Le Bignon

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Le Bignon est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le Pays nantais.

Géographie

Fichier:Location Le Bignon.svg
Situation de la commune du Bignon dans le département de la Loire-Atlantique.

Le Bignon est situé à Modèle:Unité au sud de Nantes, au départ de l'autoroute A83 Nantes-Niort, qui permet de rejoindre l'autoroute A10, Paris-Bordeaux.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Bignon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine du Bignon, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47 %), prairies (21,7 %), terres arables (16,2 %), forêts (5,2 %), zones urbanisées (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), cultures permanentes (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attestée sous les formes de Brigno en 1130<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>, le Bugnon en 1287<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Le Bignon au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} siècle<ref>Ernest Nègre -Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1068.Modèle:Référence incomplète.</ref>. On retrouve le toponyme Bignon dans plusieurs endroits notamment en Anjou et Mayenne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le nom du Bignon viendrait du gaulois bugn : « source »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon Jean-Yves Le Moing, cela peut se justifier par la position du bourg situé sur une pente, et le ruisselet qui y passe<ref name=":0" />.

Le Bignon possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Le Binyon selon l'écriture ELG ou L'Bignon selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Un micro toponyme la Fontaine aux Fées, plus officiellement appelé la Fontaine aux Moines, atteste depuis la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le souvenir d'un plausible culte aux divinités des eaux jaillissantes (ou des bois), culte qui aurait pu être à l'origine même de l'agglomération<ref>Thierry Jaumouillé, histoire et généalogie du Bignon tome 1 bis, article Les Temps de la légende au Bignon, page 25.</ref>.

Des pierres polies ont été trouvées en plusieurs lieux de la commune, indiquant une occupation dès le néolithique. Près du village du Landreau, un micro-toponyme Tombelaine fait peut-être référence à un tombeau celtique. Le site du Silureday (ancien Silevreda) a livré un habitat de l'âge du fer.

Au Moyen Âge, la châtellenie de Touffou commande l'accès sud de Nantes : elle est l'une des forteresses qui protègent la frontière du duché de Bretagne. Elle est démantelée sous Modèle:Souverain2.

En 1788, la paroisse du Bignon compte environ 2000 âmes<ref>Yann Doucet, op. cit., page 117.</ref>.

Le Modèle:Date, le général Crouzat, commandant le poste de Roulière, écrit à son chef : Modèle:Citation

Le Modèle:Date, son démembrement a donné naissance à la commune des Sorinières.

En 1914, 327 Bignonais partiront au front, pour une bonne part aux Modèle:64e, Modèle:264e et Modèle:65e d'infanterie. 83 d'entre eux ne reviendront pas.

Emblèmes

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Devise

Modèle:Référence nécessaire Modèle:Citation.

Politique et administration

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Section à actualiser Selon le classement établi par l'Insee, Le Bignon fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme Modèle:Citation : 98 % des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation et 2 % dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.

Évolution démographique

La commune est démembrée partiellement en 1865 pour la création des Sorinières.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 20,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,39 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Lieux et monuments

  • Abbaye de Villeneuve, anciennement situés sur le territoire de la commune avant son démembrement ;
  • Château de l'Epinay, reconstruit dans la première moitié du XIXe par Louis Joseph Julien de Mélient, maire du Bignon de 1815 à 1830<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Yann Doucet, Le Bignon à travers les siècles, 1999, Ed. Hérault, Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail