Ligue de Smalkalde

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Fichier:Schmalkaldic 1536.jpg
Traité militaire de la Ligue Smalkalde, prorogé le Modèle:Date.

La ligue de Smalkalde (en allemand : Schmalkaldischer Bund) est une union militaire au sein du Saint-Empire romain germanique de Charles Quint, formée pour des motifs idéologiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>, par des princes protestants allemands du Nord dirigés par Philippe de Hesse, puis l'Électeur Jean-Frédéric de Saxe. Elle entre en guerre contre l'empereur en 1545, déclenchant la guerre de Smalkalde.

Contexte

Le moine allemand Martin Luther demande à partir de 1517 une réforme de l'Église que ni les autorités ecclésiastiques, notamment le pape, ni le très catholique Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, ne peuvent accepter. Luther est excommunié le 3 janvier 1521, et ses thèses sont condamnées devant la diète impériale de Worms le 25 mai de la même année.

Cependant, son action trouve un large écho, notamment parmi la noblesse allemande. De grands princes adhèrent à ce projet de réforme. Ils sont cependant en danger, au ban de la chrétienté et de l'Empire. En 1530, les théologiens catholiques et l'empereur réfutent un nouveau texte luthérien, la Confession d'Augsbourg, lors de la diète impériale célébrée dans cette ville. L'édit de Worms confirmé, les princes doivent se soumettre avant le Modèle:Date, ainsi que rétablir dans leurs États la juridiction épiscopale, et restituer les biens de l'Église<ref name=":0" />.

Formation

Les princes protestants décident alors de défendre la cause luthérienne contre l'Empereur, et soutenir son action. Philippe Ier de Hesse et [[Jean-Frédéric Ier de Saxe|Jean-Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Saxe]], organisent une rencontre à Smalkalde, le Modèle:Date<ref name=":0" />. C'est là que le Modèle:Date<ref>Modèle:Chapitre</ref>, huit princes et onze villes se mirent d'accord pour former une alliance défensive : la Ligue de Smalkalde. La Confession d'Augsbourg fut considérée leur déclaration de foi, et une charte fut rédigée. Ses membres s'engagent également à fournir des troupes, créant ainsi une force civile et militaire. Modèle:Unité et Modèle:Unité forment les rangs de la Ligue<ref name=":0" />.

Néanmoins, aucun affrontement majeur ne survient dans les premières années de la Ligue. Confronté à un nouveau conflit avec la France et à la menace ottomane, accrue à la suite de la bataille de Mohács, Charles Quint déclare la paix de Nuremberg en 1532 et accorde le droit de culte aux membres de la Ligue<ref name=":0" />.

Du côté de l'empereur, le vice-chancelier Modèle:Lien forma sa propre alliance d'États catholiques, la Ligue de Nuremberg, en Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Guerre de Smalkalde

Modèle:Article détaillé Malgré leur prestige et leur poids militaire, ces princes ont besoin d'appuis supplémentaires. La ligue demande alors l'aide du rival de l'empereur, le roi de France [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. En 1542, la Ligue parvient à expulser Henri II de Brunswick-Wolfenbüttel, partisan fidèle de Charles Quint, de sa principauté de Brunswick-Wolfenbüttel, un des derniers centres catholiques au nord<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Cherchant des alliés parmi les princes luthériens, Charles-Quint parvient à rallier à sa cause Maurice, duc de Saxe et cousin au second degré de Jean-Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, ainsi qu'Albert V de Bavière. Pour le premier, l’empereur promet toutes les terres et les titres de Jean-Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} comme récompense. Le deuxième est persuadé par une offre de mariage<ref name=":0" />. En 1544 les relations entre l'empire et la France se rétablissent lors de la déclaration de la trêve de Crépy-en-Laonnois<ref name=":1" />. Charles-Quint bénéficie également de nouvelles négociations et armistices avec l'Empire ottoman<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La guerre de Smalkalde éclate alors, en 1546<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

L'armée impériale, munie des forces de Ferdinand de Tolède, duc d'Albe, et de Maurice de Saxe<ref>Modèle:Lien web</ref>, écrase la ligue à la bataille de Mühlberg le Modèle:Date. Mais d'un point de vue politique, les partisans de Luther sont déjà trop puissants ; la paix d'Augsbourg, signée le Modèle:Date par l'Empereur, permet aux princes et seigneurs de choisir pour eux et leurs vassaux l'une des deux confessions chrétiennes, et autorise les sujets en désaccord avec la religion de leur suzerain à émigrer<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Membres fondateurs

Territoires

Villes impériales

Villes hanséatiques

Ville de Basse-Saxe

Adhésions ultérieures

Principautés

Villes impériales

Villes hanséatiques

Villes de Basse-Saxe

Notes et références

<references />

Annexes

Bibliographie

  • Paul Kittel, George Jean : Par la grâce de Dieu, comte Palatin du Rhin, duc de Bavière, comte de Veldenz et de la Petite-Pierre, fondateur de Phalsbourg, Éditions du musée de Phalsbourg, Éditions du Griffon, 2002, 978-2913162211.
  • Hubert Guicharrousse, « Luther et la légitimité de la guerre : la Ligue de Smalkalde et le droit de résistance », dans Jean-Paul Cahn, Françoise Knopper, Anne-Marie Saint-Gilles (éditeurs), De la guerre juste à la paix juste. Aspects confessionnels de la construction de la paix dans l’espace franco-allemand ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}s), Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2008, Modèle:P..

Articles connexes

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