Louis Thomas Gengoult
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire Louis Thomas Gengoult, né le Modèle:Date à Toul, mort le Modèle:Date à Toul, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
États de service
Il est le fils d'un notable, Laurent Gengoult, Maître-Orfèvre à Toul.
Soldat au régiment d'Austrasie (Modèle:8e d'infanterie) le Modèle:Date-, caporal le Modèle:Date-, fourrier le Modèle:Date-, il passe avec ce dernier grade dans la Garde constitutionnelle du Roi le Modèle:Date-. Licencié avec ce corps le Modèle:Date- suivant, il entre le Modèle:Date- de la même année comme soldat dans le [[7e bataillon de volontaires de la Meurthe|Modèle:7e de volontaires de la Meurthe]], devenu [[110e demi-brigade|Modèle:110e]] de première formation en l'an II, et [[16e demi-brigade|Modèle:16e]] de deuxième formation en l'an IV, et y est reconnu capitaine le 28 du même mois.
Officier, Louis Thomas Gengoult participe de 1795 à 1815 aux campagnes de la Révolution, celles du Consulat puis celles de l’Empire. Il fait les campagnes de 1792 à l'an IX aux armées de la Moselle, de Sambre-et-Meuse, de Batavie et du Rhin, et passe chef de bataillon le 11 nivôse an IV.
Démissionnaire le 6 prairial suivant par suite de l'arrêté du Directoire exécutif du 30 ventôse même année, il rentre au service en qualité de chef de bataillon du Modèle:1er de la Meurthe le 14 thermidor an VII, en vertu de la loi du 14 messidor précédent, est incorporé dans la [[42e régiment d'infanterie|Modèle:42e]] le 28 pluviôse an VIII, et entre dans la Modèle:50e le 7 germinal suivant.
Employé en l'an XI sur le Rhin et en l'an XII à l'armée de Hanovre, il devient major du [[103e régiment d'infanterie|Modèle:103e d'infanterie de ligne]] le 30 frimaire de cette dernière armée et membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant. Il fait les campagnes des ans XII, 1806 et 1807, à la Grande Armée, a la jambe cassée en deux endroits au siège de Stralsund, et obtient le grade de colonel du [[56e régiment d'infanterie|Modèle:56e d'infanterie de ligne]] le Modèle:Date-.
Créé baron de l'Empire le Modèle:Date-, il fait la campagne de 1809 en Allemagne, est blessé d'un coup de boulet à la tête le Modèle:Date- à la bataille d'Essling, et reçoit en récompense de sa conduite la croix d'officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-. Il est blessé une seconde fois à la bataille d'Eckmühl en avril de la même année.
Attaché en 1810 à la même armée, et au corps d'observation de la Hollande et promu général de brigade le Modèle:Date-, il prend immédiatement le commandement d'une partie des troupes du camp de Boulogne. Employé au Modèle:3e de la Grande Armée au mois de Modèle:Date-, il fait la campagne de Russie. L'Empereur le nomme commandeur de la Légion d'honneur le Modèle:Date- suivant. Lors de la campagne de Russie (1812), il commande la Modèle:1re de la Modèle:10e d’infanterie du général Ledru, du Modèle:3e d’armée du maréchal Ney. Sa brigade se compose du Modèle:24e d’infanterie légère (4 bataillons), du Modèle:1er portugais d’infanterie de ligne et d’une compagnie d’artillerie, soit au total, 1750 hommes.
Il est blessé à la bataille de la Moskowa, le Modèle:Date- : il a l'omoplate droite atteinte d'un coup de biscaïen. Le Modèle:Date- il sert au Modèle:1er de la Grande Armée et fait la campagne de Saxe ; le Modèle:Date-, à l'affaire de Reicherstiegërland, il force l'ennemi de se rembarquer en toute hâte, après lui avoir tué ou blessé 400 hommes, fait autant de prisonniers et enlevé six pièces de canon. Il fait encore la guerre de 1814 en France.
Mis en non-activité après l'abdication de l'Empereur, par décision royale du Modèle:Date-, et fait chevalier de Saint-Louis le Modèle:Date- de la même année, il reprend du service pendant les Cent-Jours au Modèle:3e d'observation le Modèle:Date-.
Aux batailles de Ligny (Modèle:Date-) et de Wavre (Modèle:Date-), il commande la Modèle:1re de la Modèle:10e d’infanterie du général Habert, du Modèle:3e d’armée du général Vandamme. Sa brigade se compose des Modèle:34e et Modèle:88e d’infanterie de ligne, soit au total Modèle:Unité (6 bataillons).
À Ligny, les brigades des généraux Gengoult et Dupeyroux sont envoyées par le général Vandamme au secours de la division Lefol alors en mauvaise posture près de Saint-Amand, « elles parviendront non seulement à culbuter les prussiens mais à prendre Saint Amand. »
Le Modèle:Date-, le Modèle:3e d’armée du général Vandamme est placé sous le commandement suprême du maréchal Grouchy. Le Modèle:Date-, il est nommé général de division.
Quelques jours plus tard, c’est la Restauration. Sa nomination au grade de lieutenant-général, signée par le gouvernement provisoire le Modèle:Date-, ayant été annulée par ordonnance royale du Modèle:1er août, on le replace à la non-activité au mois d'octobre suivant.
Réintégré dans l’armée avec le grade de maréchal de camp, il est nommé inspecteur général d'infanterie dans la Modèle:13e militaire le Modèle:Date-, puis il remplit les mêmes fonctions dans les Modèle:2e et Modèle:3e par décision du Modèle:Date-. Maintenu comme disponible sur le cadre de l'état-major général le Modèle:Date-, on l'admet à la retraite le Modèle:Date-, conformément aux dispositions de l'ordonnance du Modèle:Date-.
Remis en activité après la révolution de Juillet 1830, placé dans le cadre de réserve le Modèle:Date- et le Modèle:Date- suivant (probablement peu de temps avant sa mise à la réserve), il est réintégré dans son grade de lieutenant-général avec effet rétroactif au Modèle:Date-. Il prend définitivement sa retraite le Modèle:Date-, et se retire à Toul (Meurthe), où il meurt le Modèle:Date-.
Famille
Sa fille Marie Anne de Gengoult épouse Edmond Pellissier de Reynaud, officier d'état-major, diplomate historien, célèbre auteur des annales algériennes.