Logiciel abandonné

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Logo de l'abandonware, détournement du Modèle:Lang.

Un logiciel abandonné, ou abandogiciel, ou par anglicisme un Modèle:Lang, est un logiciel (le plus souvent un jeu vidéo, voire un logiciel utilitaire<ref name="GDT">Modèle:GDT : Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article : Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage : Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage : Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kevin Savetz, « Modèle:Lang », sur Modèle:Lang.com, 17 septembre 2001 : Modèle:Citation étrangère.</ref>) considéré comme abandonné sous prétexte qu'il n'est plus en vente ou mis à jour par son éditeur ou ayant droit, si bien que certains utilisateurs prennent des libertés par rapport à la législation sur la propriété intellectuelle en l'utilisant, le reproduisant et le partageant gratuitement bien qu'il soit encore protégé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Le terme logiciel abandonné est large, et englobe de nombreux types de vieux logiciels. Les définitions du terme logiciel abandonné varient, mais en général, c'est comme tout objet abandonné - il est ignoré par le propriétaire, et en tant que tel, le support du produit et éventuellement l'application du droit d'auteur sont également abandonnés<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

La notion de logiciel abandonné n'a pas de base légale (tant que l'éditeur n'a pas libéré les droits).

Étymologie

Créé par Peter Ringering en 1997 pour son Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, le néologisme anglais Modèle:Lang, formé par l'amalgame de « Modèle:Lang » (« abandonner, délaisser ») et de « Modèle:Lang » (produits), pour « software » (produits logiciels) ou pour « Modèle:Lang » (jeux)<ref group="note">Le terme anglais se rencontre aussi sous les formes Modèle:Lang et Modèle:Lang (en deux mots séparés), Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang, certaines plus répandues que d'autres.</ref>, s'est répandu à partir de 1997 à la suite de la banalisation de l'Internet et de la mise en ligne de sites mettant illégalement du contenu protégé à la disposition des internautes. Par la suite, certains de ces sites, dits de Modèle:Lang, se spécialisèrent dans les jeux passés de mode, adoptant les vocables Modèle:Lang ou Modèle:Lang. Enfin la dénomination perdit le z terminal pour s'arrêter à Modèle:Lang par souci de ses adeptes de se différencier des sites de pirates<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Si les termes français correspondants sont « logiciel abandonné » ou « logiciel orphelin », le terme le plus couramment employé par les francophones reste « Modèle:Lang »Modèle:Référence souhaitée.

En 2001, l'Office québécois de la langue française proposa les synonymes « abandogiciel », « abandoniciel » et « abandongiciel », trois différentes contractions de « abandon » et « logiciel », laissant à l'usager le soin de faire son choix<ref name="GDT"/>. Certains dictionnaires par la suite ont donné la préférence à « abandogiciel »Modèle:Lesquels.

Types

Logiciel commercial non supporté mais appartenant toujours à une entreprise viable

La disponibilité du logiciel dépend de l'attitude de l'ayant droit à son égard. Dans de nombreux cas, l'entreprise qui détient les droits sur le logiciel n'est pas celle qui l'a créé, ou ne reconnaît pas sa propriété. Certaines entreprises, comme Borland, mettent certains vieux logiciels à disposition en ligne<ref name="edn">Modèle:Lien web</ref>, sous forme de freeware. D'autres, comme Microsoft, ne mettent pas d'anciennes versions à disposition pour une utilisation gratuite et ne permettent pas aux gens de copier le logiciel.

Logiciel commercial appartenant à une société qui n'est plus en activité

Lorsqu'il n'existe plus d'entité propriétaire d'un logiciel, toutes les activités (vente, support, mise à jour, etc.) en rapport avec ce logiciel ont cessé. Si les droits d'un logiciel sont irrécupérables dans les limbes juridiques (œuvre orpheline), les droits du logiciel ne peuvent pas être achetés par une autre société, et il n'y a aucune société pour faire respecter le droit d'auteur. Un exemple de ceci est le compilateur PL/I de Digital Research pour DOS<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui a été considéré pendant de nombreuses années comme sans propriétaire ; Micro Focus, qui a acquis Novell, qui avait racheté les actifs de Digital Research, est propriétaire de cet ancien compilateur PL/I, mais dispose d'une offre PL/I plus récente<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Shareware que son auteur rend encore disponible

Trouver des anciennes versions peut toutefois s'avérer difficile car la plupart des archives de sharewares suppriment les anciennes versions avec la sortie des nouvelles. Les auteurs peuvent ou non rendre les anciennes versions disponibles. Certains sites Web archivent et proposent au téléchargement d'anciennes versions de shareware, de freeware et d'applications commerciales. Dans certains cas, ces sites ont dû supprimer des versions antérieures de logiciels, en particulier si la société produisant ces logiciels en assure toujours la maintenance, ou si des versions ultérieures introduisent la gestion des droits numériques (GDN), les anciennes versions pouvant être considérées comme un contournement de la GDN.

