Jacob François Marulaz

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Modèle:Infobox Personnalité militaire

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Jacob-François Marola ou Marulaz, né le Modèle:Date de naissance à Zeiskam, ancien diocèse de Spire et mort le Modèle:Date de décès à Filain Haute-Saône, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

Débuts sous l'Ancien Régime

Enfant de troupe dans le [[3e régiment de hussards|Modèle:3e de hussards]] le Modèle:Date-, il devient hussard audit régiment le Modèle:Date-.

Guerres de la Révolution

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De simple cavalier jusqu'au grade de colonel, Marulaz participe aux guerres de la Révolution au sein du Modèle:8e de hussards (représentation d'un hussard en 1804).

Brigadier-fourrier le Modèle:Date-, il est fait maréchal-des-logis le Modèle:Date-, et passe comme lieutenant le Modèle:Date- suivant dans le corps d'éclaireurs de l'armée du Centre, devenu [[8e régiment de hussards|Modèle:8e de hussards]]. Il fait la campagne de 1792 à l'armée du Nord, celle de 1793 et partie de l'an II dans la Vendée, celles des ans II et III à l'armée du Nord, et enfin celles des ans IV, V et VI aux armées du Rhin et d'Helvétie. Nommé capitaine le Modèle:Date-, au mois d'août il fait mettre bas les armes aux insurgés vendéens renfermés dans Pontorson, et au mois de septembre il pénètre de vive force dans Laval, force les Vendéens à l'évacuer et reçoit un coup de biscaïen à la hanche gauche. En Modèle:Date républicaine, à l'affaire d'Angers, il contribue puissamment à la défaite des Chouans et en fait un grand carnage. Quelques jours plus tard, à Blain, après avoir passé la rivière à gué, il jette le désordre et l'épouvante dans le camp des rebelles et prend leur caisse militaire qu'il fait conduire au quartier général. Promu chef d'escadron le 18 floréal même année, il se fait remarquer le 29, près de Bousbeck : il pénètre dans les retranchements ennemis et leur tue beaucoup de monde, mais il a un cheval tué sous lui et revient criblé de blessures.

Le Modèle:Date républicaine, à Boxtel, à la tête de 30 hussards seulement, il fait mettre bas les armes à deux bataillons hessois, forts de Modèle:Nb hommes. Cette action hardie motive, dans la séance du Modèle:22e complémentaire suivant, le décret de la Convention nationale qui prescrit l'inscription dans son bulletin des noms de ces trente braves. Le Modèle:Date républicaine- l'ennemi, après avoir forcé les lignes de Mayence, passe le Rhin à Oppenheim ; instruit de ce mouvement, le chef d'escadron Marola se porte sur cette ville, s'en rend maître, et donne le temps à l'infanterie de venir se joindre à lui pour arrêter là marche trop rapide des Autrichiens qui veulent couper la retraite aux troupes qu'ils ont repoussées de Mayence. Appelé au commandement de l'avant-garde, il conserve le poste important de Gondaplau, malgré tous les efforts de l'ennemi. Le général Desaix ordonne enfin la retraite, et témoigne hautement toute sa satisfaction au commandant Marola pour le service qu'il vient de rendre à l'armée. Le Modèle:Date républicaine, il a le pied démis par suite de la chute de son cheval qui vient d'être tué sous lui. Le Modèle:Date républicaine- de la même année, il contribue à dégager les troupes qui se trouvent cernées à Immenstadt et Kemplen. Le Modèle:Date républicaine, il soutient bravement la retraite devant Huningue et est blessé d'un coup de feu au bras droit. Le Modèle:Date républicaine-, une division française, commandée par le général Schauenburg, s'avance sur Berne ; les troupes suisses s'opposent à sa marche avec une valeureuse opiniâtreté ; après un combat de six heures, elles se retranchent sous les murs de la ville. Marola, à la tête du Modèle:8e de hussards, les charge avec résolution jusqu'aux portes de la place et leur tue ou fait prisonniers une grande quantité d'hommes ; les pertes qu'il fait éprouver à l'ennemi décident la victoire, et Berne ouvre ses portes.

