Li Ka-shing
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Li Ka-shing (李嘉誠, Jyutping : Lei5 Gaa1-sing4), né le Modèle:Date de naissance à Chaozhou (Guangdong) en Chine<ref name="couint1">Modèle:Lien web</ref>, est un homme d'affaires milliardaire hongkongais.
Biographie
Débuts
En 1940, face à l'avancée de l'armée japonaise lors de la guerre sino-japonaise, sa famille quitte la province du Guangdong pour se réfugier à Hong Kong. Son père meurt de la tuberculose alors que Li Ka-shing n'a que 14 ans, ce qui l'oblige à arrêter l'école pour travailler et nourrir sa famille. Il vend des bracelets-montres dans la rue, puis trouve un poste comme apprenti dans une usine<ref name="couint1"/> ; à 19 ans, il devient directeur général de l'entreprise. À la fin des années 1940, il ouvre avec ses économies une usine de plastique, et remarque qu'en Europe le marché des fleurs artificielles est porteur. Il se rend en Italie pour s'imprégner des techniques de production de fleurs en plastique et commence la production. Ce commerce s'avère florissant et signe les débuts de Li Ka-shing dans les affaires<ref name="cap1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fig">Cyrille Pluyette, « À 89 ans, la retraite du magnat Li-Ka-shing », Le Figaro, samedi 17 / dimanche 18 mars 2018, page 8.</ref>.
Gros coups et opportunisme
Dans les années 1970, à la suite de la révolution culturelle de Mao Tsé-Toung et la fuite de nombreux capitalistes de Hong Kong, Li Ka-shing rachète des pans d'immobilier à prix cassés<ref name="couint1"/>. À la fin des années 1970, il loue Modèle:Unité carrés d'appartements et de bureaux<ref name="cap2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fig"/>.
En 1979, il prend le contrôle d'Hutchison Whampoa, la plus grosse holding de Hong Kong alors en difficulté financière, dont les activités s'étendent au commerce, au transport maritime et aux installations portuaires<ref name="couint1"/>,<ref name="Fig"/>.
L'hégémonie
En 1999, Li Ka-shing cède 44,8 % du capital d'Orange au groupe Mannesmann pour 15 milliards de dollars<ref name=lexp1>Modèle:Lien web</ref>, juste avant que l'action ne s'effondre<ref name="cap3">Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, son groupe (filiale AS Watson) rachète l'enseigne française de parfumeries Marionnaud pour 900 millions de dollars<ref name=lexp1/>. 4 ans plus tard, l'enseigne est en difficulté et le groupe de Li Ka-shing supprime plus de 600 emplois<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, Li Ka-shing envisage une entrée en bourse de Marionnaud<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2007, il investit 60 millions de dollars dans Facebook<ref name="couint1"/>.
En 2013, il met en vente les supermarchés ParknShop qu'il ne juge pas assez rentables<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, Li Ka-shing annonce vouloir lancer sa compagnie aérienne en rachetant une centaine d'avions au groupe Modèle:Lien pour 5 milliards de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est connu pour sa discrétion et sa méfiance depuis l'enlèvement en 1996 de son fils Victor Li par le gangster Cheung Tze-keung, pour lequel il avait dû payer une rançon d'un milliard de dollars hongkongais<ref name="couint1"/>. Ses deux fils sont désormais de nationalité canadienne.
Concentrés principalement sur les deux conglomérats Hutchison Whampoa et Cheung Kong, ses avoirs représentent 11,5 % de la bourse de Hong Kong.
Forbes a estimé en 2012 sa fortune à 25,5 milliards de dollars (cf. la liste des milliardaires du monde). En 2014, sa fortune s'élève à 31 milliards de dollars, ce qui le classe Modèle:20e le plus riche<ref>Modèle:Lien web</ref> et en 2018 à 34,9 milliards de dollars, ce qui le classe 23e<ref name="Fig"/>.
Grâce à sa fortune construite dans l'immobilier, Li Ka-shing est également à la tête du puissant groupe AS Watson, numéro un mondial de la gestion de ports dans le monde. En 2008, son groupe contrôle 13 % de l’ensemble du transport de conteneurs dans le monde<ref name="couint1"/>.
Il est la cible de critiques quant à sa responsabilité dans l'augmentation des prix de l'immobilier et des inégalités sociales<ref name="Fig"/>.
Politique
Nouant des liens étroits avec le régime communiste chinois, il joue un rôle de conseiller entre Deng Xiaoping et Margaret Thatcher durant les négociations sur la rétrocession de Hong Kong à la Chine dans les années 1980. Après avoir beaucoup investi financièrement en Chine durant les années 1990, il se débarrasse ensuite de nombreux actifs pour se concentrer sur des pays étrangers, attitude considérée comme un manque de confiance envers Pékin, dont l'économie est moins florissante, ce qui irrite les dirigeants chinois<ref name="Fig"/>.
Retraite
Le Modèle:Date-, il annonce sa retraite et le passage de témoin à son fils Victor Li<ref name="Fig"/>.
Prix et récompenses
- Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (KBE) (2000)<ref>London Gazette : Modèle:N°, Modèle:P., 19-06-2000</ref>
- Modèle:Déco<ref>Modèle:Lien web</ref>
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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