Institut de la mémoire nationale

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L'Institut de la mémoire nationale - Commission de poursuite des crimes contre la nation polonaise, en polonais Modèle:Lang ou IPN, est une institution polonaise créée par une loi du Modèle:Date.

Son principal objectif est d'enquêter sur les crimes nazis et communistes, de conserver la documentation à leur sujet, de fournir cette documentation au public, de poursuivre en justice ceux qui ont commis ces crimes et d'éduquer le public à ce sujet. Le principal effort de l'Institut porte sur les crimes commis par les autorités communistes de la Pologne avant 1989.

L'un des procès les plus connus intentés par l'IPN concerne le massacre de Jedwabne.

En 2018, les missions de l'IPN ont été modifiées par l'Modèle:Lien pour y inclure la « protection de la réputation de la République de Pologne et de la nation polonaise »<ref name="The Times of Israel">Modèle:Article</ref>. L'IPN enquête et poursuit les crimes nazis et communistes commis entre 1917 et 1990, documente ses conclusions et les diffuse au public<ref name="resinst">Modèle:Lien web</ref>. Certains universitaires ont critiqué l'IPN pour sa politisation, en particulier sous les gouvernements Droit et justice<ref name="Ambrosewicz-Jacobs">Ambrosewicz-Jacobs, Jolanta. "The uses and the abuses of education about the Holocaust in Poland after 1989.", Holocaust Studies 25.3 (2019): 329-350.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Organisation

Les présidents de l'IPN sont élus pour cinq ans par la Diète polonaise (avec une majorité d'au moins 60 % des voix et approbation éventuelle du Sénat sur demande d'un collège de l'IPN). Se sont ainsi succédé<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

L'Institut de la Mémoire Nationale comprend également un Conseil de l'IPN composé de 9 membres, deux nommés par le président de la République de Pologne, cinq nommés par la Sejm et deux nommés par le Sénat de Pologne. Ce conseil est actuellement composé de :

L'IPN est divisé en :

Loi de lustration de mars 2007

Dans le cadre de la décommunisation prônée par les autorités polonaises, une loi dite de « lustration » entre en vigueur le Modèle:Date-. Tous les hauts fonctionnaires, les professeurs, les avocats, les directeurs d’école et les journalistes nés avant Modèle:Date- doivent remplir un formulaire et répondre à la question : « Avez-vous collaboré secrètement et consciemment avec les anciens services de sécurité communistes ? ». Le formulaire est ensuite remis à l'Institut de la mémoire qui se charge de vérifier le passé de ces personnes. Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>

Loi sur la Shoah de février 2019

En Modèle:Date-, un texte de loi adopté par les autorités prévoit de punir de trois ans d'emprisonnement toute personne, y compris étrangère, qui accuserait la nation ou l’État polonais de participation aux crimes de l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Si certaines dispositions de la loi sont retirées à la suite du tollé international, l’Institut de la mémoire nationale reste autorisé à engager des poursuites civiles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Références

Modèle:Références 4. Adrien Le Bihan, Un procès clandestin, éd. Le temps qu'il fait, 2022 - Modèle:ISBN. Victime de la police secrète polonaise dans les années soviétiques, l'auteur a utilisé pour ce livre de nombreux dossiers fournis par l'IPN.


Liens externes

Modèle:Autres projets

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de l'IPN

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