Heitor Villa-Lobos

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique classique (personnalité)

Heitor Villa-Lobos<ref>Parfois orthographié « Hector ».</ref> est un compositeur brésilien né à Rio de Janeiro le Modèle:Date et mort dans la même ville le Modèle:Date.

Biographie

[[Fichier:Plaque Heitor Villa-Lobos, 11-13 place Saint-Michel, Paris 6.jpg|vignette|Plaque aux n°11-13 place Saint-Michel ([[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e arrondissement de Paris]]), où il vit de 1923 à 1930.]] Il commence la musique avec son père, écrivain et violoncelliste amateur<ref name="Baker">Modèle:Ouvrage</ref>. À la mort de son père lorsqu'il a 12 ans (1899), il trouve accueil auprès de son grand-père, bibliothécaire, écrivain et mélomane d'une vaste culture. Villa-Lobos apprend le piano, le violoncelle, la clarinette et la guitare – son instrument de prédilection. Le jeune musicien, plutôt autodidacte, découvre sa passion auprès des musiciens de rue. À l'âge de Modèle:Unité, en 1903, il décide de s'enfuir de chez lui et va parcourir le Brésil, plus particulièrement les régions du Nordeste, recueillant au cours de son errance d'authentiques chants traditionnels. Modèle:Référence souhaitée Il gagne alors sa vie en jouant dans les cafés et les restaurants<ref name="Baker"/>. Il effectue d'autres voyages semblables par la suite, bien qu'il entretienne un voile de mystère autour de ceux-ci ; son propre témoignage concernant des aventures avec des tribus cannibales du Nord-est est sujet à caution.

Par la suite, il étudie à l'institut national de musique de Rio de Janeiro, bien que sa musique ne se soit jamais conformée à aucune norme académique. Comme Villa-Lobos le dit bien des années plus tard : Modèle:Référence souhaitée Et aussi : Modèle:Référence souhaitée

Après un autre voyage ethno-musicologique au cœur de l'Amazonie en 1912, Villa-Lobos revient à Rio de Janeiro. C'est là, le Modèle:Date, qu'il capte l'attention de cette ville en donnant un concert de sa musique nouvelle. Il fait sensation. Arthur Rubinstein est conquis ; il se fait son interprète<ref name="Baker"/> et lui amène des mécènes. En 1923, il attire suffisamment à lui les faveurs des officiels pour obtenir une bourse pour étudier à Paris<ref name="Baker"/>. Il y découvre les richesses de l'Europe. Il réside au 13 Place Saint-Michel dans le Modèle:6e arrondissement de Paris où une plaque en perpétue le souvenir. À son retour en 1930<ref name="Baker"/>, Villa-Lobos entame une grande carrière politique et pédagogique et il est nommé directeur de l'éducation musicale de Rio de Janeiro. Tout en continuant la composition, il prend en charge la vie musicale de son pays (organisation de l'enseignement musical dans les écoles et maternelles, préparation des concerts…). Il fonde également le conservatoire national de chant orphéonique (1942)<ref name="EM"/>,<ref name="Baker"/> et l'Académie brésilienne de musique (1946) dont il est le président jusqu'à sa mort<ref name="EM"/>et qu'il fait la détentrice de ses droits de compositeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1944, invité par Leopold Stokowski<ref name=":0">Pierre Vidal, livret du coffret Villa-Lobos par lui-même Modèle:P., EMI CSZ 7 677229 2, Modèle:OCLC.</ref>, Villa-Lobos effectue un voyage aux États-Unis (Los Angeles, Boston, New York)<ref name="Baker"/> pour diriger ses œuvres, obtenant un succès critique et même un certain succès populaire. D'importantes œuvres sont commandées par des orchestres américains et il écrit même une musique de film pour Hollywood, pour le film Vertes Demeures (1959). Les années 1940 sont pour lui une période de triomphe international. Comme compositeur et comme chef d'orchestre, Villa-Lobos est célébré de Los Angeles à New York et Paris. En 1957, pour son soixante-dixième anniversaire, le Brésil institue l'« année Villa-Lobos ».

Il meurt, le Modèle:Date- à Rio de Janeiro, ville de son cœur, laissant environ Modèle:Unité de tous styles, avec Modèle:Unité, Modèle:Unité à cordes, des opéras, des ballets, des suites, des poèmes symphoniques, des concertos, des œuvres vocales, des pièces pour piano, de la musique religieuse et des musiques de film.

