-seigneurs de Montaigut-le-Blanc. L'un d'eux a bâti le château en bois dont subsiste, seul, le donjon de la tour de Rognon vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La commune n'a pas été marquée par des faits historiques notables. Elle fut de tout temps plutôt miséreuse mais toujours paisible.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Loup de Grandeyrolles, d'architecture romane, datant de la fin du Modèle:S mini-, Monument historique en raison de son ancienneté. Magnifique couverture en lauzes (réfection en 2002), clocher à peigne. Aurait été fondée par un baron de Montroyon.
- Tour du Modèle:S mini-, dite de Rognon, donjon en pierres, restant d'un château en bois. Trouve son origine dans un partage au sein des seigneurs de Montaigut-le-Blanc vers 1246<ref group="Note">Ce qui explique peut-être que la base Mérimée renseigne la tour de Rognon comme se trouvant dans la commune de Montaigut-le-Blanc. Vérification faite sur la carte IGN (n° 2532E Veyre-Monton) : la tour de Rognon se situe bien sur le territoire de Grandeyrolles.</ref>,<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
- Ancien mur de fortification, érigé pendant les guerres de Religion (?), au-dessus du village de Thônes-le-Vieux.
- Abris sous roche, au-dessus du même village, fouillés par des archéologues clermontois (Desrut et Déret, vers 1938-39), puis par Marie Perpère (CNRS), (vers 1967-69). Près de 200 pièces ont été trouvées : microburin, lames à dos, scies en silex, cupules, sagaie... datant du Magdalénien, fin du Paléolithique (15 à 10 000 av. J.-C.).
Grandeyrolles dans les arts
Grandeyrolles est citée (orthographiée « Grantdeyrolles »<ref group="Note">Il s'agit probablement d'une erreur typographique dans La Résistance et ses Poètes. L'édition originale de La Diane Française orthographie correctement le nom Grandeyrolles.</ref>) dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (Modèle:2e). Modèle:ISBN, Modèle:P.373-375</ref>.
Personnalités liées à la commune
Modèle:Section vide ou incomplète
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes