Jaillon

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Modèle:Infobox Commune de France

Jaillon est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Fichier:Fig1 - Jaillon (Ban communal) OSM et Qgis.png
Fig. 1 - Jaillon (ban communal).

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 747 hectares comprend en 2011, plus de 57 % de terres arables et de prairies, près de 26  % de forêt, 3.5% de surfaces agricoles diverses et 12  % de zones industrielles et urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire est arrosé par les cours d'eau suivants : le Terrouin (sur 4,295 km) et le ruisseau le Longeau (sur 0,591 km)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est desservie par la route départementale Modèle:N° (Toul-Dieulouard) mais les chroniques historiques et répertoires archéologiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> signalent d'ancien chemins allant vers Liverdun à l'est et vers Avrainville au nord-ouest<ref>https://www.etudes-touloises.fr/archives/25/art1.pdf

carte page 5</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Jaillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,6 %), forêts (24,6 %), prairies (19,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), zones urbanisées (4,8 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Gavalongæ (836) ; Gavalunigæ (884) ; Gavalungæ (936) ; Ecclesia Gavillonis (1065) ; Javulns (1169) ; Javelons (1127-1168) ; Jauluns (1196) ; Javillons Jaillons Jallons (1271) ; Gavelutæ (1359) ; Jaillonnum Jalonnum domus hospitaliorum de Jaillons (1402) sont les graphies recensées dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.

Modèle:M. Auguste Longnon propose dans son dictionnaire de toponymie une formation pour le substantif "Jaille" à partir du verbe jaillir, en lien avec un lieu où jaillissent des sources. La topographie de la commune comporte effectivement une vallée arrosée.

E. Grosse<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref> en parle en ces termes :

«Ce village remonte à la plus haute antiquité : on le nommait, en latin, Gavillo, et il en est fait mention dans quelques actes publics du IXe siècle.Il est encore parlé de Gavolingis et Gavolonigis, dans deux titres de l'abbaye de Saint-Evre , l'un de l'an 836 et l'autre de l'an 884<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.»

Histoire

Préhistoire et antiquité

Fichier:Potin Celtic Coin Leuques Gallia BN.9059.jpg
Reproduction parue dans la revue Gallia.

H. Lepage signale sur ce territoire la découverte d'objets en silex travaillé, intacts ou à l'état de débris et de quelques monnaies des Leuques, l'une d'entre elles, au droit, présente une tête barbare, et au revers, un sanglier<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

De nombreuses monnaies romaines et d'autres objets<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ont été trouvées sur la commune le long de l'ancienne voie Lyon - Trèves. (Fig. 1 - Jaillon (ban communal)).

Toutefois Lepage défend l'hypothèse, contraire à ses prédécesseurs historiens, que ce secteur, s'il a sûrement été fréquenté par des armées romaines, n'a jamais été fortifié comme un camp aménagé sur la durée :

«. De chaque côté de cette voie, près de Jaillon, vaste plateau appelé par les auteurs et la tradition Camp romain, dénomination adoptée aussi par M. Beaulieu. Malgré son assertion, nous pensons que le prétendu camp de Jaillon n'a été qu'un lieu de stationnement temporaire pour les légions en marche entre Toul et Scarponne, et que cet emplacement, très-favorable du reste pour les haltes, ne fut jamais pourvu de travaux de défense sérieux, comme les camps proprement dits. D'après l'examen du sol, les trouvailles faites et le nom des cantons conservés, on doit supposer que les troupes de pied stationnaient sur le petit plateau, limité à peu près par le village, la vallée, la route et le chemin de la Croix, emplacement ayant la forme d'un quadrilatère d'environ 500 mètres de l'est à l'ouest, et de 400 mètres du nord au sud<ref name=":0" />...»

«Ces découvertes font présumer que le soi-disant camp de Jaillon ne fut qu'un établissement agricole, où purent parfois s'attarder ou séjourner des colonnes militaires en route vers la frontière de Germanie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.»

Moyen Âge

Les chroniques rapportent en plusieurs occasions la découverte d’une nécropole mérovingienne :

«(en creusant une cave) ... en 1869, découverte de 40 sépultures, dans 13 tombeaux rangés sur 4 lignes, parallèles deux à deux ; 2 mètres de distance, renfermant chacune 3 ou 4 squelettes. On recueillit 2 vases, des grains de colliers en corail et en verroteries<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.»

Qu' Édouard Salin classe dans le groupe des sépultures du Haut Moyen Âge<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les Hospitaliers

J. Beaupré évoque quant à lui les dernières périodes du Moyen Âge en ces termes :

«Jaillon est très ancien il est cité dans une charte de l'an 836, sous le nom de Gavalongæ (D. T.), et, au XIe siècle, on le voit en possession d'une église qui est donnée aux chanoines de Saint-Gengoult (S.). Au Pont-de-Jaillon, écart appelé le Pont à Jaillons en 1291 (D. T.), à 5 ou 600 mètres à l'ouest du village, près de la route, il existait, à cette date, un hôpital qui relevait de la commanderie de Libdeau, un pâtis à peu de distance s'appelle la Commanderie<ref>Les toponymes La commanderie et Sur la Haut de la commanderie existent encore dans les fichiers du fisc, mais peu sur les cartes modernes</ref>,<ref name=":1" /> »

De fait , une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem a existé au lieu-dit Pont de Jaillon. Son existence est attestée en 1291<ref>Modèle:ArticleModèle:Commentaire biblio.</ref> et en 1296<ref>Modèle:ArticleModèle:Commentaire biblio.</ref> et elle a été rattachée à la commanderie de Libdeau après la dévolution des biens de l'ordre du Temple<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note.

«Cet établissement hospitalier n'était plus qu'un ermitage en 1616 ; il fut démoli par arrêt du conseil de Lorraine, quelque temps après, pour un motif qu'on ne fait pas connaitre<ref name=":1" />».

Époque moderne

Dans un livre consacré à la Première Guerre mondiale, René Mercier transcrit un texte signé Pierre LEONY qui évoque dans une note de campagne les conséquences du conflit sur la vie campagnarde lorraine et notamment à Jaillon :

«Les Animaux Hélas ! nous n'aurons pas eu de Comice agricole cette année. Les chevaux ardennais-lorrains qui devaient être à Longwy, à Pont-à-Mousson, à Mandres-aux-Quatre-Tours, traînent maintenant les convois sur les routes. Les vaches sont dans les parcs prêtes à être sacrifiées pour l'armée. Et les célèbres volailles de Modèle:Mme Laroppe, de Jaillon, ont été mangées par les territoriaux

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole , au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :

« Surf. territ. : 747 hect. ; 459 en terres lab., 39 en prés , 11 en vignes, 126 en bois »<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Jaillon était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 192 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en nette diminution depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 419 à 174 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 3 (11 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 3 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>. (8 auparavant).

Secteur secondaire ou Industrie

Modèle:Section vide ou incomplète

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Découverte en 1869 d'une nécropole mérovingienne.
  • Château de Jaillon à Jaillon {{#if: 16
 | Modèle:Abréviation discrète
 | XVI

}}e - {{#if: 17

 | Modèle:Abréviation discrète
 | XVII

}}e ruiné, remanié {{#if: 18

 | Modèle:Abréviation discrète
 | XVIII

}}e.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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