Kim Campbell

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Avril Phaedra Campbell, connue sous le nom de Kim Campbell, née le Modèle:Date de naissance- à Port Alberni (Colombie-Britannique), est une avocate, enseignante et femme d'État canadienne. Elle est première ministre du Canada du Modèle:Date- au Modèle:Date-, première femme à accéder à la fonction.

Elle est élue à l'Assemblée législative de la Colombie-Britannique comme membre du Parti Crédit social en 1986, puis élue à la Chambre des communes du Canada comme membre du Parti progressiste-conservateur en 1988. Elle occupe plusieurs fonctions dans le cabinet du premier ministre Brian Mulroney, jusqu'à la démission de ce dernier en Modèle:Date-. Elle lui succède à la tête du parti et du gouvernement fédéral. Lors des [[Élections fédérales canadiennes de 1993|élections fédérales d'Modèle:Date-]] suivant, Kim Campbell perd son propre siège parlementaire, tandis que les progressistes-conservateurs, détenant la majorité avant les élections, perdent 154 sièges, pour tomber à 2 députés. Son mandat de 132 jours en poste est le troisième plus court de l'histoire canadienne.

Bien que son mandat ne soit jamais confirmé par une élection populaire, elle demeure jusqu'à présent la seule femme cheffe d'un gouvernement national nord-américain. Elle est aussi la deuxième femme, après la Première ministre britannique Margaret Thatcher, à prendre place à la table des chefs d'État ou de gouvernement du Groupe des sept lors de leur réunion en 1993.

Biographie

Jeunesse et formation

Kim Campbell est la fille de Phyllis, dite Lissa Margaret (née Cook ; 1923–2013) et de George Thomas Campbell (1920–2002)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En raison du fait qu'elle n'aime pas ses prénoms (Avril Phædra Douglas), elle adopte celui de Kim pendant son adolescence<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Après ses études secondaires, elle entre à l'Université de la Colombie-Britannique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, obtenant en 1969 un Bachelor of Arts (licence) en science politique. Elle poursuit des études en vue d'un doctorat sur le système de la gouvernance soviétique à la London School of Economics<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Campbell enseigne la science politique à l'Université de la Colombie-Britannique et au collège communautaire de Vancouver (Vancouver Community College). Elle fait son entrée dans la vie politique en tant qu'administratrice de la Commission scolaire de Vancouver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1983, elle obtient le Bachelor of Laws (maîtrise de droit) qui lui permet de s'inscrire au barreau de la Colombie Britannique, elle ouvre son cabinet à Vancouver<ref name=":1" />.

Carrière politique

Elle est élue en 1986 à l'Assemblée législative de la Colombie-Britannique, députée créditiste<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; elle fait ensuite campagne sans succès pour devenir la cheffe de parti lors de la course à la direction créditiste de 1986. Quelques années après, elle démissionne de l'Assemblée législative pour être candidate lors des élections fédérales de 1988 pour le Parti progressiste-conservateur du Canada.

À la suite de son élection à la Chambre des communes, elle devient la première femme ministre de la Justice du Canada (1990-1993). Ensuite, elle occupe brièvement le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants.

Première ministre

Elle se lance dans la course pour succéder à Brian Mulroney<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> à la direction progressiste-conservatrice et de ce fait à la direction du gouvernement, après la démission de Mulroney en 1993. Campbell défait Jean Charest au congrès du Parti progressiste-conservateur en Modèle:Date- et elle devient la première femme première ministre du Canada<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

La montée rapide de cette ministre méconnue jusqu'à devenir première ministre étonne le public canadien. Elle jouit d'abord d'une grande popularité, due au fait d'être la première femme à atteindre un tel poste. Pendant un certain temps, elle paraît être en mesure de réparer la réputation du Parti progressiste-conservateur du Canada, sérieusement compromise par une suite de scandales et de mesures impopulaires pendant le mandat du premier ministre Mulroney.

Les élections fédérales de 1993 sont annoncées pour l'automne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parti s'attend, soit à conserver le pouvoir, soit à former l'opposition officielle. Or la popularité de Campbell se détériore rapidement. La première ministre paraît avoir des difficultés à s'entretenir avec les Canadiens « ordinaires », certains l'accusant d'un ton supérieur et prétentieux. Elle fait l'observation fameuse qu'« une élection n'est pas le moment pour discuter des affaires sérieuses »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation, sur nationalpost.com, 12 août 2015.</ref>. On l'accuse aussi de suivre les attitudes et positions de son prédécesseur parfois détesté, alors que les activistes scandent « Kim, Kim, you're just like him » (Modèle:Citation).

