Jean VI Cantacuzène

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Empereur romain

Modèle:Souverain- Cantacuzène (grec : Modèle:Grec ancien), né vers 1295 à Constantinople, et mort le Modèle:Date de décès- à Mistra, est un empereur byzantin du Modèle:Date- au Modèle:Date-, fils de Michel Cantacuzène (1265-1316), gouverneur de Morée et de Théodora Paléologue Ange-Comnène (1276-1342).

Ascension vers le pouvoir

Jean Cantacuzène est cousin d'Modèle:Souverain3, qui le crée grand domestique, c'est-à-dire chef des armées, ce qui le place en seconde position dans la hiérarchie byzantine.

Le Modèle:Date-, il participe à la prise de Constantinople par Modèle:Souverain- et à la déposition d'Modèle:Souverain3. Il devient alors, en fait, le premier ministre du nouveau gouvernement, décidant de toutes les nominations et contrôlant les affaires de l'État.

À plusieurs reprises il refuse le titre de co-empereur ou de régent, préférant soutenir les droits de l'empereur régnant.

La guerre civile (1341-1347)

Modèle:Article détaillé

À la mort d'[[Andronic III Paléologue|Modèle:Souverain- Paléologue]] en 1341, il devient régent de facto de l'Empire, malgré l'absence d'instructions de l'empereur défunt. Il se heurte cependant à l'opposition d'une fraction importante de la population de l'Empire et, en particulier, du patriarche Modèle:Souverain3.

Pressé par Alexis Apokaukos de se faire proclamer empereur, Jean Cantacuzène refuse afin de préserver les droits de la dynastie Paléologue et propose de se retirer des affaires ; l'impératrice Jeanne de Savoie le persuade de demeurer à la tête du gouvernement et il part bientôt commander une expédition militaire afin de rétablir l'ordre en Macédoine puis en Thrace.

Apokaukos profite de son absence pour persuader le patriarche Kalékas ainsi que l'impératrice que Modèle:Souverain- Cantacuzène est un usurpateur et un danger pour la paix. Réfugié à Didymotika, il s'y fait proclamer empereur par ses partisans le Modèle:Date-<ref> Venance Grumel Traité d'études byzantines I La Chronologie Presses universitaires de France, Paris 1956 Modèle:P.359 </ref>. La noblesse d'Andrinople annonce alors l'élection de Jean Cantacuzène au trône impérial, provoquant une rébellion populaire. L'insurrection gagne ensuite les principales villes de l'Empire.

À partir d'avril 1343, plusieurs villes de Macédoine et de Thessalie reconnaissent Modèle:Souverain- Cantacuzène comme empereur, abandonnant le parti d'Apokaukos, ; alors qu'il s'était jusque-là rallié à ce dernier, le roi Modèle:Souverain3 de Serbie rappelle les troupes qu'il avait mises à sa disposition, l'isolant militairement dans Thessalonique. En 1344, le propre fils d'Apokaukos, Manuel Apokaukos, se rallie à Cantacuzène, suivant en cela l'exemple de Jean Vatatzès, lui-même parent du patriarche Kalékas.

Les ralliements s'accentuèrent après l'assassinat d'Apokaukos, le Modèle:Date-.

Par ailleurs, un autre grand débat divise l’Église et la société, dans la continuité du schisme Arsénite : en particulier les préceptes et pratiques de certains moines dits hésychastes, en désaccord à propos de la nature divine de la Transfiguration. La société est séparée entre hésychastes et anti-hésychastes ; mais bien que la controverse semble loin du monde de la politique, celle-ci coïncide avec l’explosion de la guerre dynastique suivant la mort de l’empereur Andronic III. Le patriarche Jean XIV Kalékas et le Duc Alexis Apokaukos estiment que les moines hésychastes sont coupables d’hérésie, alors que Jean Cantacuzène considère que la doctrine est parfaitement orthodoxe ; celui-ci peut alors compter sur le soutien inestimable des moines, en particulier du Mont Athos.

Le Modèle:Date-, Jean Cantacuzène parvient à s’imposer comme co-empereur au terme de la guerre civile : il confirme sa proclamation comme co-empereur, aux côtés de Jean V Paléologue, en acceptant de recevoir la couronne impériale à Andrinople des mains du patriarche de Jérusalem, mais il refuse catégoriquement de faire proclamer son fils Mathieu comme empereur associé. Finalement, le Modèle:Date-, il entre à Constantinople.

Le règne (1347-1354)

Devenu empereur, Jean Cantacuzène prend le titre de Modèle:Souverain-, montrant ainsi qu'il refuse la préséance de rang sur l'empereur légitime, Modèle:Souverain3. Cet arrangement n'est cependant pas du goût de la famille Paléologue, qui persiste à ne voir en lui qu'un usurpateur.

