Luc Pire

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Luc Pire, né le Modèle:Date de naissance à Namur (Belgique), est un entrepreneur et éditeur belge.

Biographie

Né à Namur le 3 juin 1956, Luc Pire est le fils d'un marchand de grains. Issu d'un milieu campagnard, il en a toujours gardé la nostalgie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après ses humanités au collège Saint-Servais, il accomplit ses études au Centre de formation sociale (aujourd'hui HELMO-ESAS) de Liège, où il décroche son diplôme d'assistant social en 1978<ref name="helmo">Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours professionnel

Débuts

Durant ses études secondaires, Luc Pire est déjà correspondant des lycéens liégeois pour le journal Pour, hebdomadaire de gauche radicale. Il y travaille temps plein pendant ses études et y reste après l'obtention de son diplôme. Le journal périclitant, il crée et développe à Liège avec 4 amis une imprimerie coopérative durant cinq ans (Infopress-l'Atelier) avant d'être nommé directeur du Centre national Infor Jeunes. Il dynamise l'association, développe la maison d'édition Infor Jeunes, et il crée la Carte jeunes européenne qui fut un très grand succès. Il considère néanmoins la fin de son mandat comme son plus cuisant échec<ref name="lecho">Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir remis sa démission, il crée sa propre société, Tournesol Conseils, spécialisée en communication institutionnelle en 1991<ref name=helmo />.

Éditions Luc Pire

C'est en 1994 que Luc Pire crée la première maison d'édition qui porte son nom. Les groupes de presse Vlan-Rossel et Grenz-Echo entrent dans son capital en 1999<ref>Modèle:Article.</ref>. Luc Pire cède 76% des parts de la société à RTL TVI en 2005. Fin 2007, il rachète Labor Littérature<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Trois mois plus tard, le Modèle:Date, pour récupérer les droits d’un de ses recueils de nouvelles, détenus par Labor, et pour éviter les coûts d'un procès, Thomas Gunzig, ceinture marron de karaté, provoque en duel Luc Pire, ceinture rouge de taekwondo, pendant la Foire du livre de Bruxelles. Le combat se termine par la victoire de l'auteur qui récupère ainsi ses droits<ref>Pierre Assouline, La république des livres, blog Le Monde, 7 mars 2008 [1]</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

À la suite de divergences de vues avec le groupe Bertelsmann, propriétaire de RTL, Luc Pire cède la totalité de ses parts dans la maison d'édition en 2010, mais négocie pour récupérer son nom et récrée dans la foulée une nouvelle société des Éditions Luc Pire<ref name="lecho" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En janvier 2011, il annonce confier la direction de cette nouvelle maison à Laurence Housiaux, tout en restant actionnaire majoritaire du groupe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un an plus tard, il cède la société à ses collaborateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2018, Livre-Hebdo, l'hebdomadaire des professionnels du livre consacre un dossier à l'édition belge. Dans l'article "Les huit personnages qui ont façonné l'édition belge", (Anne-Laure Walter, in Livre hebdo, numéro 1167, pp 30-31, Paris, 2018), sous le titre "Luc Pire, le Bernard Fixot belge", Livre-Hebdo écrit : "Luc Pire est un homme de coups, un vrai éditeur commercial. Dans un pays ou la figure de l'éditeur n'est pas connue du grand public, il est, entre 1994 et 2007, un people qui raconte dans la presse sa passion pour le cyclisme ou les arts martiaux. Comme Bernard Fixot ou Michel Lafon en France, il sait publier les ouvrages en lien avec l'actualité, éditer les stars avec un gros rythme de nouveautés et un appui des médias, d'autant plus que les groupes de presse Vlan/Rossel et Grenz Echo entrent dans son capital en 1999. On lui doit le succès du caricaturiste Pierre Kroll et la relance de la Foire du livre de Bruxelles en 1998. Il fut au début des années 2000 le porte-étendard de l'édition numérique et a repris plusieurs catalogues prestigieux avant de rejoindre pour un temps le groupe RTL. Aujourd'hui il ne publie plus".

En 2018 encore, l'hebdomadaire Télémoustique le décrit comme suit (Catherine Ernens,in Télémoustique, numéro 17, pp 29, Bruxelles, 2018) dans l'article "Le rendez-vous des rebelles" : "Luc Pire, l'infatigable. La vie de Luc Pire, un grand nom de l'édition belge, - qui n'est d'ailleurs plus éditeur du tout depuis 2012 - est un tourbillon. Ce créatif est aujourd'hui un business angel, qui accompagne et conseille de jeunes entrepreneurs à travers le Venturelab. Militant hyperactif d'Amnesty, obsédé par la mobilité douce, il a longtemps habité sa cité ardente adorée avant de migrer vers la campagne liégeoise, du côté d'Olne.

En 2022, (Christophe Charlot in Trends-Tendance, 20 octobre 2022, p.17), "Luc Pire reprend du service et relance une société. Son nom? From belgium Witloof. Son secteur ? Les NFT, ce fameux fichiers numériques auxquels un certificat d'authenticité a été attaché. (...) l'entrepreneur de 66 ans s'est associé à plusieurs jeunes, dont Rayan Kassir rencontré au Venturelab et Sandrine Francis. Concrètement, Witloof se positionne comme une "maison d'édition du Web 3.0". (...) Dans ses statuts Witloof a prévu de systématiquement reverser des fonds à des ONG et des bonnes causes."

Ouvrages publiés

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  • Histoires allumées de Jean-Luc Fonck
  • Entre les mailles du filet de Marc J. Hermant

Autres auteurs publiés

Reconversion

En 2014, à l'instigation de Bernard Surlemont, professeur à HEC-École de gestion de l'université de Liège, Luc Pire co-fonde, avec lui et deux autres partenaires, le VentureLab, Modèle:Citation<ref name=helmo />,<ref name=lecho />.

Références

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Bibliographie

Liens externes

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