Villa-Lobos, en plus d'être un grand compositeur se distingue aussi par ses qualités de pédagogue. Le système d'apprentissage de la musique conçu par le compositeur, basé sur la riche culture musicale brésilienne, et prenant ses racines dans un patriotisme profond et toujours explicite, a servi de modèle éducatif pour l'apprentissage de la musique au Brésil. Il a en outre composé de la musique chorale pour de grands chœurs d'enfants des écoles, souvent adaptée du folklore. Il a légué au Brésil d'aujourd'hui, même au sein des nouvelles générations élevées avec les écoles de samba ou MTV, un sentiment profond de fierté et d'amour pour lui, mêlé de semblables sentiments pour leur pays.

Œuvres majeures

Fichier:Bust of Heitor Viilla-Lobos in Brasília, Brazil 1.jpg
Buste d'Heitor Villa-Lobos à Brasília.

Villa-Lobos est un compositeur extrêmement prolifique, bien qu'il ait probablement exagéré le nombre d'œuvres qu'il a écrites, de nombreux ouvrages étant des arrangements de pièces précédentes. À la fin de sa vie en particulier, Villa-Lobos a fait beaucoup de réécriture. Son catalogue approche les Modèle:Nb<ref name="EM">Modèle:Ouvrage</ref>.

Son style est unique, et combine des influences européennes, notamment celle de J.-S. Bach, compositeur favori de Villa-Lobos, avec des sources de musique traditionnelle brésilienne.

Les œuvres ci-dessous représentent son héritage musical. À l'exception des ouvrages perdus, elles sont fréquemment jouées dans les récitals et les concerts partout dans le monde et aussi enregistrées sur CD. À l'exception également du Nonetto et des opéras. Même les symphonies sont maintenant disponibles dans un enregistrement intégral.

L'ouvrage le plus populaire de Villa-Lobos est la Bachiana brasileira n° 5, pour voix et Modèle:Unité, mais également jouée par beaucoup d'autres formations instrumentales. La musique pour guitare seule, comprenant les préludes, les études et le Choro 1 venant en deuxième dans les œuvres les plus populaires. La musique la plus importante est contenue dans les Choros, les Bachianas brasileiras et la série de quatuors à cordes, ainsi que dans de nombreuses pièces pour piano solo Modèle:Incise très prisées par les pianistes et le public. Des musiciens de jazz jouent sa musique<ref>Gato Barbieri, Bachianas brasileiras, dans The Third World, enregistré en novembre 1969.</ref>.

Œuvres pour orchestre

Bachianas brasileiras
Chôros
Concertos
  • Suite pour piano et orchestre (1913)
  • Concerto pour violoncelle Modèle:N° (1915)
  • Momoprécoce, fantaisie pour piano et orchestre (1921)
  • Fantasia de Movimentos Mistos pour violon et orchestre (1921)
  • Ciranda das Sete Notas pour basson et orchestre à cordes (1933)
  • Concerto pour piano Modèle:N° (1945)
  • Concerto pour piano Modèle:N° (1948)
  • Concerto pour piano Modèle:N° (1952-57)
  • Concerto pour piano Modèle:N° (1952)
  • Concerto pour piano Modèle:N° (1954)
  • Fantaisie pour saxophone soprano, trois cors et cordes (1948)
  • Concerto pour guitare (1951)
  • Concerto pour harpe (1953)
  • Concerto pour violoncelle Modèle:N° (1953)
  • Fantaisie pour violoncelle et orchestre
  • Concerto pour harmonica
  • Concerto grosso pour quatuor à vent et ensemble à vent (1959)
  • Les Chôro Modèle:N° et Bachiana Modèle:N° sont aussi des pièces concertantes pour piano et orchestre
Symphonies
Ballets
  • Amazonas, ballet et poème symphonique (1917)
  • Uirapuru, ballet (1917)
  • Dança Frenética (1918)
  • Dança dos Mosquitos (1922)
  • Caixinha de Boas Festas, poème symphonique et ballet (1932)
  • Dança da terra, ballet (1939)
  • Mandu-Cárárá, Profane Cantata, ballet d'enfants pour chœur mixte, chœur d'enfants et orchestre (1940)
  • Rudá, poème symphonique et ballet (1951)
  • Gênesis, poème symphonique et ballet (1954)
  • Emperor Jones, ballet (1956)
Musique de film
  • O Descobrimento do Brasil (1938)
  • Argila (1940)
  • Green Mansions (1959) — adapté en version de concert : Forêt de l'Amazone
Autres œuvres orchestrales
  • Tédio de Alvorada, poème symphonique (1916)
  • Naufrágio de Kleônicos, poème symphonique (1916)
  • Danças Africanas (1916)
  • Sinfonietta Modèle:N° (1916)
  • Iara (1917)
  • Francette et Piá (1928, orch. 1958)
  • Rudepoema (1926, orch. 1932)
  • O Papagaio do moleque [Le cerf-volant du gamin], passage symphonique (1932)
  • Evolução dos Aeroplanos (1932)
  • Suite Modèle:N° « Saudade da Juventude » (1940)
  • Madona, poème symphonique (1945)
  • Sinfonietta Modèle:N° (1947)
  • Erosão [Érosion], poème symphonique (1950)
  • L'Homme Tel, ouverture (1952)
  • Alvorada na Floresta Tropical, ouverture (1953)
  • Odisséia de uma raça, poème symphonique (1953)
  • Fantasia em Três Movimentos (dans le corpus des Choros) (1958)
  • Suite Modèle:N° pour orchestre de chambre (1959)
  • Suite Modèle:N° pour orchestre de chambre (1959)

