Lac Agassiz

Le lac Agassiz était un immense lac proglaciaire occupant entre le [[Xe millénaire av. J.-C.|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | X^e{{#if:|  }} }} millénaire]] et le [[VIIe millénaire av. J.-C.|Modèle:M mini- millénaire Modèle:Av JC]] la partie centrale du continent nord-américain. Postulée par William Keating en 1823, son origine glaciaire fut démontrée en 1879 par Warren Upham qui lui donna le nom du scientifique américano-suisse Louis Agassiz.

Histoire

Formé il y a 11 000 à Modèle:Nombre<ref name=EC>Modèle:Lien web.</ref>, le lac couvrait une grande partie du Manitoba, la partie occidentale de l'Ontario, une partie du Minnesota, du Dakota du Nord et de la Saskatchewan<ref name=EC/>. À son extension maximale, il mesurait plus de Modèle:Unité de long sur plus Modèle:Unité de large et atteignait une profondeur de 210 m<ref name=EC/>. Il aurait couvert jusqu'à 440 000 km², soit 25 % de plus que la mer Caspienne actuelle.

Il y a Modèle:Nombre, les glaciers reculèrent rapidement et le lac Agassiz rétrécit, mais couvrait encore les plaines au sud de la baie d'Hudson. Ses eaux ont commencé à déborder d'abord vers le Mississippi par l'intermédiaire de la rivière Minnesota, puis dans le fleuve Saint-Laurent. Soudainement, il y a environ Modèle:Nombre, les eaux du lac se sont répandues dans la baie d'Hudson et, en quelques mois, presque tout le lac s'est vidé dans l'Atlantique Nord.

Certains chercheurs estiment que cet apport d'eau glaciaire a créé un refroidissement brutal à l'échelle mondiale, en diminuant la salinité de l'océan, contrariant ainsi la circulation thermohaline. Le Gulf Stream, qui réchauffe la façade orientale de l'océan Atlantique, aurait ainsi été contrarié, ce qui aurait engendré une baisse de température de 5 °C en Europe pour plusieurs siècles. Le rôle de la vidange du lac Agassiz dans ce refroidissement a cependant été minimisé, voire contesté<ref>Modèle:Lien archive</ref>.

Vestiges

Aujourd'hui, l'ancien lac a laissé quelques vestiges,

• le lac des Bois,
• le lac Manitoba,
• le lac Seul,
• le lac Winnipeg,
• le lac Winnipegosis ;

entre autres, mais aussi des vallées fertiles, comme celles de

• la rivière Rouge du Nord,
• la rivière Assiniboine,
• la rivière La Salle
• la rivière Seine.

Notes et références

Sources

• {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pierre-André Bourque, Planète Terre : Le retrait des glaces wisconsiniennes, les Grands Lacs, la Mer de Champlain, et le fleuve Saint-Laurent

Articles connexes

• Glaciations quaternaires
• Inondations de Missoula
• Lac glaciaire Ojibway