Les Fontenelles
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Les Fontenelles est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Les habitants des Fontenelles sont appelés les Fontenellois.
Géographie
Localisation
Village du Doubs (département), dans la région du Bourgogne-Franche-Comté, Les Fontenelles fait partie du canton du Russey. Situé à une moyenne de 901 mètres d'altitude et voisin des communes de Bonnétage et de Frambouhans, 558 habitants résident sur la commune des Fontenelles sur une superficie de Modèle:Unité (soit 67 hab/km²). La plus grande ville à proximité de ce village est la ville de Pontarlier située au sud-ouest de la commune à Modèle:Unité.
Climat
Ce village a un climat montagnard moyen continental, comportant des hivers longs avec de fortes gelées. En janvier, la température moyenne est de Modèle:Unité et elle peut descendre jusqu'à Modèle:Unité. En été, la température maximale moyenne est de Modèle:Unité et les nuits sont assez fraîches (Modèle:Unité). Les hauteurs moyennes des précipitations sont de Modèle:Unité par an.
Toponymie
Fontenelles en 1344<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Les Fontenelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58 %), forêts (35,1 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Politique et administration
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Lieux et monuments
Dans le village Les Fontenelles, vous pourrez découvrir :
- Le Puy du Glaçon, grotte en pleine forêt.
Vers le stade de foot, situé dans la forêt qui porte son nom, c’est un gouffre aussi appelé grotte. Il est nommé ainsi en raison d’un énorme glaçon qui se formait pratiquement toute l’année sur la voûte à l’entrée du gouffre. Actuellement, on ne peut admirer cette stalactite que l’hiver car l’entretien des parcelles de bois alentour a participé au réchauffement de ce lieu. Suivant les années, il peut mesurer quelques centimètres ou, plus rarement, toucher le sol. La glace était encore utilisée au début du siècle précédent (1925) pour soigner certains malades des Fontenelles et des villages environnants qui souffraient par exemple de coliques. Elle était appliquée sur le ventre.
Cette grotte dont l’entrée est couverte d’éboulis, n’est guère habitable mais elle a servi à plusieurs reprises de refuge à la population pendant les guerres et les invasions (Suédois, Suisses, etc.) et pendant la Révolution où les prêtres immigrés venaient en cachette rencontrer leurs fidèles et y dire la messe. Au siècle dernier, on pouvait encore deviner certains vestiges des travaux effectués par les habitants pour masquer l’entrée et ainsi échapper aux soldats partis à leur recherche. Elle sert aussi de refuge à quelques blaireaux et renards qui y ont élu domicile.
Elle se compose d’une salle principale de 15 à Modèle:Unité de long et de 3 à Modèle:Unité de haut. Au fond à gauche, on peut accéder à une petite salle (photos ci-dessous) et à droite à un boyau que l’on peut parcourir en rampant, aujourd’hui obstrué. Une légende raconte qu’il existe un souterrain au départ de la grotte et qui communiquerait avec la cave d’une maison de Frambouhans qui porte l’inscription « Dieu Seul » sur son toit. Imagination ou réalité ? Pour visiter cette grotte, vous pouvez vous stationner vers l’abreuvoir pavé et vous rendre à pied en suivant le balisage de randonnée jaune et bleu.
- Lavogne, abreuvoir circulaire pavé unique dans la région de Franche-Comté.
- Chapelle construite en 1890 dédiée à sainte Anne sur les hauteurs de la commune (sa sacristie est une partie de l’ancienne chapelle de 1480).
- Église Sainte-Anne de 1783 où l’on peut trouver un mobilier classé : retables des autels latéraux en bois sculpté datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les mystères de la Vierge (toile du Modèle:S mini-), la chaire en bois sculpté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Maison-mère de la Congrégation des Sœurs de la Retraite Chrétienne fondée en 1788 par le Père Receveur.
- Quatre fontaines du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Réservoir Père Receveur
Construit en 1884, je me trouve rue des Fresses. Je mesure Modèle:Unité de long, Modèle:Unité de large et Modèle:Unité de profondeur. J’ai donc une capacité de Modèle:Unité cubes, ce qui fait 385 000 litres. Étant enterré, on devine juste la voûte de mon plafond dans le champ. Je suis alimenté par le trop-plein du réservoir Saint-Joseph situé sur la route principale. Une canalisation court sous la route et sous certaines maisons de la rue du Couvent. Ma partie supérieure renferme le système de pompage entraîné par la roue comme sur le plan ci-contre. Un robinet, aujourd'hui disparu, dirigeait l’eau soit vers l’auge soit vers le tuyau au-dessus de la roue. La statue du Père RECEVEUR m’orne.