Musique instrumentale

Musique de chambre
  • Sonate-fantaisie Modèle:N° pour violon et piano « Désespérance » (1913)
  • Sonate-fantaisie Modèle:N° pour violon et piano (1914)
  • Sonate pour violon et piano Modèle:N° (1920)
  • Trio pour piano et cordes Modèle:N° (1911)
  • Trio pour piano et cordes nModèle:N° (1915)
  • Trio pour piano et cordes Modèle:N° (1918)
  • Sextuor mystique pour flûte, hautbois, saxophone, harpe, célesta et guitare (1917)
  • Quarteto Simbolico pour flûte, saxophone alto, harpe, célesta et voix de femmes (1921)
  • Trio pour hautbois, clarinette et basson (1921)
  • Nonette « Impressão rápida de todo o Brasil » [Une impression rapide de tout le Brésil] (1923)
  • Quinteto em forma de chôros pour flûte, hautbois, clarinette, cor anglais ou cor et basson (1928)
  • Quatuor pour flûte, hautbois, clarinette et basson (1928)
  • Assobio a Jato [Le sifflet], pour flûte et violoncelle (1930)
  • Distribuição de Flores pour flûte et guitare (1937)
  • Trio pour violon, alto et violoncelle (1945)
  • Divagação pour violoncelle, piano et percussion basse (ad lib.) (1946)
  • Duo pour violon et alto (1946)
  • Fantaisie concertante pour piano, clarinette et basson (1953)
  • Duo pour hautbois et basson (1957)
  • Quinteto instrumental pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe (1957)
  • Fantaisie concertante pour 16 ou Modèle:Unité (1958)
  • Choros Modèle:N°, Modèle:N°, Modèle:N°, Modèle:N° et Bachianas Modèle:N° et Modèle:N° pour instruments divers en musique de chambre
Quatuors à cordes
Œuvres pour guitare solo
Fichier:Facsimileescravosdejobvl.jpg
Fac-simile de la partition de Les Esclaves de Job, extraite de Guia Prático de Villa-Lobos
Œuvres pour piano solo
  • Ibericarabe (1914)
  • Ondulando (1914)
  • Danças Características Africanas (1915)
  • Suite floral (1918)
  • Histórias da carochinha (1919)
  • A Lenda do Caboclo (1920)
  • Carnaval das crianças (1920)
  • Prole do Bebê, première série (1920)
  • Prole do Bebê, deuxième série (1921)
  • Prole do Bebê, troisième série (1926) - PERDU
  • A Fiandeira (1921)
  • Rudepoêma (1921–1926)
  • Sul America(1925)
  • Cirandinhas (1925)
  • Cirandas (1926)
  • Saudades das Selvas Brasileiras (1927)
  • Bachiana Brasileira Modèle:N° (1930–1940)
  • Francette et Pià (1932)
  • Valsa da dor (1932)
  • Guia Prático (1932–1949)
  • Ciclo brasileiro (1936–1937)
    • Plantio do caboclo [La Plantation du paysan]
    • Impressões seresteiras [Les Impressions d'un musicien de sérénade]
    • Festa no sertão [La Fête dans le désert]
    • Dança do Indio Branco [La Danse de l'Indien blanc]
  • As Três Marias (1939)
  • New York Sky-Line Melody (1939)
  • Poema Singelo (1942)
  • Homenagem a Chopin (1949)

Musique vocale

Mélodies
  • Les Mères (Victor Hugo), opus 45 (1914)
  • L'Oiseau blessé d'une flèche (La Fontaine), opus 10 (1913)
  • Fleur fanée (Gallay), opus 10 (1913)
Opéras
  • Izaht (1914)
  • Magdalena, comédie musicale (ou « opéra folklorique », 1948)
  • Yerma (1955)
  • La Fille des nuages (1957)

Filmographie

Usages posthumes

Hommages

Sont nommés en son honneur :

Bibliographie

Notes et références

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Liens externes

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