Hécatombe
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Une hécatombe (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang) désigne à l'origine, en Grèce antique, un sacrifice religieux de cent bœufs. Il faut cependant nuancer ce fait, car les cités grecques qui n'étaient pas assez aisées pour se permettre le sacrifice de cent bœufs pouvaient en sacrifier moins. Une autre possibilité de couper au sacrifice de ces cent bœufs était de sacrifier d'abord un bœuf et de poursuivre ensuite avec quatre-vingt-dix-neuf victimes de moindre coût.
Le mot vient en effet de Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « cent » et Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « bœuf », et il donne son nom au mois durant lequel on pratiquait ce rituel, Hécatombéon. Très tôt, le mot s'étend aussi à tout grand sacrifice, indépendamment du nombre de victimes et de l'animal. Ainsi, on trouve dans l'Iliade une hécatombe de douze bœufs, une autre de cinquante béliers, et dans l'Odyssée une de quatre-vingt-un bœufs.
Le rituel est décrit de manière quasiment immuable par Homère : Modèle:Citation bloc
Le mot hécatombe est apparu dans la langue française au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec un sens similaire à celui du grec (sacrifice d'un grand nombre d'animaux). Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on l'emploie de plus en plus pour désigner le « massacre d'un grand nombre de personnes ». De nos jours, il peut avoir divers sens figurés n'ayant plus aucun rapport avec la mort (hécatombe de candidats recalés à un examen, hécatombe de clubs de Ligue 1 en ligue des champions, etc.).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jean-Pierre Vernant et Marcel Detienne, La Cuisine du sacrifice en pays grec, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1979.