Léon Martinaud-Déplat

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Léon Jean Martinaud, dit Martinaud-Déplat, est un homme politique français, né à [[3e arrondissement de Lyon|Lyon Modèle:3e]] le Modèle:Date de naissance et mort le Modèle:Date de décès à [[7e arrondissement de Paris|Paris Modèle:7e]]<ref>Archives municipales de Lyon, Modèle:3e arrondissement, année 1899, acte de naissance no 1295, cote 2E1805</ref>.

Biographie

Avocat, président de l'Union des Jeunes Avocats à la Cour de Paris (UJA de Paris) (1925-1926), il est secrétaire général du Comité exécutif du Parti radical-socialiste dès 1929. Il est élu député de Paris de 1932 à 1936. Il est brièvement sous-secrétaire d'État en 1934. En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, il est nommé directeur de la Presse au haut-commissariat à l'Information; il est à ce titre responsable de la censure des journaux<ref>Le Populaire, 20 octobre 1939, Léon Blum, "Appel à l'opinion"</ref>.

En 1948, il est élu président administratif du parti radical-socialiste. Il est élu député des Bouches-du-Rhône de 1951 à 1955.

Fonctions gouvernementales

En tant que ministre de la Justice, il tenta de lutter contre le Parti communiste (PCF) et poursuivit cette politique comme ministre de l'Intérieur.

Le 14  Modèle:Date-, la police attaque un cortège du Parti communiste, de la Confédération générale du travail et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, tuant sept personnes et en blessant des dizaines. Il fait porter la responsabilité du massacre aux victimes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ministre de l'intérieur du 28 juin 1953 au 18 juin 1954, il entretient des liens avec le “lobby ultra” colonialiste du Maroc<ref>"L’assassinat de Lemaigre-Dubreuil : Casablanca, le 11 juin 1955" par François Broche en 1977 aux Éditions Balland, cité par Emmanuel Blanchard, dans sa thèse d'histoire d'octobre 2008 "Encadrer des ”citoyens diminués”. La police des Algériens en région parisienne (1944-1962)"  [1]</ref> au moment où une frange de ce lobby se lance dans des actions violentes incluant les assassinats politiques, qu'il ne couvre cependant pas. Un autre chef de file du parti, René Mayer député radical de Constantine et défenseur des colons algériens, pivot des différentes majorités parlementaires et cabinets de la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:République| République }} }}<ref name=BERLIÈRE/>, avait veillé à partir de 1950 à ce que le ministère de l’Intérieur soit l'apanage de proches des intérêts coloniaux<ref name=BERLIÈRE/>, notamment dans la mouvance radicale, avec des personnalités Charles Brune ou Léon Martinaud-Déplat<ref name="BERLIÈRE">"Encadrer des citoyens diminués. La police desAlgériens en région parisienne (1944-1962)", par Emmanuel Blanchard, thèse d'histoire, sous la direction de Jean-Marc BERLIÈRE, Professeur d’histoire contemporaine, à l'Université de Bourgogne, octobre 2008  [2]</ref>. Les libéraux du Maroc reprochent en particulier à la police de laisser faire les attentats colonialistes, via un éditorial d'Henri Sartout, de Maroc-Presse<ref>"L'expectative prend au Maroc une allure de culpabilité écrit M. Sartout dans " Maroc-Presse ", Le Monde du 3 mai 1954 [3]</ref>.

Président administratif du Parti radical en 1955, il s'oppose dans un premier temps à la tenue du Congrès extraordinaire du Parti radical de mai 1955 puis s'y rallie<ref name=Ruby>Modèle:Ouvrage</ref>.

Notes et références

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

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Archives

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