Hans von Aachen

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Hans von Aachen (Cologne, 1552 – Prague, Modèle:Date) est un peintre maniériste allemand.

Biographie

Né dans une famille originaire de la ville d'Aix-la-Chapelle (Aachen), d'où son nom, il devient très tôt élève du peintre flamand E. Jerrigh<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

À partir de 1574, il poursuit ses études en Italie, à Florence, où il peint divers portraits, à Rome puis à Venise<ref>Modèle:Ouvrage</ref> auprès du Tintoret pour assimiler son savoir-faire, à la source de son maniérisme.

Il retourne en Allemagne vers 1588, où il se taille une bonne réputation de portraitiste auprès des marchands de Cologne, de la maison ducale de Munich et de la famille du banquier Fugger à Augsbourg.

En 1592, il fait à Prague le portrait de l'empereur Rodolphe II et devient peintre de la cour impériale tout en menant une carrière diplomatique. En 1594, il est anobli. En 1596, il épouse la fille d'un grand musicien flamand, Roland de Lassus et à partir de 1601, il s'installe définitivement à Prague ou il meurt en 1615<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Il s'est spécialisé dans la peinture historique, c'est-à-dire les représentations religieuses, mythologiques et allégoriques<ref name=":0" />,<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Ainsi le Triomphe de la vérité, est typique de sa peinture maniériste, à la fois par sa perfection technique et par sa composition. De plus, Aachen a plusieurs fois abordé les thèmes mythologiques et allégorique en représentant des nus féminins comme dans Bacchus, Cérès et Cupidon au Kunsthistorisches Museum de Vienne<ref name=":1" />. Les nus en poses élégantes, modelés comme avec désinvolture, dégagent un fort caractère érotique, caractéristique du goût de l'empereur Rodolphe<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Son style est une combinaison de maniérisme florentin, de chaudes couleurs vénitiennes et de naturalisme flamand.

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Œuvres

Non datés ou dates à rechercher

Galerie

Notes et références

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Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nicole Dacos, Spranger e i pittori rudolfini, Milan, Fratelli Fabbri, 1966.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eliška Fučíková, « Über die Tätigkeit Hans von Aachens in Bayern », Münchner Jahrbuch der bildenden Kunst / hrsg. v. d. Staatlichen Kunstsammlungen u. d. Zentralinstitut für Kunstgeschichte in München. 21.1970, Modèle:P..
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Teréz Gerszi, « Beitrage zur Kunst des Hans von Aachen », Pantheon, 29, 1971.
  • Teréz Gerszi, « Contribution à l’art des peintres allemands de la cour Rodolphe II », Bull. du Mus. nat. hongrois des B.- A., 1958.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rüdiger an der Heiden, « Die Porträtmalerei des Hans von Aachen », Jahrbuch der Kunsthistorischen Sammlungen in Wien / Kunsthistorische Sammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses, Wien, N.F. 30=66.1970, Modèle:P..
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hans-Jochen Ludwig, Die Türkenkrieg-skizzen des Hans von Aachen für Rudolf I, 1977.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. Neumann, « L’arte alla corte di Rodolfo II », Emporium, no 63, 1957.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rodolfo Pallucchini, La pittura veneziana del Seicento, Venezia, Alfieri ; Milan, Electa, 1981.
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Liens externes

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