Gross-Rosen
Modèle:Infobox Camp de concentration Groß-Rosen était un camp de concentration nazi allemand, construit en 1940 en tant que satellite de Sachsenhausen. Il s'agissait au départ d'un camp de travail dont la main-d'œuvre était employée dans les carrières de granite<ref>Gross-Rosen sur le site de l'H.E.A.R.T. avec la liste des responsables du camp.</ref> des environs. Il devint autonome en 1941. Il fut libéré le Modèle:Date par l'Armée rouge. L'une des dépendances de Groß-Rosen était située dans la ville tchécoslovaque de Brunnlitz, camp qui abrita les Juifs de Schindler qui survécurent à l'Holocauste.
Une centaine de sous-camps situés principalement en Basse-Silésie dépendaient du camp de Groß-Rosen.
Un total de 125 000 prisonniers a été interné dans ce camp et 40 000 d'entre eux y sont morts.
Le site de Groß-Rosen, à quelques kilomètres au sud du village de Rogoźnica - à l'origine sur le territoire allemand - est englobé par la Pologne depuis la modification en 1945 de la frontière entre l'Allemagne et la Pologne.
Commandants du camp
Durant la période initiale de Gross-Rosen de fonctionnement comme un sous-camp formel de Sachsenhausen, les deux officiers SS-Lagerführer suivants ont servi de commandant des différents camps, les SS-Untersturmführer Anton Thumann, et SS-Untersturmführer Georg Gussregen. De Modèle:Date- jusqu'à la libération, les fonctionnaires suivants ont servi de commandants entièrement indépendants du camp de concentration de Gross-Rosen :
- SS-Obersturmbannführer Arthur Rodl : Modèle:Date- – Modèle:Date-.
- SS-Hauptsturmführer Modèle:Lien : Modèle:Date- – Modèle:Date-.
- SS-Sturmbannführer Johannes Hassebroek : Modèle:Date- jusqu'à l'évacuation.
Liste des sous-camps de Gross-Rosen
L'expansion la plus ambitieuse du système de Gross-Rosen des camps de travail a eu lieu en 1944 en raison de la demande accélérée du soutien de l'avancement du front.
On estime que leur nombre total a atteint 100 à ce moment selon la liste de leurs destinations officielles<ref name="gross-rosen-filie">Modèle:Lien web</ref>.
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Gross-Rosen dans les marches de la mort
En janvier 1945, le camp devient une étape dans l'évacuation des déportés depuis les camps situés plus à l'Est. Au cours des dernières semaines de janvier, le camp est rapidement surpeuplé en raison de l'arrivée des déportés d'Auschwitz, évacués dans la précipitation à partir du Modèle:Date<ref>D.Blatmann, Les marches de la mort, Modèle:P.</ref> : des baraquements prévus pour Modèle:Nobr en hébergent jusqu'à 400<ref>D.Blatmann, Les marches de la mort, Modèle:P.</ref>.
Évacuation du camp en février 1945
Appuyé sur les instructions de HSSPF du Bohême, envoyées en novembre 1944, Johannes Hassebroek, alors commandant du camp, ordonne l'évacuation du camp à compter du Modèle:Date<ref>D.Blatmann, Les marches de la mort, Modèle:P.</ref>. Cette évacuation s'effectue selon des ordres, diversement exécutés dans les camps satellites, de supprimer tout détenu qui serait susceptible de ralentir la progression<ref>D.Blatmann, Les marches de la mort, Modèle:P.</ref>. L'évacuation des camps satellites se fait par étapes au cours de l'hiver et du printemps 1945 (jusqu'à la veille de la capitulation en fait) : dans un premier temps, elle concerne surtout les camps satellites de l'Est de l'Oder, dont les détenus sont envoyés dans des camps plus à l'Ouest, puis, à partir d'avril, les détenus se trouvant dans des camps de l'Est de l'Elbe, envoyés plus à l'Ouest<ref>D.Blatmann, Les marches de la mort, Modèle:P.</ref>. À partir du moment où ils parviennent à l'Ouest de l'Oder, certains détenus font le voyage en train dans des conditions épouvantables<ref>D.Blatmann, Les marches de la mort, Modèle:P.</ref>.
Prisonniers notables
- Henri Gaillot (1896-1944), résistant belge.
- François Vallée (1912-1944), résistant français, Compagnon de la Libération.
- Rose Warfman (1916-2016), résistante française.
- Adolphe Rabinovitch (1918-1944), résistant français d'origine russe.
- Claude Malraux (1920-1944), résistant français.
- Robert-Hugues Lambert (1908-1945), déporté pour homosexualité, mort le Modèle:Date-.
Galerie
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Entrée du camp
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Entrée du camp et Potence
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Crématoire du camp
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Cuisine du camp
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Mémorial du camp
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Mémorial du camp
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Monument à l'entrée du camp
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Musée du camp situé dans l'ancienne cantine des SS
Articles connexes
- Karl Babor (1918-1964), médecin SS officiant dans le camp de Gross-Rosen
- Liste des camps de concentration nazis
Bibliographie
- Daniel Blatman, Les Marches de la mort. La dernière étape du Génocide nazi, été 1944-printemps 1945, traduit par Nicolas Weill, publié avec le concours de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Fayard, Paris 2009, Modèle:ISBN