Jean Le Fustec
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Biographie2 Jean Le Fustec, ou encore Yann ab Gwilherm Lemenig, Yann ar Fustek, né le Modèle:Date à Rostrenen et mort le Modèle:Date à Paris, est un militant politique et culturel breton.
Biographie
Son père Guillaume Le Fustec était huissier de justice. Sa mère s’appelait Catherine Le Bars<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Il devint répétiteur puis journaliste dans divers journaux à Paris, dont le Magasin pittoresque dont il était secrétaire de rédaction. En 1890, il entre à la préfecture de la Seine comme expéditionnaire, avant de devenir rédacteur<ref name=":0" />.
Il était membre de l'Union régionaliste bretonne à Paris. Il a créé en 1899 avec Yves Berthou la Gorsedd de Bretagne, se réclamant du panceltisme, et tenté de guider le mouvement régionaliste et identitaire breton. Il fut grand druide de la Gorsedd de Bretagne de 1901 à 1903.
En Modèle:Date-, Jean Le Fustec, grand druide de la Gorsedd de Bretagne, « officia en robe blanche, pectoral et couronne de chêne, consacra une demi-douzaine de bardes et d'ovates, déchaîna un enthousiasme indescriptible » au pied du menhir de Men Marz en Brignogan<ref>Journal Le Gaulois Modèle:N° du 12 août 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k535151h/f4.zoom.r=Brignogan.langFR</ref>.
En 1904, il se retire de la Gorsedd pour faire sa "retraite bardique" et reste en dehors du milieu régionaliste pendant 5 ans.
Jean Le Fustec meurt le Modèle:Date- d'une crise d'asystolie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il est inhumé au cimetière Montmartre, Modèle:21e, avenue Cordier, Modèle:2e, derrière le monument du peintre Guillaumet.
Citations
"La race a changé de religion et de politique. Elle ne peut pas changer de tradition; elle ne pourrait que la perdre, et nous assumons la charge de parer à ce malheur par le culte de la littérature, des usages, des costumes, de toutes les manifestations du génie de la race, le premier du monde, quoi qu'en disent certains bretons qui ne cherchent que des tares à la famille humaine à laquelle ils ont le trop grand honneur d'appartenir." Lettre à Yves Berthou, Modèle:Date-<ref>An Oaled, n°31, 1er trimestre 1930, p55</ref>.
"Le patriotisme de Race, pondéré, sûr de lui, libéral, n'a pas la chance d'être toujours compris dans son élévation et son intensité." Brouillons<ref>An Oaled, n°31, 1er trimestre 1930, p.58</ref>.
"Quelle est la honte qui détourne la nation de la culture de sa race? Celle de son origine ou celle de son état présent? Quoi qu'il en soit, le Français persiste à se montrer réfractaire à la voix du sang. Pendant que les Bretons maintiennent et renforcent le génie transcendant et la langue spontanée qu'ils tiennent de leurs pères et qui ont été la base de la civilisation européenne, il tourne délibérément le dos à sa race. Il n'éprouve même aucun scrupule à considérer comme tendances étrangères, séparatistes, hostiles, des aspirations qui n'ont d'autre but que de lui rendre la pleine possession de lui-même en lui restituant la conscience de race, son génie propre, son état-civil de peuple et avec lui l'intelligence immédiate de son histoire et de sa doctrine." Article dans le journal Soleil, 1903<ref>An Oaled, n°31, 1er trimestre 1930, p. 57</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Triadon, Eur gir d’ar Varzed, Triades des druides de Bretagne (Paris, Bib. de l'Occident, 1906), édition bilingue, Iann Ar Fustec et Yves Berthou. Jean Le Fustec et Yves Berthou ont donné ici la traduction en breton des 46 Triades théologiques des néo-Bardes, d’après un texte recueilli par Llewelyn Sion (vers 1560), et publié une première fois par Iolo Morganwg avec ses propres poèmes (Lyric Poems), puis dans le Barddas de J. Wiliam ab Ithel (1862).
- Philippe Le Stum, Le Néo-druidisme en Bretagne. Origine naissance et développement, Rennes, Ouest-France, coll. « De mémoire d’homme », 1998.