La Villeneuve-les-Convers
Modèle:Infobox Commune de France
La Villeneuve-les-Convers est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Petite commune essentiellement agricole de 52 habitants (en 2005), située à 9 km au sud-ouest du chef lieu de canton Baigneux-les-Juifs. Elle possède un musée (cf : lieux et monuments).
Géographie
Au sud du plateau du Duesmois, qui se termine sur les versants rives droites des vallées du Vau et de l'Oze, sur la commune voisine de Darcey, le territoire de la Villeneuve (à peine Modèle:Unité) est surtout tourné vers l'agriculture. Une petite part, dans la pointe nord-est que forment les limites du territoire, est occupée par les bois de la Côte de l'Étang-Neuf qui se prolongent par d'autres bois sur les communes voisines d'Étormay et de Frôlois. Le terrain est doucement vallonné, variant de Modèle:Unité dans la combe Villonne à l'est, à Modèle:Unité en haut de la Côte de l'Étang-Neuf. Le village est situé à l'ouest du territoire, au bout de la combe qui prolonge la vallée du ruisseau de la Forge (commune de Bussy-le-Grand), sur la Modèle:Nobr qui relie Montbard à la région de Grancey-le-Château en direction de Langres, et tout proche du croisement de cette route (carrefour de la Croix-Pingenet) avec la D.954 (Semur-en-Auxois / Aignay-le-Duc). Proche du point de jonction des anciennes routes Paris/Dijon par Troyes et Paris/Dijon par Sens, La Villeneuve a longtemps été un important relais de poste pour les véhicules hippomobiles<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
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Le village sur le plateau agricole.
Hameaux, écarts, lieux-dits
La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameaux rattachés.
- Habitat ou bâti écarté : ferme de l'Étang-Neuf.
- Lieux-dits d'intérêt local : la Croix-Pingenet (carrefour), combe du Porroux (étangs), Côte de l'Étang-Neuf (bois), le Bois-Vert (tumulus).
Communes limitrophes
Rose des vents | Étormay | Baigneux-les-Juifs | Rose des vents | |
Bussy-le-Grand | Modèle:Abréviation discrète | Poiseul-la-Ville-et-Laperrière Frôlois | ||
Modèle:Abréviation discrète La Villeneuve-les-Convers Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Darcey | {{#if:| | |||
Enclave : }} |
Hydrologie
Malgré de nombreuses sources, le réseau hydraulique de la Villeneuve-les-Convers n'est en apparence pas très développé. C'est une zone où le sous-sol karstique fait de calcaires du Jurassique a été miné par l'eau qui s'y infiltre, donnant naissance a des sources exsurgentes dans les versants du plateau. Dans la zone agricole, plusieurs sources (la Combe Villonne, le pré Quévenet, mares de la combe du Porroux) ne donnent pas naissance à des rivières. Par contre dans le sillon qui coupe la pointe du territoire en lisière des bois au N.E., prend naissance le ruisseau de l'Étang Neuf<ref>Modèle:Sandre.</ref> qui va rejoindre la Laignes, il est alimenté par plusieurs sources : la Rétouse, la Gravelotte,… pourtant la Laignes (ou ruisseau de Marcenay)<ref>Modèle:Sandre.</ref> disparaît plus loin sur la commune de Puits (cette perte karstique a sa résurgence dans le village de Laignes).
Urbanisme
Typologie
La Villeneuve-les-Convers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), prairies (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire<ref>Source: monographie de la Villeneuve-les-Convers 1888</ref>
Antiquité
Le tumulus du Bois-Vert fouillé en 1913<ref>Le tumulus de La Villeneuve-les-Convers</ref> révèle une sépulture gauloise dont les vestiges sont classés monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name=VC>Modèle:Harvsp.</ref>. Il semble qu'une grande villa gallo-romaine ait succédé à un village gaulois primitif. Celle-ci est ruinée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le passage des hordes barbares.
Moyen Âge
Le village actuel est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans un testament. Ses habitants sont affranchis assez tôt et une chapelle est construite à l'emplacement du cimetière actuel. Au cours du temps, le village porte différents noms : villanova montae, novillemontem. Puis la Villeneuve les convers, car les terres environnantes sont défrichées et cultivées par des frères convers de l'abbaye de Fontenay au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Plaque aux morts des guerres sur la mairie.
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Monument au résistant Edmond Neugnot (carrefour de la Croix-Pingenet).
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
La Villeneuve-les-Convers appartient :
- à l'arrondissement de Montbard,
- au canton de Châtillon-sur-Seine et
- à la communauté de communes du Pays Châtillonnais.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux, monuments et pôles d'intérêt
En 2016, la commune compte Modèle:Nombre inscrit à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- Le tumulus du Bois-Vert, Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- plusieurs croix anciennes inscrites à l'inventaire des monuments historiques.
- L'église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse (répertorié IGPC 1990)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> renferme un remarquable groupe en pierre polychrome du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}, l'Adoration des mages (répertorié IGPC 1993)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et une statue en bois peint de sainte Scolastique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (répertorié IGPC 1993)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- Le lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (répertorié IGPC 1990)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- musée du matériel agricole<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.