Jacques-Alain Bénisti

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Jacques-Alain Bénisti est un homme politique français, né le Modèle:Date dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e de Paris]].

Il est maire de Villiers-sur-Marne depuis 1995.

Il est depuis Modèle:Date-, président du Centre interdépartemental de gestion (CIG) de la fonction publique territoriale pour la petite couronne (92,93,94).

Il a été élu député le Modèle:Date-, pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} législature (2002-2007), dans la Modèle:4e du Val-de-Marne, puis réélu en Modèle:Date-. Il fait partie du groupe UMP.

Biographie

Jacques-Alain Bénisti a été élu député le Modèle:Date- puis réélu en Modèle:Date- par 74 voix d'avance sur son rival au deuxième tour. Il a été membre de la Commission des lois. À l'Assemblée nationale, il s'implique dans les dossiers relatifs à la fonction publique, à la délinquance des mineurs et aux fichiers de police.

Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.</ref>.

Il est membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale<ref>Groupe d'études sur le problème du Tibet</ref>.

Controverses autour du « rapport Bénisti »

Il s'est fait connaître par le « rapport Bénisti sur la prévention de la délinquance »<ref>Rapport Benisti sur la prévention de la délinquance (2004) (notamment p. 7-10</ref>, rédigé en 2004 par la commission prévention du groupe d'études parlementaire sur la sécurité intérieure qu'il présidait. Ce rapport a été l'objet de très nombreuses critiques du monde scientifique et éducatif, notamment parce qu'il établissait un lien entre le bilinguisme des enfants de migrants en France et le risque de délinquance : « Seuls les parents, et en particulier la mère, ont un contact avec leurs enfants. Si ces derniers sont d’origine étrangère elles devront s’obliger à parler le français dans leur foyer pour habituer les enfants à n’avoir que cette langue pour s’exprimer »<ref>Bilinguisme et délinquance : le rapport Benisti, sur le site Afrik.com</ref>. Le rapport parle également de « parler patois du pays » pour désigner les langues maternelles des enfants de migrants. Dans une version ultérieure de ce rapport, parue en 2005, les auteurs reconnaissaient leur erreur en précisant que le bilinguisme était une chance pour l'enfant<ref>Rapport Bénisti définitif (oct 2005), pages 40-41</ref>Modèle:Refins.

Prises de position

Le Modèle:Date-, lors d'un débat à l'Assemblée nationale à propos d'un Projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de personnes de même sexe, il défend des amendements de son parti visant à réserver la Procréation médicalement assistée (PMA) aux couples hétérosexuels et pour des motifs médicaux : il évoque les « enfants playmobil et déclare que « les droits de l'enfant sont ici encore bafoués ». Il fait valoir que « 80% des pédopsychiatres et le dernier rapport de l'Inserm nous appellent à réfléchir sans hypocrisie sur les conséquences dramatiques pour ces enfants qui vont être issus soit de la PMA soit de la gestation pour autrui (GPA)»<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».

Polémiques

Le Modèle:Date-, M. Bénisti tient des propos homophobes en assimilant le mariage homosexuel au viol lors d'un débat avec la députée socialiste Annick Lepetit : « Après le mariage homosexuel, bientôt l’adoption, après l’autorisation du piratage et des vols de DVD, après la demande d’arrêt des contrôles de vitesse, après la dépénalisation de la prostitution, après la non-incarcération des délinquants mineurs, je dirais à la limite, à quand la dépénalisation du viol ? Ou la légalisation du viol<ref>Modèle:Lien web.</ref> ? ».

Le Modèle:Date-, il décide de déprogrammer du cinéma municipal Le Casino le film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako, à la suite des attentats de 2015 ne souhaitant pas faire « l’apologie du terrorisme<ref>Modèle:Article.</ref> ».

Le 28 février 2020, il vient prendre la parole devant les fidèles après la prière du vendredi à l'intérieur de la mosquée de Villiers-sur-Marne dans le cadre des élections municipales de mars 2020. La violation de l'article 26 de la loi de séparation de 1905 soulève une polémique<ref>Municipales : à Villiers, l’intervention du maire à la mosquée fait polémique, leparisien.fr, Modèle:1er mars 2020</ref>.

Synthèse des mandats

  • 28/03/1994 - 18/03/2003 : conseiller général du Val-de-Marne
  • depuis le 19/06/1995 : maire de Villiers-sur-Marne
  • 2002 - 2007 : député de la [[Quatrième circonscription du Val-de-Marne|Modèle:4e du Val-de-Marne]]
  • depuis le 01/07/2021 : conseiller départemental du Val-de-Marne

Notes et références

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Liens externes

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