Leintrey
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Leintrey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
La commune est située à l'extrémité d'un beau vallon qui s'étend du nord au sud bordé par les villages de Reillon, Blémerey, Vého et Domjevin et qui vient aboutir à angle droit à la grande vallée de la Vezouze.
La commune est traversée par quelques ruisseaux dont le Ruisseau d'Albe, le Ruisseau des Abouilles et le Ruisseau de Cambra. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Leintrey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,3 %), terres arables (33,6 %), prairies (22,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Anciennes mentions : Lenterio (1175), Lentrey (1304), Lintrey (1782)<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Imprimerie impériale, Paris, 1862.</ref>.
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme est composé du nom d'homme germanique *Lind-Hari et du suffixe latin -iacum<ref>Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Histoire
Modèle:Section à sourcer La population était de cinq cent vingt-quatre habitants avant la Première Guerre mondiale et de six cent trente-neuf en 1836. Leintrey était chef-lieu de canton en 1790.
Situé sur la route des invasions, beaucoup de malheurs se sont abattus sur le village et ses habitants.
Le village fut réduit en cendres par les troupes de Gallas en 1636. Il n'y eut plus que cinq maisons. En 1688, d'autres, reconstruites, furent à nouveau incendiées.
-En 1751, Christophe BRENON (v 1695, + Lunéville 4/10/1768, inh caveau des chanoines réguliers), conseiller du roi, maître des eaux-et-forêts du département de Luneville, est Seigneur de Leintrey; marié à Anne-Françoise de la TOUR (v 1706, + Lunéville 31/1/156, inhumée dans le caveau des Chanoines réguliers/St Jacques).
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village connut les malheurs de la guerre de 1870-1871.
De 1914 à 1918, le village fut occupé par les Allemands. Les maisons, son église étant détruite, canonnées à longueur de journée, la vie fut intenable et les habitants furent évacués pour ne revenir qu'après l'Armistice (il ne restait que deux maisons). À mille cinq cents mètres du village se trouvait la ligne des tranchées des unités françaises, positions indélogeables qu'elles gardèrent toute la guerre, malgré l'acharnement de l'adversaire. Ces derniers utilisèrent la technique des galeries souterraines pour déposer sous les tranchées des tonnes d'explosifs et les faire sauter pour forcer le passage. Quatre-vingt-trois soldats du Modèle:162e Régiment d'infanterie périrent dans l'explosion de mines le Modèle:Date-.
Le village fut reconstruit en 1925. La maison commune, son école et son presbytère sont l'œuvre de l'architecte Joseph Hornecker, auteur du grand théâtre de Nancy.
La Seconde Guerre mondiale entraîna une nouvelle occupation du secteur après la défaite de Modèle:Date-. Les premiers alliés firent une incursion en Modèle:Date- et le village ne fut toutefois libéré qu'en novembre de la même année. L'église fut à nouveau partiellement détruite en 1944 ainsi que bon nombre de maisons.
Politique et administration
La commune fait partie de la communauté de communes de Vezouze en Piémont.
Administration locale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux de cultes
- Église reconstruite après 1918.
Enseignement
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les Entonnoirs de Leintrey sont, en 1915, sur la ligne de front. Sape des Allemands : une centaine de soldats français y trouvèrent la mort. De tels vestiges sont également visibles à Massiges, à Berry-au-Bac (Cote 108), Vauquois, etc.
- C'est précisément au-dessus des Entonnoirs de Leintrey que deux officiers de l'escadrille MF 33 furent abattus en combat aérien en 1917 : les lieutenants Nissim de Camondo et Lucien Desessarts, morts pour la France le Modèle:Date.
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Entonnoir.
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Face avant du monument.
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Perspective depuis l'entrée du site.
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Stèle en mémoire de Nissim de Camondo.
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Entonnoir.
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Schéma de réalisation d'une mine.