Isidore Geoffroy Saint-Hilaire

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Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, né en Modèle:Date de naissance- à [[Ancien 12e arrondissement de Paris|Paris, Modèle:12e]], et mort en Modèle:Date de décès- à [[5e arrondissement de Paris|Paris, Modèle:5e]], est un zoologiste français.

Biographie

Isidore Geoffroy Saint-Hilaire est le fils du naturaliste et zoologiste Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844) et de Pauline Brière de Mondétour, fille d'Isidore-Simon Brière de Mondétour (1753-1810). Il est né au 33, rue de Seine le Modèle:Date de naissance-<ref name="">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="N">Les registres paroissiaux et d'état civil à Paris antérieurs à 1860 ont disparu lors des incendies de la Commune de Paris en 1871, mais l'acte recopié se trouve dans le dossier de Légion d'honneur d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire. Extrait du [[registres paroissiaux et d'état civil à Paris|registre des actes de naissance du Modèle:12e ancien de Paris]] : Geoffroy Saint Hilaire, acte Modèle:N° : « Du vingt six frimaire de l'an quatorze à une heure de l'après-midi. Acte de naissance de Isidore, du sexe masculin, né le jour d'hier, à huit heures du matin, à Paris, maison nationale du Muséum d'histoire naturelle, rue de Seine Modèle:N°, Division des Plantes, fils d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Professeur de zoologie audit Muséum et membre de la Légion d'honneur, et de l'Institut d'Égypte, et de Angélique Jeanne Louise Pauline Brière de Mondétour, son épouse, demeurant comme dessus, mariés en cet État civil le vingt six frimaire de l'an treize. Les témoins sont : Léopold Nicolas Christian Frédéric Cuvier, secrétaire perpétuel de l'Institut national et membre de la Légion d'honneur et demeurant à Paris, même maison que l'enfant, et Anne Marie Simon Brière de Mondétour, oncle maternel, étudiant en droit, demeurant à Paris rue St Honoré Modèle:N°, Division de la Butte des Moulins, tous deux majeurs. Le nom d'Isidore ci-dessus a été donné à l'Enfant par son aïeul maternel, Isidore Simon Brière de Mondétour, ancien receveur Général des..., maire du Deuxième arrondissement de Paris, membre de la Légion d'honneur, de présent en mission en Autriche auprès de l'Empereur Napoléon. Sur la réquisition à nous faite par ledit Geoffroy Saint-Hilaire, père présent, lequel a signé ainsi que les deux témoins par devant nous Maire du Douzième arrondissement de Paris soussigné, lecture faite dudit acte. Signé : E. Geoffroy Saint-Hilaire ; Brière de Mondétour ; G. Cuvier ; Collette, maire. » </ref>. Sa naissance est notamment déclarée par Frédéric Cuvier, ami de la famille. Isidore est l'aîné de deux sœurs jumelles nées le Modèle:Date de naissance- à Paris<ref>Fiches de l'état civil reconstitué de Paris, Archives de Paris.</ref>.

Très tôt, il montre son aptitude pour les mathématiques, mais, finalement, il s'oriente vers l'histoire naturelle et la médecine. En 1824, il devient assistant-naturaliste de son père.

Il poursuit l'œuvre de son père qui avait étudié et classé de nombreuses monstruosités comme la célosomie<ref>De « célosome », concerne les éventrations plus ou moins importantes dues à des organes faisant hernie.</ref>, la cyclopie, l'anencéphalie, les monstres doubles en précisant la classification. Il nomme cette science tératologie<ref> Modèle:Article.</ref>.

De 1832 à 1837, il publie son œuvre principale sur la tératologie, Histoire générale et particulière des anomalies de l'organisation chez l'homme et les animaux (abondamment cité par de nombreux auteurs, dont Charles Darwin entre autres dans son ouvrage The variation of animals and plants under domestication [De la variation des animaux et des plantes à l'état domestique]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).

En 1829, il prend en charge les cours de son père consacrés à l'ornithologie. Durant les trois années qui suivent, il enseigne la zoologie et la tératologie à l'École pratique. Il devient membre de l'Académie des sciences en 1833. En 1837, il enseigne à la faculté des sciences de Paris et, l'année suivante, se rend à Bordeaux pour y organiser une faculté du même genre.

