Joseph Vitalien
Modèle:Homon {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox biographie2 Joseph Vitalien, né le Modèle:Date au Moule à la Guadeloupe et mort à Paris le Modèle:Date<ref>Acte de décès à Paris Modèle:14e, vue 24/31.</ref>, est un médecin français<ref name="a" >Oruno Lara, La Guadeloupe dans l'histoire, voir en ligne.</ref>.
Biographie
De 1901 à 1903, étant employé à l'hôpital de Harar fondé par le ras Makonnen, il devient le précepteur du jeune fils du ras, Tafari, futur roi des rois sous le nom de Haile Selassie, auquel il enseigne le français<ref name="b">(Modèle:Pdf [1]), Mabraq, journal rastafari francophone.</ref>. Il apprend alors l'amharique. Il joue un rôle important dans la lutte contre une épidémie de variole à Dire Dawa en Modèle:Date-, vaccinant lui-même une partie des habitants.
Il est médecin du negus Menelik de 1904 à 1909<ref>Sohier (Estelle), «Le corps des rois des rois dans la ville : Ménélik II et Haylé Sellasé à Addis Abeba», Afriques, n° 3, 2011, voir en ligne.</ref>. Cette position lui permet d'obtenir, le Modèle:Date-, le transfert de la concession de 1894 du chemin de fer qui doit relier Djibouti à Addis Abbeba. Le Modèle:Date-, elle est confiée à une compagnie soutenue par l'État français, après l'approbation du texte par la Chambre des députés le Modèle:Date-. Il touche 150 000 francs pour son rôle, plus 58 200 francs pour la signature d'un avenant en mai, ainsi qu'un salaire de 25 000 francs par an pendant cinq ans, à la charge de la compagnie. En 1921 il intente un procès pour demander plus, mais il est débouté<ref>Le docteur Vitalien contre la Compagnie du chemin de fer et l'Etat français, plaidoiries, 142 p, Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1921.</ref>.
En 1909, il devint le directeur de l'hôpital Menelik II, à Harar. Il semblerait que Menelik lui proposa le poste de ministre de la santé publique<ref name="c" >Bonacci (Giulia), Exodus !: L'histoire du retour des rastafariens en Ethiopie, voir en ligne.</ref>.
Il quitte l'Éthiopie en 1910, et réside à Paris. Fait chevalier de la Légion d'honneur, il est candidat aux élections législatives (1910) puis sénatoriales (1912) à la Guadeloupe<ref name="a"/>. Il prend une part active à la défense des soldats issus des colonies. Au cours de la guerre de 1914-1918, il est directeur du Foyer colonial (1915-1919), créé à Paris, pour les soldats coloniaux, par le Comité d'aide et d'assistance coloniale<ref name="a"/>.
Il est mort en 1938. Son urne repose au cimetière du Père-Lachaise.
Publications
- La Péritonite cancéreuse, Paris, 1897
- Pour l’indépendance de l'Éthiopie, par le Dr Vitalien, ancien médecin et conseiller de S. M. Ménélick II, éditions de L'Effort, 1919
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Benoît Linel, Le docteur Vitalien, médecin de Ménélik II, Paris, L'Harmattan, 2020, 232 p. Modèle:ISBN