Programmes open source et freeware qui ont été abandonnés

Dans certains cas, le code source reste disponible, ce qui peut constituer un artefact historique. C'est le cas de Modèle:Lien, que l'on trouve encore en ligne, et qui met en œuvre le dialecte Modèle:Lien. Le PC-LISP basé sur DOS fonctionne toujours bien dans les émulateurs et sous Microsoft Windows.

Code orphelin

Le code source ou l'exécutable est peut-être encore disponible, mais l'auteur est inconnu ou seulement identifié par une adresse électronique morte ou un équivalent, et il n'y a aucune perspective réaliste de trouver le propriétaire de la propriété intellectuelle.

Implications

Si un logiciel arrive en fin de vie et est abandonné, les utilisateurs sont confrontés à plusieurs problèmes : absence de possibilité d'achat (excepté pour des logiciels usagés) et absence de services d'assistance, par exemple les correctifs de compatibilité pour les matériels et les systèmes d'exploitation plus récents. Ces problèmes sont exacerbés si le logiciel est lié à un support physique dont la durée de vie est limitée (disquettes, disques optiques, etc.) et si les sauvegardes sont impossibles en raison de la protection contre la copie ou de la législation sur le droit d'auteur. Si un logiciel n'est distribué que sous une forme numérique, verrouillée par la gestion des droits numériques<ref>Modèle:Lien web</ref> ou en tant que SaaS, l'arrêt des serveurs entraînera une perte du logiciel. Si le logiciel n'a pas d'alternative, la non disponibilité du logiciel devient un défi pour l'utilisateur qui en dépend.

Une fois qu'un logiciel a été abandonné, il y a un risque élevé que le code source soit perdu ou irrécupérable, même pour les développeurs d'origine, comme l'ont montré de nombreux cas<ref>Modèle:Lien web
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Modèle:Lien web</ref>. L'un des nombreux exemples est la fermeture d'Atari à Sunnyvale, en Californie, en 1996, lorsque les codes sources de plusieurs jalons de l'histoire des jeux vidéo (tels que Asteroids et Centipede) ont été jetés à la poubelle. Certains ont heureusement été récupérés par la suite<ref name="atari1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="atari2">Modèle:Lien web</ref>.

La non-disponibilité des logiciels et du code source associé peut également constituer un obstacle à l'archéologie logicielle et à la recherche sur les logiciels<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Réponse à l'abandon des logiciels

Premiers sites Web de logiciels abandonnés

En réponse à l'abandon des logiciels, des personnes ont distribué de vieux logiciels depuis peu après l'avènement des ordinateurs personnels, mais cette activité est restée discrète jusqu'à l'avènement d'Internet. L'échange de vieux jeux a pris de nombreux noms et formes, le terme abandonware a été inventé par Peter Ringering à la fin de l'année 1996<ref name="ARingFAQ"/>. Peter Ringering a trouvé des sites Web de jeux classiques similaires au sien, a contacté leurs webmestres et a formé le premier Abandonware Ring (anneau de sites de logiciels abandonnées) en février 1997<ref name="ARingFAQ">Modèle:Lien web</ref>. Ce premier anneau de sites n'était guère plus qu'une collection de sites renvoyant à adventureclassicgaming.com. Un autre site indexait le contenu des sites pour fournir une fonction de recherche rudimentaire. En octobre 1997, l'Interactive Digital Software Association a envoyé des mises en demeure à tous les sites de l'Abandonware Ring, ce qui a entraîné la fermeture de la plupart d'entre eux. Cette situation a eu pour conséquence involontaire d'inciter d'autres personnes à créer de tels sites et organisations de logiciels abandonnés, qui ont fini par dépasser en nombre les membres de l'anneau initial. Parmi les sites créés après la disparition de l'Abandonware Ring, citons Modèle:Lien, Bunny Abandonware et Modèle:Lien.

