Jeanne Sauvé

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Jeanne Mathilde Sauvé, née Benoît le Modèle:Date, à Prud'homme (Saskatchewan), et morte le Modèle:Date, à Montréal (Québec), est une femme d'État et journaliste canadienne, qui a été la vingt-troisième gouverneure générale du Canada de 1984 à 1990, la première femme à occuper ce poste.

Jeunesse

Jeanne Benoît fait ses études au couvent Notre-Dame du Rosaire à Ottawa, puis à l'Université d'Ottawa. À l'âge de 20 ans, elle devient la présidente nationale de la Jeunesse étudiante catholique. Après avoir épousé Maurice Sauvé le Modèle:Date- à Ottawa, ils déménagent à Londres puis à Paris. Elle y travaille à l'UNESCO en tant qu'assistante du directeur du Secrétariat à la jeunesse,et obtient en parallèle un diplôme en civilisation française de l'Université de Paris.

Elle adhère à l'Assemblée mondiale de la Jeunesse dont elle devient secrétaire générale, tandis que son mari en devient le président<ref name="bio">Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière de journaliste

De retour au Canada en 1952, elle entame à Radio-Canada une carrière de pigiste puis de journaliste qui s'étalera sur vingt ans au sein de divers médias, y compris de réseaux de radio et télévision américains<ref name=edimage>Modèle:Lien web.</ref>. Elle se fait connaitre publiquement avec « Opinions », une émission de télévision qu'elle a créée et animée, et où des jeunes discutent de sujets d'actualité<ref name=bio />, mais aussi en tant qu'éditorialiste dans les grands journaux canadiens<ref name=edimage />. En parallèle, elle est administratrice de trois sociétés de diffusion privées, et s'investit dans plusieurs organismes telles que la Fédération des auteurs et des artistes du Canada<ref name=bio />, l'Union des artistes, le YMCA, Bushell communication, l'Institut canadien des affaires publiques ou encore l'Institut sur la recherche politique<ref name=edimage />.

Carrière politique

En 1972, elle est élue députée pour le Parti libéral du Canada dans la circonscription d'Ahuntsic, à Montréal. Elle est immédiatement nommée ministre d'État aux Sciences et à la technologie. Elle sera la première femme venant du Québec à occuper un poste ministériel. Réélue en Modèle:Date-, elle se voit confier le ministère de l'Environnement. En 1975, elle est nommée au ministère des Affaires extérieures en tant que ministre des Communications pour la francophonie.

Le Modèle:Date-, elle est désignée présidente de la Chambre des communes, une autre première pour une femme. Elle siège à cette fonction pendant les trois ans et demi de la première session de la [[32e législature du Canada|Modèle:32e]], jusqu'au Modèle:Date-<ref name=edimage />.

Gouverneure générale du Canada

En 1984, elle est nommée gouverneure générale du Canada<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle est la première femme à occuper ce poste, dont elle refusera cependant toujours la féminisation, comme elle avait refusé précédemment celle de Président de la Chambre des communes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En plus des charges spécifiquement rattachées à ce poste, elle se préoccupera des jeunes, de la paix et de l'unité nationale.

Après avoir terminé son mandat en 1990, elle et son conjoint s'établissent à Montréal, où elle met sur pied la Fondation Jeanne Sauvé pour la jeunesse, qui se consacre surtout aux enfants doués.

Elle est membre fondatrice de l'Institut de recherche en sciences politiques du Canada.

Archives et hommages

Il y a un fonds d'archives Jeanne Sauvé à Bibliothèque et Archives Canada<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La rue Jeanne-Sauvé a été nommée en son honneur, en 2006, dans la ville de Québec.

Références

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Annexes

Article connexe

Liens externes

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