Il devient successivement inspecteur de l'Académie de Paris en 1840, puis professeur au Muséum national d'histoire naturelle dont il devient le secrétaire du comité administratif<ref>Modèle:Ouvrage. Tiré de cette page sur archive.org.</ref>. Après le départ de son père en 1841, il est inspecteur-général des universités en 1844 et membre du conseil royal pour l'instruction publique en 1845. À la mort d'Henri-Marie Ducrotay de Blainville (1777-1850), il est nommé professeur de zoologie à la faculté des sciences.

Il fonde la Société zoologique d'acclimatation<ref group="N">La Société zoologique d'acclimatation puis « Société impériale zoologique d'acclimatation », est de nos jours la Société nationale de protection de la nature (SNPN).</ref>, inaugurée le Modèle:Date- et qui devient la Société impériale zoologique d'acclimatation en 1855 lorsqu'elle est reconnue d'utilité publique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, a lieu l'inauguration de la Société impériale zoologique d'acclimatation, dont il devient le président. Napoléon III offre Modèle:Unité dans le bois de Boulogne. La Société se propose alors de concourir à l'introduction, à l'acclimatation et à la domestication des espèces d'animaux utiles ou d'ornement, au perfectionnement et à la multiplication des races nouvellement introduites ou domestiquées. Après l'Empire, le programme d'étude s'étend aux végétaux. Les événements politiques amènent une modification du nom de la société en Société nationale d'acclimatation de France.

En 1857 il donne des cours de zoologie en Modèle:3e année de la section des sciences de l'École normale supérieure<ref>Modèle:Chapitre. </ref>.

Isidore Geoffroy Saint-Hilaire meurt au 55, rue Cuvier le Modèle:Date de décès-<ref group="N">Extrait du [[registres paroissiaux et d'état civil à Paris|registre d'état civil du Modèle:5e de Paris]] : Geoffroy Saint Hilaire, acte Modèle:N° : « Du Dix novembre mil huit cent soicante un à midi. Acte de décès de Isidore Geoffroy Saint Hilaire décédé ce jourd'hui à dix heures du matin à Paris en son domicilie rue Cuvier Modèle:N° âgé de cinquante cinq ans onze mois, commandeur de la Légion d'honneur, Membre de l'Institut de l'Académie Impériale de médecine, Conseiller et Inspecteur général honoraire de l'Instruction Publique, Professeur administrateur au Muséum d'histoire naturelle, Professeur de zoologie à la faculté des sciences, Président de la société Impérial d'acclimatation, né à Paris, fils de feu Étienne Geoffroy Saint Hilaire et de Angélique Jeanne Louise Pauline Brière de Mondétour sa veuve âgée de soixante quinze ans, veuf de Louise Blacque. Le dit décès dûment constaté sur la déclaration de Jean Baptiste Henri Poulain d'Andecy gendre du défunt âgé de quarante trois ans ancien sous-préfet demeurant à Paris rue St Pierre (Passy) Modèle:N° et de Louis Edgard Geoffroy cousin du défunt âgé de trente deux ans employé demeurant à Paris rue Cuvier Modèle:N°, qui ont signé avec nous, Étienne Augustin Albinet, adjoint au maire du cinquième arrondissement, lecture faite dudit acte. Signé : H. Poulain d'Andecy ; L. Geoffroy ; Albinet. » Archives de Paris.</ref>.

Le fils d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire et de son épouse Louise Blacque-Belair (fille de François-Charles Blacque-Belair), Albert Geoffroy Saint-Hilaire (1835-1919), dirige le jardin d'acclimatation de Paris.

Principaux travaux

Suit une liste de ses principaux travaux :

- Mémoire sur une chauve-souris américaine formant une nouvelle espèce dans le genre Nyctinome. Paris, Tastu, 1824. In-8, 15 pages, 1 planche dépliante

- Propositions sur la monstruosité considérée chez l'homme et les animaux. Thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris le 14 août 1829. Paris, Didot le Jeune, 1829. In-4°, 75 pages.

Distinctions

Isidore Geoffroy Saint-Hilaire est membre de l'ordre national de la Légion d'honneur<ref>Voir Modèle:Léonore</ref> :

Hommage

Une des sculptures en bas-relief, toujours visibles, ornant la façade du bâtiment de 1907 ayant hébergé les services vétérinaires des abattoirs de Vaugirard, au 106, rue Brancion à Paris, lui rend hommage, représentant son visage de profil.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

Voir aussi Modèle:Article.

Liens externes

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