Nommé chef de brigade le Modèle:Date républicaine, il fait des prodiges de valeur les 16 et Modèle:Date républicaine- suivant à Zurich. Le 27 du même mois, après avoir pénétré dans le camp ennemi, y avoir jeté l'épouvante et la mort et avoir fait prisonniers 400 hommes, il est blessé grièvement de cinq coups de feu, tous dans la poitrine, un seul lui traverse le corps de part en part en lui brisant deux côtes. Le premier Consul, informé des services rendus par le chef de brigade Marola, lui décerne un sabre d'honneur par arrêté du Modèle:Date républicaine. Le Modèle:Date républicaine- de la même année il force l'ennemi à repasser précipitamment la Salza après avoir éprouvé des pertes considérables. Le 22, il passe lui-même cette rivière et fait beaucoup de mal à l'ennemi. Enfin, le 23, devant Salzbourg, il déploie une bravoure au-dessus de toute éloge, pendant un combat qui dure neuf heures. Employé en l'an XII et en l'an XIII à l'armée des côtes de l'Océan, il est classé comme membre de droit dans la Modèle:5e de la Légion d'honneur et en est nommé commandeur le Modèle:Date républicaine. Promu général de brigade le Modèle:Date républicaine, il se voit confier par Bonaparte le commandement du département de la Haute-Saône (Modèle:6e militaire) le 21 du même mois, puis appelé à celui d'une brigade de cavalerie de la Grande Armée le Modèle:Date républicaine.

Sous l'Empire

Fichier:Eylau schommer painting.jpg
Marulaz s'illustre en exécutant plusieurs charges lors de la bataille d'Eylau (peinture de François Schommer).

En Modèle:Date-, il entre dans Ostrołęka et y fait 200 prisonniers. Le Modèle:Date-, en arrière d'Eylau, il charge les Russes avec vigueur, leur tue 110 hommes, leur prend trois pièces de canon, et fait 700 prisonniers. Le lendemain il se porte sur le flanc droit de l'armée russe et, par cette manœuvre hardie, la force d'abandonner la ville d'Eylau. À la bataille du 8, il exécute plusieurs belles charges qui contribuent beaucoup au succès de la journée. Le 9, à Domnau, il fait 300 prisonniers prussiens et se saisit d'une grande quantité de bagages, de vivres et de munitions. Le Modèle:Date- de là même année, en avant de Labiau, il charge l'arrière-garde ennemie, lui tue un grand nombre d'hommes et fait Modèle:Nb prisonniers. Après la paix de Tilsitt, le général Marola rentre en France et est employé dans la Modèle:10e militaire. L'empereur le crée baron de l'Empire le Modèle:Date-, et lui donne le commandement d'une brigade de cavalerie au corps d'observation de l'armée du Rhin le Modèle:Date-. Il fait, à la tête de ce corps, la campagne d'Allemagne, durant laquelle il s'empare d'un grand nombre de bagages et d'environ Modèle:Nb prisonniers. À la bataille d'Essling, il est blessé d'un coup de feu à la cuisse droite. À la bataille de Wagram, il enlève 11 pièces de canon.

L'Empereur, satisfait des services de Marola, l'élève au grade de général de division par décret du Modèle:Date-, et lui confie le commandement de la Modèle:6e militaire (Besançon), qu'il conserve jusqu'au retour des Bourbons. Inspecteur général de cavalerie dans la Modèle:21e militaire le Modèle:Date-, il est nommé chevalier de Saint-Louis le Modèle:Date- suivant. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il défend Besançon assiégé par Modèle:Nb Autrichiens pendant la campagne de France (1814). Placé en activité dans la Modèle:2e de la Modèle:18e militaire le Modèle:Date-, puis employé le Modèle:Date- dans la Modèle:6e, il prend enfin le commandement de cette dernière division le Modèle:Date- par ordre de l'Empereur. Mis en non-activité le Modèle:Date- suivant, il est admis à la retraite le Modèle:Date- de la même année.

À la Révolution de 1830, il est placé dans le cadre de réserve de l'état-major général par ordre du Modèle:Date-, et le Modèle:Date-, il est remis dans sa position de retraite.

Pendant toute la durée de son service actif, le général Marola reçoit dix-neuf blessures et a 26 chevaux tués sous lui. Cet officier général est mort à son château de Filain (Haute-Saône) le Modèle:Date-.

États de service

Distinctions et hommages

Généalogie

  • Il épouse en 1800 Antoinette Froidot (1779-1861), dont :
    • Louis François Auguste (1801-1888), baron ;
    • Louis Yves Marulaz (1802-1882), baron, général français.

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Mullié
  • Pierre R. Sonet, Marulaz (dit Marola), Jacob François Claude : Général, baron de l'Empire en: Dictionnaire biographique de la Haute-Saône, Vesoul , 2005, Modèle:P..

Liens externes

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