Jeffery Amherst

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Jeffery Amherst, né le Modèle:Date et mort le Modèle:Date, Modèle:1er Amherst, est un officier de l'armée britannique et un administrateur colonial. Il a été anobli par le roi George III. Son prénom est parfois orthographié Geoffrey ou Jeffrey.

Carrière en Europe

Jeffery Amherst est né à Sevenoaks, dans le Kent. Il a été page du duc de Dorset.

En 1731, il s'enrôle dans l'armée et, en 1741, devient aide de camp du général John Ligonier (1680-1770). Au cours de la guerre de Succession d'Autriche, il participe à la bataille de Fontenoy en 1745. Il est promu au grade de lieutenant-colonel. Après la signature du traité d'Aix-la-Chapelle en 1748, il repasse en Angleterre, et la période de paix qui suit réduit ses chances d'avancement.

Guerre de Sept Ans : fin de la Nouvelle-France

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Amherst, 1758.

Lorsqu'éclate la guerre de Sept Ans, Jeffery Amherst voit sa fortune changer : il sert d'abord en Allemagne et participe à la bataille de Hastenbeck en juillet 1757. Son protecteur le général Ligonier ayant été nommé commandant en chef de l'armée britannique, Amherst se voit confier le grade temporaire de « major général en Amérique » avec la mission particulière de prendre la forteresse de Louisbourg. Il a entre autres sous ses ordres le futur général James Wolfe. Il commande l'expédition contre la forteresse et en obtient la capitulation le Modèle:Date.

Nommé commandant en chef en Amérique du Nord en remplacement de James Abercrombie, il passe l'hiver suivant à New York à faire des plans pour la campagne de l'été suivant. Il remonte en 1759 le lac Champlain avec une armée de Modèle:Nombre, et se rend jusqu'à Crown Point où il construit un fort. Il lance quelques attaques sur l'île aux Noix sur la rivière Richelieu, où s'est réfugié le commandant français Bourlamaque. Cette tactique reste néanmoins sans effets notoires et est abandonnée après la prise de Québec par Wolfe en Modèle:Date-.

Durant l'hiver suivant, Amherst planifie l'attaque de trois armées contre Montréal : James Murray remontant le Saint-Laurent à partir de Québec, William Haviland venant du lac Champlain et Amherst lui-même attaquant à partir du lac Ontario. Au début de septembre 1760, la jonction des trois armées fonctionne parfaitement et aboutit à la capitulation des Français le Modèle:Date-. Amherst nomme alors trois gouverneurs militaires pour les trois districts du Canada : James Murray, confirmé dans le poste qu'il occupait déjà à Québec, Ralph Burton à Trois-Rivières et Thomas Gage à Montréal.

Cependant, la guerre n'est pas terminée, et Amherst, à titre de commandant en chef, organise au cours de 1761 et 1762 des expéditions à la Dominique, en Martinique et à Cuba. Il nomme son frère William Amherst commandant des forces de reconquête de l'île de Terre-Neuve. Depuis New York, Jeffery Amherst supervise cette opération militaire. La bataille de Signal Hill et la capitulation du fort de Saint-Jean mettent fin à l'aventure française en Amérique du Nord.

Dès Modèle:Date-, le soulèvement de Pontiac oblige Amherst à reprendre les armes contre les nations autochtones, qu'il méprise. Dans une correspondance avec le colonel Henri Bouquet, il évoque même une idée qui traversait l'esprit de quelques militaires à cette époque : utiliser la variole (petite vérole) pour tuer en masse les Lenapes, par exemple en leur offrant des linges pris aux malades<ref>Voici un extrait de cette correspondance : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation) Voir l'entrevue de Denis Vaugeois par Fabien Loszach (ledevoir.com du lundi 24 août 2009).</ref>.

Amherst rentre définitivement en Grande-Bretagne en novembre 1763. Il fut le premier gouverneur sous l'occupation militaire de la Nouvelle-France, de 1760 à 1763.

Honneurs et fin de carrière

Amherst a été gouverneur de Virginie de 1759 à 1768, fonction qu'il n'exerçait pas réellement mais qui lui procurait un revenu. Il a été fait chevalier de l'Ordre du Bain en 1761. Il fut titré, en 1776, baron Amherst of Holmesdale, titre qui s'éteignit avec lui parce qu'il n'avait pas de descendance. En 1775, puis en 1778, le roi lui demanda de reprendre le commandement en Amérique, où la guerre avec les colonies menaçait, mais Amherst refusa. De 1778 à 1782, il fut tout de même nommé commandant en chef des forces armées britanniques, après neuf années de vacance du poste. Brièvement remplacé dans cette fonction, en 1782-1783, par Henry Seymour Conway, il reprit du service dans la même fonction de 1783 à 1795. Il se retire alors avec le titre de maréchal.

Il fut gouverneur de Guernesey de 1770 à 1794. En 1788, une autre baronnie lui fut conférée avec le titre de « baron Amherst of Montreal », qui échut à son neveu William Pitt Amherst (1773-1857), second baron Amherst (1797-1826) puis premier comte Amherst (1826-1857).

Il est décédé le Modèle:Date, également à Sevenoaks.

Hommages et déshonneur

De nombreux lieux et bâtiments sont nommés en son honneur.

Un mouvement d'opposition<ref>Modèle:Lien web</ref> permet en 2019 de remplacer son nom d'une rue de Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>; la rue est repatisée Atateken (« fraternité » en kanien'kéha), afin de symboliser une volonté de reconstruction des relations entre allochtones et autochtones.

À Sherbrooke en revanche, la rue Amherst a gardé son nom<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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