Plus tard, les sites Web consacrés aux logiciels abandonnés ont activement acquis et reçu des autorisations de la part des développeurs et des détenteurs de droits d'auteur (par exemple, Jeff Minter, Magnetic Fields<ref>Permissions on lemon64.com</ref>,<ref>Mr_Chip_MF_DL on c64gg.com (archived)</ref> ou Gremlin Interactive<ref>Modèle:Lien web</ref>) pour la redistribution légale des œuvres abandonnées<ref>Games on Amiga Forever "The following is a list of the major sites which include thousands of downloadable Amiga games with permission of the copyright holders: Amiga Future, Amigaland, Ami Sector One, Back to the Roots, Borrowed Time, Dream17, Gremlin Graphics World, Games Coffer"</ref> ; un exemple est le site Modèle:Lien qui a obtenu l'autorisation de nombreux développeurs et a réussi à se sortir d'un procès intenté par la Digital Millennium Copyright Act (DMCA)<ref>world-of-spectrum-gets-a-visit-from-the-idsa Modèle:Lien brisé on slashdot.org</ref>,<ref>Games anti piracy bot fingers ZX Spectrum archive site Modèle:Lien brisé on The Register by John Lettice (7 Mar 2003)</ref>,<ref>ARCHIVE - COPYRIGHTS AND DISTRIBUTION PERMISSIONS Modèle:Lien brisé on worldofspectrum.org "Cases filed against World of Spectrum: IDSA / DMCA #922932 (14/2/2003 - result: case retracted)"</ref>,<ref>ARCHIVE - DISTRIBUTION PERMISSIONS - SOFTWARE HOUSES on worldofspectrum.org</ref>.

Archives

Plusieurs sites Web archivent des logiciels abandonnés à télécharger, y compris d'anciennes versions d'applications qui sont difficiles à trouver par d'autres moyens. La plupart de ces logiciels correspondent à la définition de logiciel qui n'est plus d'actualité, mais qui présente toujours un intérêt, mais la frontière entre l'utilisation et la distribution d'un logiciel abandonné et la violation du droit d'auteur est floue, et le terme logiciel abandonné pourrait être utilisé pour distribuer un logiciel sans en informer correctement le propriétaire.

L'Internet Archive a créé des archives de ce qu'elle décrit comme des logiciels vintage, afin de les préserver<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le projet a plaidé en faveur d'une exemption de la loi américaine Digital Millennium Copyright Act (Loi sur le droit d'auteur du millénaire numérique) pour leur permettre de contourner la protection contre la copie. Cette exemption a été approuvée en 2003 pour une période de trois ans<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'exemption a été renouvelée en 2006 et, depuis le Modèle:Date-, a été prolongée indéfiniment dans l'attente de nouvelles règles<ref>Modèle:Article</ref>.

L'Internet Archive ne propose pas ses logiciel en téléchargement, car l'exemption est uniquement à des fins de préservation ou de reproduction archivistique d'œuvres numériques publiées par une bibliothèque ou une archive<ref>Modèle:Article</ref>. Néanmoins, en 2013, l'Internet Archive a commencé à fournir des jeux anciens sous forme d'émulation jouable par navigateur web via MESS, par exemple le jeu Atari 2600 E.T. the Extra-Terrestrial<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis le 23 décembre 2014, l'Internet Archive offre via une émulation DOSBox basée sur un navigateur des milliers de jeux sur ordinateur personnel DOS<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Each New Boot a Miracle Modèle:Lien brisé by Jason Scott (December 23, 2014)</ref>,<ref>collection:softwarelibrary_msdos Modèle:Lien brisé in the Internet Archive (December 29, 2014)</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> à des fins académiques et de recherche uniquement<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À partir de 2006 environ, la Bibliothèque du Congrès américaine a commencé à préserver à long terme les jeux vidéo avec la liste Modèle:Lien<ref name="New York Times">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En septembre 2012, la collection comptait près de 3 000 jeux de nombreuses plateformes et environ 1 500 guides de stratégie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>dave gibson on nodontdie.com (March 18, 2016)</ref>. Par exemple, le code source du jeu inédit sur PlayStation Portable Duke Nukem: Critical Mass a été découvert en août 2014 et est conservé à la Bibliothèque du Congrès<ref>Trevor Owens, 6 août 2014, Duke’s Legacy: Video Game Source Disc Preservation at the Library of Congress Modèle:Lien brisé, Library of Congress</ref>,<ref>Library of Congress discovers unreleased Duke Nukem game Modèle:Lien brisé on eurogamer.net</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis environ 2009, l'Modèle:Lien (ICHEG) a adopté une approche en cinq volets pour la préservation des jeux vidéo : le logiciel et le matériel d'origine, le matériel de marketing et les publications, les archives de production, les captures d'écran de jeu et enfin le code source<ref>Modèle:Lien web</ref>. En décembre 2013, l'ICHEG a reçu un don de plusieurs jeux vidéo de Strategic Simulations, par exemple Computer Bismarck, y compris le code source<ref name="ICHEGSSI">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ICHEGSSI2">Modèle:Lien web</ref>. En 2014, une collection de jeux de Brøderbund Software<ref>Modèle:Lien web</ref> et une collection de code source et d'équipements d'arcade Atari virtuellement complète ont été ajoutées aux archives du ICHEG<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>A Museum Just Acquired 22 Pallets of Atari History Modèle:Lien brisé on giantbomb.com by Patrick Klepek (April 30, 2014)</ref>.

