La Rippe
Modèle:Infobox Commune de Suisse
La Rippe (Modèle:MSAPI) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.
Géographie
La Rippe se trouve à une altitude de Modèle:Unité à Modèle:Unité à l'ouest de Nyon, le chef-lieu de district. Le village se trouve dans le vallon du Boiron de Nyon au pied de la Dôle. La commune s'étend principalement sur une portion du Jura vaudois, le long de la frontière française. Elle est la commune suisse la plus méridionale de l'arc jurassien<ref name="NoOFS=5726">Modèle:Lien web</ref>.
Elle recouvre des bois escarpés (Bois Badis) du Jura jusqu'à la Dôle, qui est le point culminant de la commune (Modèle:Unité). Dans la partie occidentale de la commune se trouve la source de la Valserine. Le territoire de La Rippe s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
La commune comprend le hameau de Tranchepied<ref>Modèle:DHS</ref>, ainsi que plusieurs fermes isolées. Les communes voisines sont Gingins, Chéserex et Crassier au canton de Vaud ainsi que Divonne-les-Bains (Ain) et Prémanon (Jura) en France voisine.
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce (Modèle:MSAPI), est identique au substantif francoprovençal rippe, qui désigne une pente, des broussailles ou un bois. Son origine est controversée : il pourrait dériver du bas latin rispa, rippa ou du germanique *hrispa<ref name=":3">Modèle:Toponymes.ch</ref>.
La première occurrence écrite du toponyme date de 1384, sous la forme de Rippis<ref name=":3" />.
Population
Gentilé
Les habitants de la commune se nomment les Rippérans<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Démographie
Évolution de la population
La population de La Rippe, après être restée très longtemps stable, a fortement augmenté depuis les années 1980<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
Histoire
Le territoire actuel de la commune de La Rippe a d'abord abrité un autre village, nommé Pellens et situé près du hameau actuel de Tranchepied, et qui a disparu avant 1159. Ses habitants auraient émigré sur les terres de l'abbaye de Saint-Claude<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. La première mention du lieu date de 1384 sous le nom de Rippis. Plus tard on vit apparaître les noms de Rispas et Rispis. Le territoire de la commune actuelle appartenait au Moyen Âge à l'abbaye de Saint-Claude en France et a été cédé à l'abbaye cistercienne de Bonmont en 1309<ref name=":0" />. Depuis 1319 elle fut sous la protection de la maison de Savoie<ref name="HDS_superweb">Office fédéral de la statistique - Superweb database - Gemeinde Statistics 1981-2008 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}</ref>.
Après la conquête bernoise en 1536, la Rippe fit brièvement partie du bailliage de Gex (1536-1564), puis fut rattachée au pays de Vaud<ref name=":0" /> après la restitution du pays de Gex à la Savoie. La Rippe dépendait du gouvernement de Bonmont, lui-même contrôlé par le bailli de Nyon (1564-1711), puis directement du bailli de Bonmont (1711-1798)<ref name=":0" />. À la suite de l'effondrement de l'Ancien Régime la Rippe appartint de 1798 à 1803 au Canton du Léman de la République helvétique.
Un corps de pompier est mis sur pied en 1814, tandis qu'une sage-femme est engagée en 1822<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. En 1826 le hameau de Tranchepied passa de Chéserex à la Rippe, sur demande des habitants du hameau<ref name=":0" />,<ref name=":1" />. Au début des années 1860, des terrains situés dans la Vallée des Dappes sont cédés à la France<ref name=":0" />. Un stand de tir est construit en 1874<ref name=":1" />. Le téléphone arrive en 1897 et l'électricité en 1908<ref name=":1" />. En 1970, une station d'épuration est construite conjointement avec la commune voisine de Crassier<ref name=":1" />.
En 2006, les autorités de La Rippe ont signé une charte de collaboration nommée "Asse et Boiron" avec huit autres communes (Arnex-sur-Nyon, Borex, Chéserex, Crassier, Eysins, Gingins, Grens et Signy-Avenex)<ref name="NoOFS=5726" />. Le Modèle:Date-, les habitants de La Rippe disent toutefois non à un projet de fusion des communes d'Asse-et-Boiron<ref name=":1" />.
Le village n'a pas d'église et a toujours appartenu à la paroisse de Crassier<ref name=":0" />.
Armoiries
Les armoiries de La Rippe sont « de gueules à deux clefs d’argent en sautoir, accompagnées en chef d’une mitre d’abbé d’or et en pointe d’un mont à trois coupeaux du même »<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Elles sont inspirées de celles du bailliage de Bonmont, dont la commune a dépendu par le passé<ref name=":2" />.
Politique
La Rippe est dotée d'un conseil depuis 1667<ref name=":0" />. La commune est dotée actuellement d'un exécutif de cinq membres, nommé Municipalité, et d'un législatif de 45 membres, nommé conseil communal. La municipalité est présidée par un syndic. Tous deux sont élus au système majoritaire pour une durée de cinq ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des syndics de La Rippe
- Gabriel Melly, premier syndic de La Rippe.
- Fernand Melly
- Georges Melly
- Georges Paréaz
- André Melly
- Claude Perrier
- Olivier Berlie
- Philippe Paréaz
- Jacques Moccand
- Depuis 2020: Olivier Tappy
Personnalités liées a la commune
Références
Liens externes
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