Elle a également une tendance fâcheuse à faire des gaffes de relations publiques. Ainsi, une publicité conservatrice est largement perçue comme moquant la paralysie faciale dont souffre le chef du Parti libéral et adversaire de Campbell, Jean Chrétien.

Défaite par les libéraux

En dépit de la campagne mouvementée, les progressistes-conservateurs restent forts dans les sondages. Le monde politique canadien est donc complètement bouleversé par le résultat des élections : le Modèle:Date-, les libéraux gagnent une majorité massive, tandis que les progressistes-conservateurs tombent de la plus grande majorité en sièges jamais obtenue au Parlement jusqu'à un caucus de deux, la pire défaite de l'histoire parlementaire canadienne. Campbell perd même son siège à Vancouver. Bien que les conservateurs obtiennent le troisième résultat au vote populaire, un peu en arrière du Parti réformiste, la concentration du soutien pour les réformistes dans l'Ouest canadien ainsi que pour le Bloc québécois au Québec prive les progressistes-conservateurs de leurs bases d'appuis traditionnels.

La majorité des commentateurs perçoivent sa défaite sans précédent comme étant le résultat de l'impopularité de son prédécesseur plutôt que de la gouvernance de Campbell elle-même ; toutefois, elle démissionne de la direction progressiste-conservatrice quelques semaines après les élections, le Modèle:Date-, nommant Jean Charest chef intérimaire.

Carrière après la politique

Fichier:KimCampbell.jpg
Kim Campbell en 2009.

Campbell reprend le professorat en science politique pendant quelques années, cette fois à l'université Harvard. En 1996, le gouvernement libéral la nomme au poste de consul général canadien à Los Angeles. Elle tient ce poste jusqu'en 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est présidente du Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref> et secrétaire générale du Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un organisme indépendant d'anciens chefs d'État et de gouvernement qui promeut la démocratie dans le monde.

Elle demeure en fonction comme maître de conférences en politique publique à la Kennedy School of Government de l'université Harvard<ref>Modèle:Lien web.</ref> et fait partie de plusieurs conseils d'administration de sociétés de haute technologie et de biotechnologie.

Son portrait officiel dans la galerie des premiers ministres de l'édifice du Parlement est dévoilé le Modèle:Date-. Elle dit alors ressentir l' « honneur profond » d'être la seule femme représentée dans cette galerie et dit : « J'ai vraiment hâte au jour où mon portrait sera accompagné de beaucoup d'autres visages féminins ».

Le Modèle:Date-, le bureau du premier ministre Justin Trudeau annonce la formation d'un comité non-partisan visant à reformer le processus de nomination des juges à la Cour suprême du Canada. Kim Campbell est nommée à la tête de ce groupe visant à élaborer la courte liste qui sera soumise au bureau du premier ministre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autobiographie

En 1996, elle publie ses mémoires Modèle:Ouvrage.

Vie personnelle

En 1972, elle épouse le professeur de mathématiques Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le couple divorce en 1983. En 1986, elle épouse l'avocat Howard Eddy, le couple divorce en 1993<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1997, elle épouse l'acteur et pianiste Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Résultats électoraux

Chambre des communes

Élection Circonscription Parti Voix % Résultats
Fédérales de 1988 Vancouver-Centre Progressiste-conservateur 23 620 37,2 Élue
Fédérales de 1993 Vancouver-Centre Progressiste-conservateur 16 274 25,2 Échec

Assemblée législative de la Colombie-Britannique

Deux députés par circonscription.

Élection Circonscription Parti Voix % Résultats
1983 Vancouver-Centre Crédit social 12 740 19,3 Échec
1986 Vancouver-Point-Grey Crédit social 19 716 23,2 Élue

Modèle:Élection générale britanno-colombienne de 1986 — Vancouver-Point Grey Modèle:Élection générale britanno-colombienne de 1983 — Vancouver Centre

Archives

Il existe un fonds d'archives Kim Campbell à Bibliothèque et Archives Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le fonds couvre une période allant de 1916 à 2004. Il contient une variété de médias incluant Modèle:Unité de documents textuels, approximativement 33 542 photos et 139 vidéos<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Palette

Modèle:Portail