Hélène Missoffe

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Hélène Missoffe, née Hélène de Mitry le Modèle:Date de naissance- dans le [[9e arrondissement de Paris|Modèle:9e de Paris]] et morte le Modèle:Date de décès- dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]], est une femme politique française. Elle est secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale dans le deuxième gouvernement de Raymond Barre, de Modèle:Date- à Modèle:Date-.

Biographie

Jeunesse et formation

Fille du comte Emmanuel de Mitry et de Marguerite de Wendel, fille de l'industriel et homme politique François de Wendel et une des héritières de la famille de Wendel, Hélène de Mitry épouse après la Seconde Guerre mondiale François Missoffe. Elle donne naissance à huit enfants, dont la femme politique Françoise de Panafieu<ref name="WW">« Hélène Missoffe », whoswho.fr.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après avoir participé des années 1950 aux années 1970 à plusieurs associations de parents d’élèves, Hélène Missoffe reprend ses études et obtient un diplôme de bibliothécaire d’État<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière politique

Députée et conseillère de Paris

Lors des élections législatives de 1973, Hélène Missoffe est la suppléante de son mari François Missoffe dans le [[Vingt-quatrième circonscription de Paris de 1958 à 1986|Modèle:24e circonscription de Paris]].

Elle devient députée UDR de Paris le Modèle:Date- après la démission de son mari, en mission prolongée pour le gouvernement en Asie. À l'Assemblée, Hélène Missoffe rejoint la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales. Elle rapporte différents projets de loi sur la maternité, la condition féminine et le travail féminin à temps partiel.

Initialement réticente à voter la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, elle engage sa « responsabilité personnelle » en faveur du vote de la loi Veil à l'Assemblée. Elle vote aussi la loi portant réforme du divorce en 1975<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, elle est membre de la délégation française à l’Assemblée générale des Nations unies<ref name=":0" />.

Au sein de l'UDR, elle devient secrétaire nationale à l'action féminine puis, en 1975, déléguée nationale chargée des affaires sociales, familiales et culturelles. Elle rejoint le RPR après sa création en 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1977, elle est élue au Conseil de Paris dans le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e]], mais en démissionne en 1979 pour laisser son siège à sa fille Françoise de Panafieu, qui était son assistante parlementaire<ref>Matthieu Jeanne, « Paris, un enjeu capital », novembre 2009.</ref>.

Secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé

En 1977, elle entre dans le gouvernement de Raymond Barre comme secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Simone Veil. Elle occupe ses fonctions jusqu'au remaniement ministériel du Modèle:Date-, consécutif aux élections législatives tenues les 12 et Modèle:Date- précédents.

Députée et sénatrice

Hélène Missoffe est réélue députée dans sa circonscription le Modèle:Date- avec 55,4 % des voix. Lors des élections législatives de 1981, elle est à nouveau réélue avec 52,4 % des suffrages exprimés au second tour<ref name=":0" />. Elle est réélue conseillère de Paris en 1983.

Élue au conseil régional d'Île-de-France en 1981, elle en est la vice-présidente de 1982 à 1986<ref>Modèle:Article.</ref>.

Lors du mouvement pour l'école libre en 1984, elle préside l'association parlementaire pour la liberté de l'enseignement (APLE), qui milite contre le projet de loi Savary<ref>Modèle:Article.</ref>.

Faute de place éligible sur la liste RPR aux élections législatives à Paris en 1986, Hélène Missoffe obtient une investiture dans le Val-d'Oise aux côtés de Jean-Pierre Delalande. Sa nomination est mal accueillie par certains élus de droite locaux, qui protestent en présentant deux listes dissidentes. Hélène Missoffe est cependant élue députée le Modèle:Date-<ref name=":0" />.

Le Modèle:Date-, elle se démet de son mandat de députée après sa victoire aux élections sénatoriales dans le Val-d’Oise<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle rejoint le groupe du RPR au Sénat, dont elle devient la vice-présidente, et siège à la commission des Affaires sociales<ref name=":1" />.

Elle renonce à se représenter en 1995 et quitte la vie politique<ref name=":1" />.

Décoration

Hommages

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Alain Missoffe et Philippe Franchini, Femmes de fer, Tallandier, 2020.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

  • Fiche sur le site de l'Assemblée nationale
  • Fiche sur le site du Sénat

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