Soucieux de ramener la paix dans l'Empire, il accorde une amnistie générale à ceux qui l'avaient combattu, à l'exception de Modèle:Souverain- Kakélas qui refusa toujours d'être pardonné comme de lui pardonner et maintint l'excommunication qu'il avait prononcée contre lui en 1341.

Il est couronné en l'église de la Vierge des Blachernes par le nouveau patriarche Modèle:Souverain3, le Modèle:Date-<ref> Venance Grumel Modèle:Op. cit. Modèle:P.359 </ref>. Illustration de la décrépitude des finances impériales, le couronnement ne peut avoir lieu à Sainte-Sophie, trop délabrée, les joyaux de la couronne, gagés à Venise, sont remplacés par de la verroterie et la vaisselle du banquet était en simple terre cuite.

L'hésychasme

Né sous les dernières années du règne d'Modèle:Souverain-, le mouvement de l'hésychasme s'amplifie sous le règne de Modèle:Souverain- menaçant l'intégrité de l'Église orthodoxe. Modèle:Souverain- lui-même soutient les hésychastes qui, menés par Grégoire Palamas, l'avaient soutenu contre Kakélas et Jeanne de Savoie.

En 1351, Modèle:Souverain- fait réunir un concile qui s'ouvre sous sa présidence au palais des Blachernes le Modèle:Date-. Le concile conclut à la conformité de l'hésychasme par rapport à l'orthodoxie. Le tomos contenant les décisions officielles du concile est proclamé en la basilique Sainte-Sophie le Modèle:Date- suivant, puis cosigné par l'empereur Modèle:Souverain3 en Modèle:Date-.

Troubles intérieurs

Le règne de Modèle:Souverain- est marqué par de nombreux troubles intérieurs, tant sur le plan social que sur le plan militaire :

  • la peste noire s'abat sur l'Empire dès la première année du règne, ravageant notamment Constantinople, aggravant l'état de découragement et d'apathie dans lequel se trouvaient les byzantins après deux guerres civiles ;
  • il doit faire face aussi à une opposition populaire et religieuse, et à une révolte des Zélotes à Thessalonique ;

Réorganisation de l'Empire

Il abandonne la division de l'empire en thèmes, et met en place un système d'apanages pour le gouvernement de l'empire ; cette réorganisation correspond à la dispersion des territoires byzantins.

Les territoires byzantins sont alors divisés en trois ensembles :

Abdication et retraite

La population de Constantinople demeure cependant attachée à la dynastie légitime des Paléologues, et en particulier à Modèle:Souverain- et s'oppose de plus en plus nettement à Modèle:Souverain-. L'opposition se renforce en Modèle:Date- lorsque Modèle:Souverain- fait proclamer coempereur son fils Mathieu Cantacuzène.

Ce couronnement provoque l'irritation du patriarche Modèle:Souverain3, qui abdique et est remplacé par Philothée Kokkinos, partisan déclaré de Modèle:Souverain-.

Le Modèle:Date-, Modèle:Souverain3 entre à Constantinople, où il est acclamé par la foule. Le Modèle:Date- suivant, il signe avec Modèle:Souverain- un accord de gouvernement aux termes duquel les deux hommes exercent en commun le pouvoir, tandis que Mathieu Cantacuzène demeurait empereur indépendant d'Andrinople jusqu'à sa mort.

Finalement, le Modèle:Date-, Modèle:Souverain- abdique et revêt l'habit monastique en prenant le nom de Joasaph Cantacuzène ; il entre au monastère Saint-Georges-des-Manganes, à Constantinople. Il s'installe plus tard au monastère de la Néa Péribleptos ; il meurt à Mistra auprès de son fils Manuel.

Son épouse, Irène, prend également le voile sous le nom d'Eugénie et se retire au couvent de Kyra Martha.

Jean Cantacuzène consacrera la fin de sa vie à l'écriture de ses Mémoires, qui sont achevés en 1369.

Œuvres

  • Histoire de l'Empire d'Orient, de 1340 à 1354, PG 153.
  • Discours contre Mahomet, PG 154.

Jean Cantacuzène peut être considéré comme le dernier grand historien de Byzance, car il faudra attendre la chute de Constantinople pour retrouver des écrits d'historien. Son témoignage sur le XIVe siècle (1319-1356) est singulier car il en est le personnage principal même si Nicéphore Grégoras compose lui aussi son histoire<ref>Modèle:Article</ref>.

Famille et descendance

Il épouse avant 1320 Irène de Bulgarie, morte entre 1363 et 1379, fille d'Andronic Asen, prince bulgare, et a :

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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