En 2010, le Computer History Museum (Musée de l'Histoire de l'ordinateur) a commencé à préserver le code source de logiciels importants, en commençant par MacPaint 1.3 d'Apple<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2012, le langage de programmation APL a suivi<ref>Modèle:Lien web</ref>. Adobe a fait don du code source de Photoshop 1.0.1 à la collection en février 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le code source est mis à la disposition du public sous une licence propriétaire non commerciale. Le 25 mars 2014, Microsoft a suivi avec le don des variantes de MS-DOS ainsi que de Word pour Windows 1.1a sous sa propre licence<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web (NB. While the author and publishers claim the package would include MS-DOS 1.1 and 2.0, it actually contains SCP MS-DOS 1.25 and a mixture of files from Altos MS-DOS 2.11 and TeleVideo PC DOS 2.11.)</ref>. Le 21 octobre 2014, le code source et d'autres ressources de Xerox Alto ont suivi<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2012, un groupe de musées et d'organisations européennes a créé la Fédération européenne des archives, musées et projets de préservation des jeux vidéo afin d'unir leurs forces pour « préserver l'héritage du jeu »<ref>European Computer and Video Game Archives and Museums Joining Forces to Preserve Gaming Legacy Modèle:Lien brisé computerspielemuseum.de (on March 26, 2012)</ref>,<ref>British Library starts videogame website archive project Modèle:Lien brisé on independent.co.uk by David Crookes (February 13, 2012)</ref> Au Japon, l'archivage des logiciels de jeux vidéo se fait aussi depuis plusieurs années<ref>Professor races against time to preserve Japan's video game culture Modèle:Lien brisé by TAKAFUMI YABUKI (September 22, 2013)</ref>.

En 2012, le MoMA a commencé à archiver des jeux vidéo et tente explicitement d'en obtenir le code source<ref>Modèle:Article</ref>.

Il existe également des cas où le code source de jeux a été donné à une communauté de fans pour une conservation à long terme, par exemple plusieurs titres de la série de jeux vidéo Wing Commander<ref name="WC1sourcecode">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="WC3sourcecode">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="wc4source">Modèle:Lien web</ref> ou Ultima IX: Ascension de la série Ultima<ref name="u9code">Modèle:Lien web</ref>.

Soutien communautaire

En réponse à l'absence de support logiciel, il arrive que la communauté des utilisateurs du logiciel commence à fournir un support (corrections de bogues, adaptations de compatibilité, etc.), même sans code source disponible, sans documentation et sans les outils de développement originaux<ref name="rec">Modèle:Lien web</ref>. Les méthodes utilisées sont le débogage, la rétro-ingénierie, et le piratage des exécutables. Les résultats sont souvent distribués sous forme de Modèle:Lien. Des exemples notables sont Fallout 2<ref>Modèle:Lien web</ref>, Vampire: The Masquerade - Bloodlines<ref name="bloodlinespatch">Modèle:Lien web</ref> ou encore Windows 98<ref name="nichttot">Modèle:Lien web</ref>. Par exemple, en 2012, lorsque le jeu multijoueur Supreme Commander: Forged Alliance a été abandonné sans support, le serveur et le support officiels ayant été fermés<ref>GPGNet Services Update 2 (GPGnet has been shutdown) Modèle:Lien brisé on gaspowered.com</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, la communauté du jeu a elle-même pris le relais et a fourni un serveur et un client pour permettre la survie du jeu<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>You're in charge! - From vital patches to game cancellations, players are often intimately involved. Modèle:Lien brisé by Christian Donlan on Eurogamer "Supreme Commander fans released Forged Alliance Forever and gave the game the online client it could otherwise only dream of. I haven't played it much, but I still got a tear in my eye when I read about the extents these coders had gone to. There's nothing quite so wonderful to witness as love, and this is surely love of the very purest order. [...] SupCom guys resurrect a series whose publisher had just gone under." (2013-11-02)</ref>.

Rééditions par distribution numérique

Avec la nouvelle possibilité de distribution numérique apparue vers 2005, la distribution commerciale de nombreux titres anciens est redevenue possible, car les coûts de déploiement et de stockage ont considérablement baissé<ref name="rpsGaben">Modèle:Lien web</ref>. Un distributeur numérique spécialisé dans la sortie de vieux jeux de l'état d'abandon est GOG.com (anciennement appelé Good Old Games) qui a commencé en 2008 à rechercher les détenteurs de droits d'auteur de jeux classiques pour les sortir à nouveau légalement et sans gestion des droits numériques<ref name="arspreview">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="gogrestoration">Modèle:Lien web</ref>. Par exemple, Conquest: Frontier Wars a été, après dix ans d'indisponibilité, réédité par gog.com, incluant également le code source<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Conquest: Frontier Wars on GOG Modèle:Lien brisé on robertsspaceindustries.com</ref>.

