L'Arroseur arrosé

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L'Arroseur arrosé<ref>Entrée Modèle:Lien web.</ref>, initialement intitulé Le Jardinier et le Petit Espiègle puis Arroseur et Arrosé, est un film réalisé par Louis Lumière, dont il existe trois versions<ref>Voir le catalogue CNC en ligne (http://www.cnc-aff.fr) : la première version date de 1895, les deux suivantes de 1896.</ref>. Il est montré pour la première fois le Modèle:Date, à La Ciotat, au cours d'une projection privée, puis mis à l'affiche des projections payantes organisées par les frères Lumière à Paris dans le Salon indien du Grand Café, boulevard des Capucines, à partir du Modèle:Date, première projection historique de « vues photographiques animés » (nom donné par Louis Lumière à ses films).

Description

Un jardinier arrose son jardin. Un enfant, arrivé par derrière, met le pied sur le tuyau d'arrosage. L'homme regarde le bec du tuyau, pensant qu'il est bouché. Le petit espiègle retire son pied et le jardinier est aspergé. Il court ensuite après le jeune garçon, l'attrape, lui donne une fessée et (dans la seconde version du film) l'arrose à son tour.

Fiche technique

Fichier:L'arroseur arrosé.jpg
Sculpture représentant le jardinier du film, Jardin de la Ville, La Ciotat.

Distribution

  • François Clerc : le jardinier
  • Léon Trotobas<ref>Le Cinématographe</ref>, puis Benoît Duval : le garçon

À propos du titre

Fichier:Poster Cinematographe Lumiere cr.jpg
Image du film représentée sur une affiche de Marcellin Auzolle en 1896.
Fichier:Vogel arroseur detail.jpg
L'Arroseur d’Hermann Vogel (1887).

L'Arroseur arrosé est un titre donné à deux « vues comiques » réalisées par Louis Lumière, sorties en 1895. La société Lumière nomme ses bobineaux de court métrage des « vues photographiques animées », à l'instar des vues fixes sur verre qu'elle commercialise depuis longtemps avec succès — le mot anglais film s'impose plus tard, adapté au cinéma pour la première fois par Thomas Edison en 1891, quand il met au point avec son assistant William Kennedy Laurie Dickson le format Modèle:Unité, encore en usage de nos jours, et que Dickson tourne les premiers « films Edison ».

Le synopsis est adapté d'une page humoristique d’Hermann Vogel, fameuse à l'époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En fait, aucun des trois films n'a porté le célèbre titre. La première version est intitulée Le Jardinier et le Petit Espiègle, les autres : Arroseur et Arrosé, cette appellation étant la seule à être inscrite dans le catalogue Lumière, mais c'est bien sous le titre L'Arroseur arrosé que cette œuvre est retenue par l'histoire du cinéma<ref>Michelle Aubert et Jean-Claude Seguin (dir.), La Production cinématographique des frères Lumière, Bifi-éditions, Mémoires de cinéma, Paris, 1996 Modèle:ISBN</ref>. La raison qui força la société Lumière à tourner de nouvelles versions, aussi bien pour L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat que pour cette vue comique, était l'usure prématurée du négatif originel, systématiquement utilisé dans les premiers temps pour le tirage des nombreuses copies positives achetées par des particuliers ou des forains. Plus tard, les copies positives seront obtenues à partir d'un internégatif, un double du négatif d'origine qui sera ainsi préservé.

L'expression « arroseur arrosé » est entrée dans le langage courant et désigne celui qui commet une action qui se retourne contre lui.

Contexte et analyse

Véritables piliers culturels, ces films sont particulièrement célèbres dans le monde entier. Ce sont les premières vues photographiques animées à suivre un scénario préétabli.

Avant Louis Lumière, Émile Reynaud imagine dès 1892 des scénarios plus complexes, de 1 à 5 minutes, pour ses pantomimes lumineuses projetées dans son Théâtre optique au sous-sol du Musée Grévin. Ses bandes sont à la fois les premières fictions du cinéma et les premiers dessins animés, peints directement sur une pellicule de Modèle:Unité de large constituée de carrés de gélatine recouverts de gomme laque pour les protéger<ref>Laurent Mannoni et Donata Pesenti Campagnoni, Lanterne magique et film peint. 400 ans de cinéma, Paris, La Martinière/La Cinémathèque française, 2009, 333 pages Modèle:ISBN, p.253</ref>. Reynaud est le premier dans l'histoire du cinéma à utiliser le slapstick, par exemple dans son film Autour d'une cabine (1894)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La vue photographique animée est tournée dans le jardin de la propriété de la famille Lumière à La Ciotat, « Les Terres rousses », qui existait encore en 1960. L'arroseur arrosé est le jardinier des Lumière, et le chenapan est, dans la première version, un jeune électricien de La Ciotat travaillant sur la propriété des Lumière, et dans la seconde le fils d'un ouvrier de leur usine.

Remakes

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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