Jacques Stella

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Jacques Stella est un peintre et un collectionneur d'art français, né à Lyon en 1596 (baptême le Modèle:Date-) et mort à Paris le Modèle:Date-. Peintre d'histoire, essentiellement de sujets religieux, et graveur à l'eau-forte, il est honoré d'un brevet de « peintre ordinaire du roi » en 1635<ref>Mickaël Szanto: Regard sur le cabinet de Jacques Stella ... In Gryphe, n° 15, Modèle:1er décembre 2006, lire en ligne dans la bibliothèque numérique de Lyon (numelyo)</ref>.

Biographie

Son père François Stella, peintre et marchand d'art d'origine flamande et établi à Lyon, marié à Claudine de Masso a eu plusieurs enfants, dont François (1603-1647), devenu peintre également, Françoise, pastelliste, et Madeleine, sculpteur, mariée à Étienne Bouzonnet, orfèvre à Lyon, et mère d'artistes Antoine Bouzonnet-Stella, Claudine Bouzonnet-Stella, Françoise Bouzonnet (1638-1692), Antoinette Bouzonnet-Stella et Sébastien (1644-1662). Il meurt trop tôt pour enseigner la peinture à un autre fils, Jacques Stella.

Celui-ci se forme à Lyon, avant de partir de 1616 à 1621 pour la cour de Cosme II de Médicis à Florence où il rencontre Jacques Callot. L'influence de l’art florentin se fait sentir dans l'ensemble de son œuvre.

À la mort de Cosme de Médicis en 1621, Stella se rend à Rome où il demeure dix ans et acquiert la renommée grâce à des peintures et gravures de petite taille, ainsi que par des œuvres peintes sur cuivre ou sur pierre (onyx, lapis-lazuli ou simplement ardoise). Il travaille en particulier pour le pape Urbain VIII. À Rome, il est influencé par le classicisme et plus particulièrement par l'art de Nicolas Poussin, dont il devient l'intime.

Il regagne Lyon en 1634 puis se rend à Paris un an plus tard. Le cardinal de Richelieu le présente à Louis XIII, qui le nomme peintre du roi, lui donnant une pension de Modèle:Nombre. Il loge alors au Louvre. Il aborde à plusieurs reprises le thème de l'enfance du Christ dont son Jésus retrouvé par ses parents dans le temple qui existe en cinq versions différentes<ref>Modèle:Palissy, visible aux Andelys (Eure)</ref>. Il effectue plusieurs commandes et décore ainsi la chapelle Saint-Louis au château de Saint-Germain-en-Laye en compagnie de Poussin et de Simon Vouet. Il retrouve ces mêmes peintres pour le chœur de l'église du noviciat des Jésuites en 1641-1642. À partir de 1644, il participe à la décoration du palais de Richelieu.

Il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel par Louis XIV, en 1645.

À la fin de sa vie, il se consacre de plus en plus aux dessins. Il enseigne la gravure à ses trois nièces, filles de sa sœur Madeleine. Celles-ci reproduisirent une part importante de ses dessins.

Jacques Stella meurt le Modèle:Date- à l'âge de 60 ans aux galeries du Louvre où il bénéficiait d'un logement depuis 1635. Il est inhumé dans l'église Saint-Germain-l'Auxerrois<ref>André Lesort et Hélène Verlet : Epitaphier du vieux Paris, recueil général des inscriptions funéraires des églises, couvents, collèges, hospices, cimetières et charniers depuis le moyen âge jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, tome V, Imprimerie nationale, Paris, 1974,Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.

Œuvre

Fichier:Médaillon de bronze à l'effigie de Jacques Stella, Étienne Pagny.jpg
Médaillon de bronze à l'effigie de Jacques Stella, par Étienne Pagny, au musée des Beaux-Arts de Lyon.

L'art de Jacques Stella, audacieux et varié, passe avec aisance du réalisme de l’observation directe à l’esprit antique ou à l’inspiration religieuse la plus élevée<ref>(Entre ciel et terre, Béthel et Penouël ) Sophie Mouquin.</ref>.

Après sa mort, les peintures et les gravures de Stella ont souvent été vendues sous le nom de travaux de Poussin.

Outre son activité de peintre, il a collectionné toute sa vie les œuvres d'autres artistes, dont de nombreux tableaux de Nicolas Poussin, des toiles de Raphaël, des dessins de Michel-Ange, de Léonard de Vinci, etc. L’une de ses nièces, Claudine Bouzonnet-Stella, fit après sa mort l’inventaire de sa riche collection de dessins rapportés d’Italie<ref>Guiffrey 1877.</ref>.

Son œuvre a également inspiré de nombreuses gravures, permettant une large diffusion de son art, en particulier après sa mort, sous l'impulsion de sa nièce et héritière Claudine Bouzonnet-Stella qui cède les gravures et trente de ses tableaux à Michel-François Demasso<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Une exposition lui a été consacrée au Musée des Beaux-Arts de Lyon, puis au Musée des Augustins de Toulouse.

Extraits du catalogue

Exposition présentée au Musée des Beaux-Arts de Lyon, du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et au Musée des Augustins de Toulouse, du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Catalogue exposition (consulté le 10 juillet 2019).</ref>.

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Quelques œuvres dans les musées

Fichier:Le Baptême du Christ Stella.jpg
Le Baptême du Christ, 1645, église Saint-Louis-en-l'Île.
  • Palazzo Barberini – Gallerie Nazionali di Arte Antica di Roma : San Filippo Neri beve alla fiasca de San Felice da Cantalice, ou del beato Felice da Cantalice – La rencontre de Saint Philippe Néri et de Félix de Cantalice , traduction du titre italien : Saint Philippe Neri boit à la gourde de Saint Félix de Cantalice. 1622. Huile sur toile, 37 x 53 cm. Inv. 1886 (F.N. 22630). Felipe di Cantalice, décédé en 1587, n’a été béatifié qu’en 1625 et canonisé qu’en 1712. Filippe Néri étant décédé en 1595, le titre italien est anachronique.
  • Palazzo Chigi à Ariccia : The jesuit missionary Roberto de Nobilis in Madra (1649), huile sur toile. Photographie dans l'ouvrage en anglais "Bernini and the Roman Baroque", ouvrage collectif supervisé par Francesco Petrucci, curateur du Palazzo (2021). Téléchargeable sur internet.
  • Le Christ en croix et la Madeleine (1625?), huile sur cuivre, Modèle:Dunité, Paris, musée du Louvre.
  • Sainte Cécile (1626), Modèle:Dunité, Rennes, musée des Beaux-Arts.
  • La Sainte Famille avec le petit saint Jean-Baptiste, 1633, huile sur ardoise, 50 x 37 cm, Montpellier, musée Fabre.
  • Olympe abandonnée par Birène, pierre noire, sanguine, plume, encre noire, lavis brun et rehauts de blanc. H. 0,225 ; L. 0,386 m<ref>Modèle:Lien web</ref>. Paris, Beaux-Arts de Paris. Ce dessin date des années 1630 à 1633. Il apparaît comme une synthèse des expériences que tente alors Stella. On retrouve des effets de clair-obscur saisissants, un traitement décoratif de la végétation et le type de visage féminin ovale et régulier<ref>Brugerolles, Emmanuelle, Le Dessin en France au XVIIe siècle dans les collections de l’Ecole des Beaux-Arts, Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts éditions, 2001, p. 172-177, Cat. 42.</ref>.
Retour en France en 1634

Galerie

Gravure-Eau-forte

Notes

<references/>

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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