Arguments pour et contre la distribution de logiciels abandonnés

Les partisans de la distribution des logiciels abandonnés soutiennent qu'il est plus éthique de faire des copies de ces logiciels que de faire des copies de nouveaux logiciels qui sont encore commercialisés. Ceux qui ne connaissent pas la loi sur le droit d'auteur croient à tort que la distribution de logiciels abandonnés est légale, bien qu'aucun logiciel écrit depuis 1964 ne soit assez vieux pour que le droit d'auteur ait expiré aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Même dans les cas où l'entreprise d'origine n'existe plus, les droits appartiennent généralement à quelqu'un, même si personne n'est en mesure de retracer le propriétaire actuel, y compris le propriétaire original lui-même.

Les défenseurs de la distribution des logiciels abandonnés citent aussi fréquemment la préservation historique comme raison de la distribution de logiciels abandonnés<ref name="ARingFAQ"/>. Les anciens supports informatiques sont fragiles et sujets à une détérioration rapide, ce qui nécessite le transfert de ces matériaux vers des supports plus modernes et stables et la génération de nombreuses copies pour s'assurer que le logiciel ne disparaîtra pas. Les utilisateurs d'anciens systèmes informatiques encore fonctionnels défendent la nécessité de distribuer des logiciels abandonnés parce que la réédition des logiciels par les détenteurs de droits d'auteur visera très probablement des systèmes modernes ou des supports incompatibles, empêchant ainsi l'achat légal de logiciels compatibles avec leurs équipements.

Ceux qui s'opposent à ces pratiques font valoir que la distribution prive le titulaire du droit d'auteur de ventes potentielles, sous la forme de titres réédités, d'émulation officielle, etc. De même, ils affirment que si les gens peuvent acquérir gratuitement une ancienne version d'un programme, ils seront peut-être moins enclins à acheter une version plus récente si l'ancienne version répond à leurs besoins.

Certains développeurs de jeux ont manifesté leur sympathie pour les sites Web de logiciels abandonnés, qui préservent leurs titres de jeux classiques :

[...] personnellement, je pense que les sites qui prennent en charge ces vieux jeux sont une bonne chose tant pour les consommateurs que pour les détenteurs de droits d'auteur. Si les options sont (a) d'avoir un jeu perdu pour toujours et (b) de l'avoir disponible sur un de ces sites, je voudrais qu'il soit disponible. Cela dit, je pense qu'un jeu n'est abandonné que longtemps après avoir été épuisé. Et le fait qu'un livre soit épuisé ne me donne pas le droit d'en faire une copie pour mes amis.
- Richard Garriott<ref name=p2_04>Modèle:Lien web.</ref> ;
Est-ce du piratage ? Oui, bien sûr. Mais alors quoi ? La plupart des fabricants de jeux ne vivent plus des revenus de ces vieux jeux. La plupart des équipes créatives à l'origine de tous ces jeux ont depuis longtemps quitté les sociétés qui les ont publiés, et il est donc impossible que les personnes qui le méritent perçoivent encore des royalties sur ces jeux. Alors allez-y, volez ce jeu ! Répandez l'amour !
- Tim Schafer<ref name=p2_04/> ;
Si je possédais les droits d'auteur de Total Annihilation, j'autoriserais probablement sa diffusion gratuite à l'heure actuelle (quatre ans après sa sortie initiale).
- Chris Taylor<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Droit

Dans la plupart des cas, les logiciels abandonnés ne sont pas dans le domaine public, car leurs droits d'auteur initial n'ont jamais été officiellement révoqués et une société ou un individu peut encore les détenir. Bien que le partage d'un tel logiciel soit généralement considéré comme une violation du droit d'auteur, dans la pratique, les détenteurs de droits d'auteur font rarement valoir leurs droits sur les logiciels abandonnés pour un certain nombre de raisons - principalement parce que le logiciel est technologiquement obsolète et n'a donc aucune valeur commerciale, ce qui rend l'application du droit d'auteur futile. Par défaut, cela peut permettre au produit de tomber de facto dans le domaine public étant donné que le droit d'auteur n'est pas défendu<ref>Modèle:Cite thesis</ref>.

Il est rare qu'une affaire de logiciel abandonné soit portée devant les tribunaux, mais il est toujours illégal de distribuer des copies de logiciels et de jeux protégés par le droit d'auteur, avec ou sans compensation, dans tout pays signataire de la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques<ref name="Joystiq">Modèle:Lien web</ref>.

