La Berlière
Modèle:Infobox Commune de France
La Berlière est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France La Berlière est située dans une vallée formée notamment par deux ruisseaux venant du territoire de Stonne, se réunissant et constituant le ruisseau de La Berlière. Cette vallée est dominée notamment au nord - nord-est par le Mont-Damion qui s'élève à Modèle:Unité (les habitations du village sont à une altitude de Modèle:Unité, environ). Au sud du Mont-Damion, s'élève le mont du Cygne, à Modèle:Unité. Un autre ruisseau prend sa source à l'est du Mont-Damion, se conflue avec un ruisseau venant du bois de Saint-Pierremont, puis se réunit à Oches au ruisseau de La Berlière, pour donner le ruisseau des Bièvres<ref name=GuelliotII59>Modèle:Ouvrage</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Berlière est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,9 %), prairies (38,9 %), terres arables (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le Mont-Damion semble avoir été occupé à l'époque néolithique, d'après des objets trouvés sur place<ref name=GuelliotII59 />.
Ce village, dont l'origine remonte à des temps éloignés, est beaucoup moins considérable aujourd'hui qu'il le fut autrefois. On voit par d'anciens dénombrements que le nombre de ses chefs de ménages s'est élevé jusqu'à 160, ce qui pourrait offrir une population de Modèle:Unité (présentement 312 âmes). On peut attribuer les causes de son affaiblissement à la fréquence et aux longueurs des guerres, aux passages des troupes, aux séjours des armées, aux prises et reprises des villes frontière et aux autres désordres qui ont amené la ruine totale ou partielle de quantité de villages de cette contrée. Il est rapporté dans le mémorial des antiquités de la chartreuse du Mont Dieu, rédigé par Dom Ganneron, qu'en 1650 tous les villages des environs furent brûlés pendant la guerre de cette époque, savoir Stonne entièrement, Sy, Les Grandes Armoiries, en partie, Le Vivier (Artaise), La Berlière, Labesace, Verrière, Brieul-sur-Bar, Saint Piermont, Chemery ruiné, tellement que c'était une désolation générale, rapporte ce chroniqueur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
On trouve des vestiges d'anciennes habitations que contaient différents lieux-dits, comme la Chalotte, la Boquelle, la Baud Sonnerie, le Courtil-Bardeau, la Charmoge, la Place, le Courtil Billette, la Tulette, le Droelin-la-Demoiselle, le Pré la Canne, le Mont Damion ou des Daims, au-dessus de la fontaine du Muphe, les Voies de la Besace et de la Maison, les Enclos et la Guernatterie<ref name=GuelliotII59 />.
Le village est détruit à 90 % lors de l'offensive allemande de 1940. La maîtrise du Mont-Damion et de la vallée de La Berlière sont des enjeux importants pour les belligérants<ref name=Coistia2013>Modèle:Ouvrage</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Le château de La Berlière inscrit au titre des monuments historiques en 1984<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Une église est bâtie ou reconstruite en 1751<ref name="GuelliotII59" />. À la suite de sa destruction lors de l'offensive allemande de 1940, elle est reconstruite à nouveau de 1955 à 1957, dans un projet géré par la coopérative de reconstruction immobilière des églises et édifices religieux de Paris, mandaté par la municipalité. Elle comprend des vitraux dessinés par Maurice Rocher<ref name=Coistia2013 />.
Personnalités liées à la commune
- Jean-François de Fumeron : fils d'un bourgeois de Poitiers, il est intendant puis commissaire des guerres, nommé par Louvois, puis acquiert les seigneuries de Verrières et de La Berlière, en 1702, ainsi qu'une charge de secrétaire du Roi en 1705<ref name=GuelliotII59 />,<ref name=Seydoux220>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Mathieu de Fumeron (1706-1767), second fils de Jean-François de Fumeron. Devenu seigneur de La Berlière, il est nommé également commissaire des guerres, et fait chevalier de Saint-Louis. Il fait rebâtir le château de La Berlière, pour le bâtiment actuel<ref name=GuelliotII59 />,<ref name=Seydoux220 />.