Hippotès fils de Phylas
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Hippotès (en grec ancien Modèle:Langue : cavalier) est dans la mythologie grecque le fils de Phylas et de Leipephilène, et un arrière-petit-fils d'Héraclès ; il est banni pour s'être rendu coupable du meurtre de Karnos, un devin favori du dieu Apollon, dans le cadre du mythe du retour des Héraclides. Il serait le fondateur (ou cofondateur) de la ville de Cnide.
Mythe
Hippotès<ref group="n">On trouve également Hippotas, en grec ancien Modèle:Langue, forme que l'on trouve chez Homère.</ref> a pour père Phylas, fils d'Antiochos, lui-même fils d'Héraclès et de MedaModèle:Sfn. Sa mère Leipephilène (Modèle:Langue)<ref group="n">On trouve aussi les formes Leipephile (Modèle:Langue), Hippophile (Modèle:Langue) ou Deiphile (Modèle:Langue).</ref>, est la fille d'Iolaos, neveu d'Héraclès, et de Mégara.
Hippotès participe à l'expédition dite du retour des Héraclides avec Téménos. Lors de cette campagne militaire qui vise à reconquérir le Péloponnèse, Hippotès tue à Naupacte un devin Karnos (ou Karneios, originaire d'Acarnanie) qu'il a pris pour un magicien et un espion de l'armée ennemie ; la peste commence à ravager le camp des Héraclides et leur flotte est emportée dans une tempête ; les Héraclides s'adressent à l'oracle du dieu Apollon qui leur révèle que Karnos était son devin destiné à les guider. Hippotès est banni pour dix ans et les fêtes des Karneia auraient été créées en l'honneur de Karnos<ref>Apollodore, II, 8, 3.</ref>,<ref>Marcel Detienne, Apollon le couteau à la main : une approche expérimentale du polythéisme grec, Paris, Gallimard, 1998, 350 p. Modèle:ISBN Lire en ligne.</ref>.
Durant son exil, Hippotès eut pour fils Alétès : son père lui donna ce nom (« l'Errant ») car il était venu au monde au moment où lui-même était banni<ref name="Alétès">Pierre Grimal, « Alétès », dans Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Paris, Presses universitaires de France, 12e éd., 1994, p. 28.</ref>. Selon des sources antiques, Hippotès s'associe à son fils lorsque celui-ci, à la suite d'une prédiction de l'oracle de Dodone, s'empare de Corinthe, en chasse les Sisyphides et refonde la ville<ref>Pindare Olympiques, XIII, 14.</ref>,<ref>Jean Bousquet, « La stèle des Kyténiens à Xanthos de Lycie », dans Revue des études grecques, tome 101, fascicule 480-481, janvier-juin 1988, p. 12-53 Lire en ligne.</ref>. Hippotès est également présenté comme le fondateur (ou le cofondateur avec son fils) de la ville de Cnide en Carie<ref>Édouard Will, Korinthiaka : recherches sur l'histoire et la civilisation de Corinthe des origines aux guerres médiques, Paris, de Boccard, 1955, p. 287.</ref>,Modèle:Sfn.
Hippotès a une sœur, Thero, renommée pour sa beauté ; amante d'Apollon, elle donne naissance à Chaéron, fondateur éponyme de Chéronée<ref>Pausanias, IX, 40, 6.</ref>.
Notes et références
- Notes
- Références
Bibliographie
Sources antiques
- Modèle:Méta-modèle source (II, 8, 3).
- Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}} (II, 4, 3 et IX, 40, 6).
Études modernes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Heinrich Wilhelm Stoll, « Hippotes 2 », dans Ausführliches Lexikon der griechischen und römischen Mythologie, Leipzig, 1890, vol. 1, col. 2691.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hans von Geisau, « Hippotes 2 », dans Der Kleine Pauly (KlP), Stuttgart, 1967, col. 1178.
- Pierre Grimal, « Hippotès », dans Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Paris, Presses universitaires de France, 12e éd., 1994, p. 213.
- Modèle:Article.