Défense du droit d'auteur

Modèle:Section à sourcer Les droits d'auteur anciens ne sont généralement pas défendus. Cela peut être dû à une non-application intentionnelle par les propriétaires en raison de l'âge ou de l'obsolescence du logiciel, mais cela résulte parfois du fait qu'une société détentrice du droit d'auteur a fait faillite sans transférer explicitement la propriété du droit d'auteur, ne laissant à personne la connaissance du droit d'auteur et la possibilité de le défendre.

Même si le droit d'auteur n'est pas défendu, la copie d'un tel logiciel est toujours illégale dans la plupart des juridictions où le droit d'auteur est encore en vigueur. Les logiciels abandonnés sont copiés en partant du principe que les ressources nécessaires pour faire respecter les droits d'auteur dépassent les bénéfices qu'un détenteur des droits pourrait réaliser en vendant des licences des logiciels. En outre, les partisans des logiciels abandonnés soutiennent que la distribution de logiciels pour lesquels il n'y a personne pour défendre le droit d'auteur est moralement acceptable, même si elle n'est pas soutenue par la loi actuelle. Les entreprises qui ont fait faillite sans transférer leurs droits d'auteur en sont un exemple ; de nombreuses entreprises de matériel et de logiciels qui ont développé d'anciens systèmes ont cessé leurs activités depuis longtemps et la documentation précise des droits d'auteur peut ne pas être facilement disponible.

La disponibilité de logiciels abandonnés sur Internet est souvent liée à la volonté des détenteurs de droits d'auteur de défendre ces derniers. Par exemple, les vieux jeux pour ColecoVision sont nettement plus faciles à trouver sur Internet que les vieux jeux pour l'Intellivision de Mattel, en grande partie parce qu'il existe encore une société qui vend des jeux Intellivision alors qu'il n'en existe aucune pour la Colecovision.

DMCA

Le Digital Millennium Copyright Act (DMCA) peut constituer un problème pour la préservation des anciens logiciels car il interdit l'utilisation de techniques requises pour préserver les anciens logiciels. En octobre 2003, le Congrès américain a adopté 4 clauses au DMCA qui autorisent la rétro-ingénierie des logiciels en cas de préservation.

« 3. Les programmes informatiques et les jeux vidéo distribués dans des formats qui sont devenus obsolètes et qui nécessitent le support ou le matériel original comme condition d'accès. ...Le registraire a conclu que dans la mesure où les bibliothèques et les archives souhaitent faire des copies de préservation de logiciels et de jeux vidéo publiés qui ont été distribués dans des formats qui sont maintenant obsolètes (soit parce que le support physique sur lequel ils ont été distribués n'est plus utilisé, soit parce que l'utilisation d'un système d'exploitation obsolète est requise), cette activité est une utilisation non contrefaisante couverte par la section 108(c) du Copyright Act. »
- Exemption à l'interdiction de contournement des systèmes de protection du droit d'auteur pour les technologies de contrôle d'accès<ref>Exemption to Prohibition on Circumvention of Copyright Protection Systems for Access Control Technologies Modèle:Lien brisé by LIBRARY OF CONGRESS Copyright Office 37 CFR Part 201 (Docket No. RM 2002-4E) (October 2003)</ref>

En novembre 2006, la Bibliothèque du Congrès a approuvé une exemption à la DMCA qui autorise le contournement de la protection contre la copie sur les logiciels qui ne sont plus vendus ou pris en charge par leur détenteur de droits d'auteur afin qu'ils puissent être archivés et conservés sans crainte de représailles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Loi américaine sur le droit d'auteur

Modèle:Quand, la législation américaine sur le droit d'auteur ne reconnaît pas le terme ou le concept de logiciel abandonné, alors que le concept général d'œuvres orphelines est reconnu (voir Modèle:Lien). Il existe depuis longtemps un concept d'abandon dans le droit des marques, conséquence directe de la durée infinie de la protection des marques. Modèle:Quand, un droit d'auteur peut être libéré dans le domaine public si le titulaire le fait clairement par écrit ; toutefois, ce processus formel n'est pas considéré comme un abandon, mais plutôt comme une libération. Les personnes qui ne sont pas titulaires d'un droit d'auteur ne peuvent pas simplement prétendre à l'abandon du droit d'auteur et commencer à utiliser des œuvres protégées sans l'autorisation du titulaire du droit d'auteur, qui pourrait alors engager un recours juridique.

