La Gohannière
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
La Gohannière est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie.
Le Modèle:Date-, la commune est supprimée et fusionnée avec Tirepied pour former la commune nouvelle de Tirepied-sur-Sée<ref >Modèle:Lien web.</ref> et aucune commune déléguée n'est créée.
Géographie
La commune est au cœur de l'Avranchin. Son bourg est à Modèle:Unité à l'ouest de Brécey et à Modèle:Unité à l'est d'Avranches<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite sud-est, près du lieu-dit les Forges. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Sée du territoire, au nord-ouest. La commune est bocagère.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Gohonnerya en 1369-1370<ref name="adcr">Modèle:Ouvrage.</ref>, Gohoneria en 1371 et 1372<ref>Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p.147E.</ref>, Gohonneria en 1412<ref>Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, op. cit., p. 156A.</ref>.
Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing le toponyme serait issu d'un anthroponyme germanique tel que Gawo<ref name="adcr"/> ou Gogo(n) pour Ernest Nègre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le suffixe toponymique médiéval -ière évoque la propriété d'une famille ou d'un individu et diffère du suffixe -erie qui indique la présence, l'occupation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Toutes les premières attestations montrent, sans ambiguïté, qu'il s'agit d'un dérivé toponymique formé sur le nom de personne Gohon, soit « le domaine / la propriété / la terre de Gohon ». L'anthroponyme Gohon est la forme évoluée d'un nom de personne d'origine germanique attesté à l'époque médiévale sous la forme Godo<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le gentilé est Gohains.
Histoire
En 1435, Louis d'Estouteville, défenseur du Mont-Saint-Michel, était seigneur d'Apilly, et patron de La GohannièreModèle:Sfn.
Au cours de la Révolution française, l'abbé Gesnouin, curé de La Gohanière, refusa de prêter serment et s'exile à Jersey. L'abbé Chemin, son vicaire part pour l'Angleterre. L'abbé Michel Clair qui prêtera serment restera peu de tempsModèle:Sfn.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et un adjoint<ref name="of-municipales2014"/>.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Au premier recensement républicain, en 1793, La Gohannière comptait Modèle:Nobr, population jamais atteinte depuis.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1724). Elle abrite trois statues classées en 1975 au titre objets aux monuments historiques : Vierge à l'Enfant (Modèle:S mini-), saint Martin (Modèle:S mini-) et saint évêque (Modèle:S mini-)<ref>Œuvres mobilières classées à La Gohannière.</ref>, ainsi qu'un autel (Modèle:S mini-), des fonts baptismaux d'époque romane (Modèle:S mini-), une clôture de chœur (Modèle:S mini-), les statues de saint Évroult (Modèle:S mini-) et statue (Modèle:S mini-).
- Croix de cimetière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Croix de chemin (1832) à la Trémellière.
- Oratoire de la Vierge.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- La Gohannière sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de La Gohannière sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)