Lactaire
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Les champignons du genre Lactarius (les lactaires) sont des basidiomycètes<ref>La plupart des champignons “agaricoïdes” (ayant un pied et des lames sous un chapeau). Microscopie : spores se formant à l’extrémité d’une baside.</ref> de la famille des Russulaceae<ref>Ordre des Russulales : Texture grenue (chair riche en sphérocystes). Lacticifères très fréquents, fonctionnels ou non. Spores à ornementation amyloïde (se colorant en brun noirâtre dans l’iode). </ref>, présentant des sporophores<ref>C'est le corps fructifère (= carpophore), autrement dit le champignon au sens commun.</ref> cassants, ayant la particularité d’exsuder un lait plus ou moins abondant (latex) lorsqu’ils sont blessés ou coupés. Ce sont des espèces agaricoïdes (chapeau et stipe présents, hyménium externe lamellé), sans anneau ni volve sur le stipe.
Description
Les lactaires sont reconnaissables à trois caractères faciles à observer :
- texture grenue (= chair friable et cassant net comme de la craie). Champignon “agaricoïde” : possédant un pied (stipe) et des lames (hyménophore lamellé) rayonnantes sous le chapeau ;
- exsudant ou laissant s'écouler du latex (ou lait) à la cassure de la chair, et surtout des lames ;
- et surtout des lames plus ou moins décurrentes (qui se prolongent sur le stipe)<ref>Marcel Bon, Clé monographique du genre Lactarius. Doc. Mycol. 40 </ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Certains lactaires peuvent bioconcentrer des radionucléides tels que le césium-137 des retombées de la catastrophe de Tchernobyl, notamment dans leur chapeau<ref>Ivanka Nikolova, Karl J. Johanson, Anders Dahlberg, «Radiocaesium in fruitbodies and mycorrhizae in ectomycorrhizal fungi», Journal of Environmental Radioactivity, volume 37, Issue 1, 1997, Modèle:P. (résumé).</ref>.
Toxicologie, écotoxicologie
Comme tous les champignons, les lactaires peuvent bioaccumuler des métaux lourds et des métalloïdes toxiques, dont notamment le mercure<ref>Modèle:Article</ref>.
Taxonomie
En 2011, une étude phylogénétique rétablit le sous-genre Lactifluus<ref>F. Barrie, «Report of the General Committee», 11, Taxon, 60, 4, 2011, Modèle:P. (url=http://www.ingentaconnect.com/content/iapt/tax/2011/00000060/00000004/art00026).</ref>.
Espèces
On en compte des centaines d'espèces dans le monde, dont, selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes
Sélection d'espèces européennes notoires
Groupe des Lactarius deliciosus (section Dapetes)
Autres espèces
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Lactarius necator (très bioaccumulateur de mercure<ref name=Falandysz2003>Jerzy Falandysz, Aneta Jezdrusiak, Krzysztof Lipka, Kurunthachalam Kannan, Masahide Kawano, Magdalena Gucia, Andrzej Brzostowski, Monika Dadej, 2003, «Modèle:Lien brisé», Chemosphere, 54 2004, Modèle:P..</ref>).
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Lactarius rufus, un des champignons les plus « chauds »<ref>Goûter le latex ou la chair avant de recracher : doux au début, ils deviennent en quelques secondes âcres et piquants. Les cellules fongiques possèdent dans leurs vacuoles des précurseurs qui sont libérés lors d'une lésion des champignons, des enzymes catalysant la formation de sesquiterpènes à l'origine de ce goût poivré (le caryophyllène est un sesquiterpène qui contribue au goût épicé du poivre). Cf Modèle:Article.</ref>.