L'hébergement et la distribution de logiciels protégés par le droit d'auteur sans autorisation sont illégaux. Les détenteurs de droits d'auteur, parfois par l'intermédiaire de l'Entertainment Software Association, envoient des mises en demeure, ce qui a amené certains sites à fermer ou à supprimer les logiciels en infraction. Cependant, la plupart des efforts de l'association sont consacrés aux nouveaux jeux, car ce sont les titres qui ont le plus de valeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le droit européen

En 2012, l'Union européenne a adopté une directive sur les œuvres orphelines (Modèle:Lien), qui a été transposée dans les lois des États membres. Bien que la terminologie comporte des ambiguïtés concernant les logiciels et en particulier les jeux vidéo, certains spécialistes soutiennent que les jeux vidéo abandonnés relèvent de la définition des œuvres audiovisuelles qui y est mentionnée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Expiration du droit d'auteur

Modèle:Article détaillé

Une fois que le droit d'auteur sur un logiciel a expiré, celui-ci tombe automatiquement dans le domaine public. Un tel logiciel peut être distribué légalement sans restrictions. Cependant, en raison de la durée des droits d'auteur dans la plupart des pays, cela ne s'est pas encore produit pour la plupart des logiciels. Tous les pays qui respectent la convention de Berne appliquent la propriété du droit d'auteur pendant au moins 50 ans après la publication ou le décès de l'auteur. Cependant, certains pays ont choisi de faire respecter les droits d'auteur pour des périodes plus longues. Aux États-Unis, la durée du droit d'auteur est déterminée en fonction de l'authorship. Pour la plupart des œuvres publiées, la durée est de 70 ans après la mort de l'auteur. Toutefois, pour les œuvres anonymes, les œuvres publiées sous un pseudonyme ou les œuvres réalisées à titre onéreux, la durée est de 120 ans après la création ou de 95 ans après la publication, selon la première éventualité. En France, la durée du droit d'auteur est de 70 ans après la date pertinente (date du décès de l'auteur ou de la publication) pour les deux catégories.

Cependant, en raison de la durée d'application du droit d'auteur dans la plupart des pays, il est probable qu'au moment où un logiciel passera par défaut dans le domaine public, il sera depuis longtemps devenu obsolète, sans intérêt ou incompatible avec tout matériel existant. En outre, en raison de la durée de vie commerciale et physique relativement courte de la plupart des supports numériques, il est tout à fait possible qu'à l'expiration du droit d'auteur d'un logiciel, celui-ci n'existe plus sous aucune forme. Toutefois, comme le plus grand risque lié aux logiciels abandonnés est celui de la distribution, il peut être quelque peu atténué par des utilisateurs privés (ou des organisations telles que l'Internet Archive) qui font des copies privées de ces logiciels, qui seraient alors légalement redistribuables au moment de l'expiration du droit d'auteur.

Alternatives à l'abandon de logiciels

Il existe des alternatives à l'abandon sans soutien pour les entreprises dont le produit logiciel arrive en fin de vie.

Disponibilité en tant que freeware

Certaines communautés d'utilisateurs convainquent les entreprises de renoncer volontairement aux droits d'auteur sur les logiciels, les plaçant ainsi dans le domaine public, ou les redistribuant sous licence libre. Contrairement aux logiciels dits abandonnés, il est parfaitement légal de distribuer des logiciels du domaine public ou sous licence libre.

Amstrad est un exemple d'organisation qui prend en charge l'émulation et la distribution gratuite des cartouches de jeu vidéo et des logiciels du Amstrad CPC et du ZX Spectrum<ref>Modèle:Lien web</ref>. Borland a publié des logiciels anciens sous forme de freeware<ref name="edn"/>,<ref name="CDN">Modèle:Lien web</ref>. Smith Engineering autorise la reproduction et la distribution à but non lucratif des jeux et de la documentation du Vectrex<ref name="vectrexhistory">Modèle:Lien web</ref>.

Les groupes qui font pression sur les entreprises pour qu'elles publient leurs logiciels sous forme de logiciel libre ont obtenu des résultats mitigés. La bibliothèque de titres éducatifs publiée par Modèle:Lien en est un exemple. MECC a été vendue à Brøderbund, qui a été vendue à The Learning Company. Lorsque The Learning Company a été contacté au sujet de la diffusion de titres classiques de MECC sous forme de logiciels libres, la documentation prouvant que la compagnie détenait les droits sur ces titres n'a pas pu être trouvée, et par conséquent les droits de ces titres sont dans les limbes et pourraient ne jamais être diffusés légalement<ref name="CanAbandonware">Modèle:Lien web</ref>. La perte ou le manque de clarté des droits d'auteur sur des logiciels anciens n'est pas rare, comme l'illustrent les droits sur la série No One Lives Forever<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="losthistoryss">Modèle:Lien web</ref>.

