Huike
Modèle:Infobox Biographie bouddhiste
Huike, Houei'ko (慧可) ou Dazu Huike (大祖慧可) ; japonais :[Taiso] Eka (487-593)<ref>484-590 selon Dumoulin, Heinrich (1994,1998) Zen Buddhism: a history, India and China, Macmillan Publishing, Modèle:ISBN p 94</ref> est le deuxième patriarche du Chan / Zen en Chine et le Modèle:29e depuis le Bouddha. Dazu, « grand ancêtre », est un titre décerné par l’empereur Tang Dezong. Une variante de son nom en Chine est Sengke (僧可)<ref>Biographie traditionnelle de Huike - site bouddhiste de Hong Kong</ref>.
Biographie
Elle se base essentiellement sur les Biographies de moines éminents<ref>Biographie des moines éminents Gaoseng zhuan (高僧傳, 519) de Huijiao (慧皎) et Nouveau Recueil de biographies de moines éminents Xu gaoseng zhuan (續高僧傳, 645) de Daoxuan (道宣)</ref> et La Transmission de la lampe<ref>Chuandenglu (傳燈錄, 1004) de Daoyuan (道元)</ref> dont les informations sont succinctes ou historiquement peu fiables. Il serait né à Hulao (虎牢) dans l’actuel comté de Yingyang (滎陽縣) au Henan et son nom civil serait Ji Guang (姬光) ou Ji Shenguang (姬神光). Il aurait reçu dans sa jeunesse une solide éducation confucianiste et taoïste. Il aurait commencé sa vie monastique au monastère Xiangshan (香山) de Longmen auprès du maître Baojing (寶靜). Il serait allé trouver Bodhidharma au monastère Shaolin en 528.
Bodhidharma aurait initialement refusé de le recevoir comme disciple et Huike aurait attendu à l’extérieur de sa grotte durant toute une nuit de neige, au point qu’au matin, il s'y enfonçait jusqu’à la taille. Lorsque Bodhidharma sortit, Huike lui dit qu’il cherchait un maître « capable de libérer l’élixir de la compassion universelle afin de sauver tous les êtres sensibles », mais l'ermite l’accusa de manquer de sincérité et de sagesse, d’être superficiel et arrogant. Huike se serait alors tranché le bras gauche en gage de sincérité<ref>Cleary, Thomas (1999) Transmission of Light: Zen in the Art of Enlightenment by Zen Master Keizan, North Point Press Modèle:ISBN p 126</ref>. Néanmoins, selon le Nouveau Recueil de biographies de moines éminents, son bras fut tranché ultérieurement par des brigands<ref>Selon une autre interprétation, ce serait son compagnon de voyage le moine Tanlin (曇林) qui aurait perdu son bras, tandis que lui-même était blessé.</ref>.
En 534, après la mort ou le départ de Bodhidharma qui en avait fait son successeur, il serait retourné au Henan pour s’installer à Yedu (鄴都) dans l’actuel comté d’Anyang, alors domaine des Wei orientaux<ref>McRae, John (1986) The Northern School and the Formation of Early Ch’an Buddhism, University of Hawaii Press, Modèle:ISBN p22</ref>. Il y aurait été victime de harcèlements et de calomnie de la part d’un autre maître bouddhiste, Daoheng (道恆), jaloux de son succès, qui aurait été jusqu’à soudoyer un fonctionnaire pour lui créer des ennuis. En 574, année de la première persécution menée par l’empereur Wudi des Zhou du Nord contre le bouddhisme, il aurait trouvé refuge avec un compagnon, le maître de vinaya Tanlin (曇林), dans l’Anhui sur le mont Wangong (皖公山). C'est là qu'il aurait rencontré Sengcan qu’il choisit comme successeur. Il serait retourné à Yedu après la levée de l’interdiction contre le bouddhisme en 579 et serait mort en 593 – à 107 ans selon Les Cinq Lampes<ref>Wudeng huiyuan (五燈會元) compilé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Puji (普濟)</ref> - dans la région d'Anyang<ref>Ferguson, Andy (2000) Zen’s Chinese Heritage: the masters and their teachings, Wisdom Publications, Modèle:ISBN p 492 n 17</ref>. Certaines sources<ref>Shambhala Dictionary of Buddhism and Zen (1991) Shambhala, Modèle:ISBN p 94</ref> prétendent qu’il fut de nouveau victime de calomnie et mourut persécuté ou exécuté sur l’ordre de Zhai Zhongkan (翟仲侃), préfet de Cheng’an (Hebei). Une légende dit qu'il eut la tête tranchée mais qu'au lieu de sang, ce fut un liquide blanc comme le lait qui s'écoula.
On n'a gardé de lui aucun écrit et hormis Sengcan, aucun de ses nombreux disciples mentionnés dans les biographies n'a laissé de courant.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Lien externe
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bodhidharma as Textual and Religious Paradigm in History of Religions, Faure, Bernard, Vol. 25, No. 3. (Feb., 1986)
Bibliographie
- Yampolsky, Philip (1999) Ch’an, a Historical Sketch in Buddhist Spirituality in Later China, Korea, Japan and the Modern World, Takeuchi Yoshinori (ed); SCM Press Modèle:ISBN
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