- Réservoir Saint Joseph
Ce réservoir fut construit en 1835 pour remplacer un point d’eau en forme de marre entouré de morceaux de bois qui n’empêchaient pas le mélange de l’eau propre avec les eaux d’égouts et d’épurement. Il se remplit par le tuyau 1 situé sur le mur arrière. Il est alimenté par les nombreuses sources qui s’écoulent tout au long du coteau. Sa capacité est de Modèle:Unité. Ses dimensions sont de Modèle:Unité de long, Modèle:Unité de large et Modèle:Unité de profondeur. La pompe 2 est entraînée à l’aide de la roue 3 se trouvant au centre du réservoir, pompe qui fonctionne encore. Vu les fixations restantes et quelques orifices, le réservoir était équipé d’une pompe plus grande avec un balancier, comme les réservoirs Saint Claude et Sainte Anne, avec un levier au niveau du robinet 4 qui permettait de diriger l’eau, soit vers ce robinet qui servait aux gens pour leur propre consommation, soit vers une auge (disparue mais visible sur une photo) situé sous le tuyau 5 à droite des portes pour abreuver le bétail, soit vers une autre sortie se trouvant en haut du panneau de porte central pour remplir, par exemple, des citernes. Une sorte de petit évier 6 situé à droite juste derrière la porte recevait l’eau avant de la diriger dans le tuyau 5. Un tube 7 courbé en haut permet au trop plein d’eau de se diriger vers le réservoir du Père Receveur, situé à Modèle:Unité (après le couvent), par un tuyau qui court sous la route et certaines maisons. Ce tube fut certainement installé en 1884 (date de construction du réservoir du Père Receveur) avec peut-être l’installation de la roue 3 qui ressemble à celle de ce dernier. Le réservoir fut surmonté d’une statue de saint Joseph, certainement à l’occasion d’un jubilé en 1875.
- Réservoir Saint Claude
Ce réservoir fut construit en 1831, vers l’ancienne école publique, pour remplacer, sans doute, un point d’eau en forme de marre entouré de morceaux de bois qui n’empêchaient pas le mélange de l’eau propre avec les eaux d’égouts et d’épurements. Sa capacité est d’environ Modèle:Unité cubes. Ses dimensions sont de Modèle:Unité de long, Modèle:Unité de large et Modèle:Unité de profondeur. Il se remplit par 2 orifices situés sur le mur arrière. Il est alimenté par les nombreuses sources qui s’écoulent tout au long du coteau. La pompe est entraînée à l’aide du grand balancier se trouvant au centre du réservoir, pompe qui ne fonctionne plus. Un levier situé au milieu des portes actionnait un robinet qui permettait de diriger l’eau, soit vers un tuyau, en forme de tête d’animal, qui servait aux gens pour leur propre consommation, soit vers l’auge, par une autre tête, qui est encore en eau où le bétail venait s’abreuver avant d’aller aux champs, soit vers une autre sortie se trouvant en haut du panneau de porte centrale pour remplir, par exemple, des citernes (il reste sur la pompe une sortie mais le tuyau n’existe plus). Il reste quelques tuyaux de petit diamètre qui partent de chaque côté du réservoir vers l’extérieur qui devaient alimenter en eau les maisons alentour. Ce réservoir possède encore une grande surface pavée, comme les anciennes écuries, qui a été usée par le temps. Le réservoir fut surmonté d’une statue de saint Claude en 1889.
- Point de vue « La roche des Peux ».
Excursions à proximité :
- Le cirque de Consolation et la vallée du Dessoubre ;
- Le défilé d'Entre-Roches ;
- Goumois et la vallée du Doubs ;
- Les bassins et le saut du Doubs ;
- Les Echelles de la Mort.
Jumelages
Personnalités liées à la commune
Le Père Receveur Antoine-Sylvestre Receveur, né en 1750 à Bonnétage, était un prêtre français, fondateur de la communauté religieuse des Sœurs de la Retraite Chrétienne. Nommé curé aux Fontenelles en 1776, Antoine-Sylvestre Receveur y fait construire l'église du village. Il organise aussi deux écoles. En 1785, il installe, au lieu-dit « Le Cournot », une maison de travail et de prière. Le Père Receveur finit par bâtir une maison pour accueillir des personnes qui aimeraient consacrer, de temps en temps, quelques jours de réflexion sur leur vie chrétienne, c'est-à-dire « faire retraite ». La Retraite Chrétienne est née. La tourmente révolutionnaire va tout de même rattraper la nouvelle communauté. En 1792, les Gardes Nationaux expulsent les Frères et les Sœurs qui s'enfuient en Suisse, en Allemagne ou en Italie. Après les événements, en 1802, le Père Receveur rejoint Les Fontenelles. Mais, le bâtiment a été démoli et il part alors à Autun avec quelques Frères et Sœurs. Appelé « Le Saint missionnaire », il mourra en 1804, à Cercy-la-Tour (Nièvre). Le Modèle:Date-, il fut déclaré Vénérable par le Pape Léon XIII. Son corps sera ramené en 1948 aux Fontenelles.