Support par libération du code source

Le problème de l'absence de support technique pour un logiciel peut être résolu plus efficacement lorsque le code source est libéré. Par conséquent, plusieurs entreprises ont décidé de publier le code source spécifiquement pour permettre aux communautés d'utilisateurs de fournir elles-mêmes un support technique supplémentaire pour les logiciels (corrections de bugs, adaptations de compatibilité, etc.)<ref name="homesource">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="allegiancesource">Modèle:Lien web</ref>, par exemple par des correctifs communautaires ou des conversions de logiciels vers de nouvelles plateformes informatiques. Par exemple, en décembre 2015, Microsoft a libéré le code source de Windows Live Writer<ref>Microsoft open-sources Live Writer, beloved but abandoned blogging tool Modèle:Lien brisé by Peter Bright on Ars Technica "Opening the app means that it'll get some much-needed maintenance." (2015)</ref> pour permettre à la communauté d'en poursuivre le support.

id Software et 3D Realms ont été les premiers à adopter cette pratique, en publiant le code source des moteurs de jeu de certains titres anciens sous une licence de logiciel libre (mais pas le contenu réel du jeu, comme les niveaux ou les textures). Le concepteur principal de Falcon 4.0, Kevin Klemmick, a également affirmé en 2011 que la mise à disposition du code source de son logiciel pour la communauté était une bonne chose :

Je pense honnêtement que cette [mise à disposition du code source] devrait être une procédure standard pour les entreprises qui décident de ne pas continuer à supporter une base de code.
- Kevin Klemmick, interviewé par Giorgio Bertolone (12 mars 2011)

L'effet paralysant de l'éventualité d'une poursuite judiciaire peut décourager la libération du code source. Les efforts déployés pour persuader IBM de publier OS/2 en tant que logiciel libre ont été ignorés<ref>Modèle:Lien web</ref> car une partie du code était codéveloppée par Microsoft.

Néanmoins, il existe plusieurs exemples notables de logiciels commerciaux devenus des logiciels libres avec succès, par exemple, le navigateur web Netscape Communicator, qui a été publié par Netscape Communications le 31 mars 1998<ref name="netscapeopensource">Modèle:Lien web</ref>. Le développement a été poursuivi sous l'égide de la Fondation Mozilla et Netscape Communicator est devenu la base de plusieurs navigateurs, tels que Mozilla Firefox<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un autre exemple important de logiciel devenu logiciel libre est la suite bureautique StarOffice qui a été publiée par Sun Microsystems en octobre 2000 sous le nom d'OpenOffice.org<ref>Modèle:Lien web</ref> et dont le développement se poursuit sous les noms de LibreOffice et Apache OpenOffice.

Il existe également de nombreux exemples dans le domaine des jeux vidéo : Revolution Software a publié son jeu Beneath a Steel Sky sous forme de freeware et a donné le code source du moteur de jeu aux auteurs de ScummVM pour qu'ils poursuivent le support du jeu. D'autres exemples sont Myth II<ref name="mythalive2004">Modèle:Lien web</ref>, Call to Power II<ref name="timcalltopower2">Modèle:Lien web</ref> et Microsoft's Allegiance<ref name="allegiancesource"/> qui ont été publiés pour permettre à la communauté d'en continuer le support.

Musées

Les musées, qu'ils soient physiques ou virtuels, offrent un moyen légal de préserver ce qui serait autrement une œuvre orpheline.

WinWorld

WinWorld est un musée en ligne qui contient des informations sur les anciens ordinateurs et les logiciels qui y roulaient<ref>https://winworldpc.com</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le musée propose également des captures d'écran et des copies téléchargeables d'anciens logiciels<ref>example: Crosstalk XVI, released 1982, predecessor to Crosstalk Mk.4: Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vintage Computer Federation (VCF)

La Modèle:Lien promeut également la préservation des ordinateurs obsolètes.

Abandon volontaire

Certains éditeurs distribuent gratuitement sur leur site web leurs jeux les plus anciens, à l'image de Modèle:Lang (1997) et Modèle:Lang (1999) et [[Wild Metal Country|Modèle:Lang]] (1999), que Modèle:Lang mit en ligne en 2003 et 2004<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> ; ou encore de Modèle:Lang (1995) qu'Modèle:Lang mit en ligne le Modèle:Date pour célébrer le douzième anniversaire de la sortie du jeu<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

D'autres éditeurs font eux passer leurs jeux sous licence libre et/ou publient leur code source. C'est par exemple le cas d'Modèle:Lang avec ses anciens moteurs de jeu, ou de Modèle:Lang (1994) dont Modèle:Lang donna le code source à ScummVM le Modèle:Date. De même, pour permettre le portage du jeu sur le projet One Laptop per Child, SimCity parut sous licence GNU GPL 3 le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bil Simser, SimCity Source Code Released to the Wild! Let the ports begin…, Weblogs, 10 janvier 2008 (page consultée le 20 novembre 2008).</ref> et fut renommé Micropolis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Code source de Micropolis, donhopkins.com, (page consultée le 20 novembre 2008).</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Modèle:Palette

Modèle:Portail