Kermoroc'h
Modèle:Infobox Commune de France
Kermoroc'h ({{#ifeq:1|0|[kɛʁmoʁɔk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, mais traditionnellement {{#ifeq:1|0|[kɛʁmoʁo]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Karmorech en 1405, Kermoroch en 1581, Kermorch en 1790<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Kermoroc'h vient du breton Ker qui veut dire village et semble contenir le breton morhoc'h, « cochon de mer, marsouin »<ref>Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne - Page 154</ref>.
Géographie
Modèle:… Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plouisy », sur la commune de Plouisy, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Kermoroc'h est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guingamp, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (77 %), terres arables (15,5 %), forêts (7,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms de 42 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 31 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 11 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Né à Kermoroc'h, Paul Bernard, tout juste engagé dans la Marine, se retrouve démobilisé après le sabordage de la flotte à Toulon en 1942. Il intègre alors un groupe de FTP breton et participe à plusieurs opérations. Arrêté le 10 mai 1944 à Squiffiec sur dénonciation, il est incarcéré et fait l'objet d'horribles tortures. Il est fusillé le 18 mai 1944. Il avait 19 ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Lieux et monuments
- Église Sainte-Brigitte.
- Chapelle de Langouerat
La chapelle Saint-Louis, ancienne église paroissiale (Modèle:S mini- – Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), a été édifiée par les seigneurs Du Perrier en 1373. En partie détruite lors de combats entre Olivier de Clisson et le seigneur Du Perrier, elle fut remise en état et agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une nouvelle restauration fut effectuée en 1645. Elle tomba en ruines vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Depuis 2004, une nouvelle association a entrepris de préserver les lieux et de remettre le site en état.
Visite
Vallée du Perrier : Sentier botanique reliant Kermoroc'h à Landebaëron d'une distance d'environ Modèle:Unité.
La vallée du Perrier, avant 1984, n'était qu'une vallée abandonnée envahie par les herbes. En 1984, Gilberte Riou fonde l'association Les Amis de la Vallée du Perrier (dont elle est présidente) composée de bénévoles qui s'occupe de l'aménagement du sentier botanique, de l'élaboration de panneaux sur la faune et la flore (qui permettent une marche intelligente au cours de laquelle on découvre les animaux et plantes qui peuplent le bois), de la construction d'une aire de jeux et de la création d'un parcours de santé. Cette association a relié les gens dans des fêtes mêlant art, poésie et nature.
À partir de 1981, l'artiste Richard Ruffel qui se partage entre ses ateliers de Kermoroc'h et de Sarcelles, après la création du totem "L'esprit de la tempête", participe activement avec Gilberte Riou à l'introduction de l'art contemporain dans la vallée, d'abord en parallèle avec le festival d'Art contemporain "Art Béaj" qu'il anime dans le canton dans la fin des années 80, à la création d'une vingtaine de sculptures mobiles signalétiques en cuivre pour les agrès du parcours santé, puis par un "ballet botanique", des panneaux translucides peints, fenêtres ouvertes sur la nature.
D'avril 1997 à mars 1998, Gilberte Riou propose saisons d'une vallée : une période durant laquelle cinq artistes (Jan Maï, Guy Faidy, Jean-Luc Bourel, Tanguy Dohollau et Catherine Urien) vont décorer la vallée avec peintures, sculptures et poèmes.
La vallée du Perrier a été visitée par environ 25 000 personnes au cours de l'année 1993<ref>Journal Ouest-France daté du mardi 26 juillet 1994</ref>.