Fille de l'avocat Georges Delarue (né le Modèle:Date- à Évreux, et mort le 30 janvier 1910 à Paris) et de Marie Louise Jazet (née le Modèle:Date- à Paris et morte le 22 août 1917 à Paris), Lucie est la dernière née d'une famille de six enfants, élevée comme ses cinq sœurs selon une éducation bourgeoise nourrie d'apprentissage de la musique et de l'anglais<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Sa famille déménage à Paris en 1880 et fréquente le milieu artistique de la capitale, musical comme littéraire<ref name=":0" />.
[[Fichier:Plaque Lucie Delarue-Mardrus 17bis quai Voltaire.jpg|vignette|Plaque au no 17 bis quai Voltaire ([[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e arrondissement de Paris]]).]]
Pendant la Première Guerre mondiale, Lucie Delarue-Mardrus est infirmière à Honfleur à l'hôpital Modèle:N°. Elle divorce vers 1915. C'est à cette époque qu'elle emménage au no 17 bis quai Voltaire à ([[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e arrondissement de Paris]]), où elle vit de 1915 à 1936 (une plaque lui rend hommage). Durant cette période, elle publie de nombreux écrits et prononce des conférences.
Les écrits de cette auteure prolifique, qui a laissé plus de soixante-dix romans, recueils de poèmes (Occident, 1901, Ferveur, 1902 ; Horizons, 1904 ; la Figure de proue, 1908), récits (le Roman de six petites filles, 1909 ; l’Ex-voto, 1921), biographies, Mémoires (1938), contes, nouvelles, récits de voyage, pièces en vers (Thoborge, reine de mer, 1905) et pièces de théâtre (Sapho désespérée, 1906), révèlent une peintre de la vie intime et de la nature.
Ses écrits expriment son désir d’évasion et son amour de sa Normandie natale. Son Ex-Voto est une description pleine de sensibilité du milieu et de la vie des pêcheurs honfleurais au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est également l’auteur de chroniques hebdomadaires, critiques littéraires ou musicales, conférences aux Annales parues dans la presse. Dans les dernières années de sa vie, elle a présenté au Salon de la Société nationale des beaux-arts des sculptures dont Danseurs nus (statuette) Dame Patricia, son nègre et son galant (groupe) ou Deux danseuses et un indifférent. Elle exposa au Salon d'hiver de 1936 un autoportrait (Modèle:N°)Modèle:Refnec.
Œuvres
Poésie
Occident, Paris : éditions de la Revue blanche, 1901.
Temps présents, Paris : Les Cahiers d'art et d'amitié 1939.
Nos secrètes amours, 1951 (édition posthume par Nathalie Clifford Barney à l'imprimerie Nicolas, de poèmes écrits entre Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>) et réédition non censurée par les éditions ErosOnyx (2018, Classiques Poche).
L'Âme aux trois visages, Paris : E. Fasquelle, 1919. Gédalge rééditera cet ouvrage à partir de 1928, notamment avec des illustrations d'André Hofer dès 1955. (roman jeunesse)
« La plus belle preuve d'amour » in Les Dimanches de la femme : supplément de la "Mode du jour", Paris, Modèle:Date-, p.3 - (Lire en ligne sur Gallica)
Mes mémoires souvenirs littéraires, Paris : Revue des deux mondes, mars 1938 - (lire en ligne son autoboigraphie sur le site de la revue le volume 1 et le volume 2)
Mes mémoires, Paris : Gallimard, 1938 (autobiographie)
Lumières de Honfleur, éd. Vialetay, 1964. Illustrations de André Hambourg
À un nuage : partition pour mezzo-soprano et pour piano, musique de José de Cor-de-Lass ; poésie de Lucie Delarue ; ill. par P. Borie ; E. Gallet (Paris), 1895<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Edmond Spalikowski, Honfleur et Mme Lucie Delarue-Mardrus. À travers l'histoire littéraire normande, Albert Lainé, Rouen, 1931.
André Albert-Sorel, Lucie Delarue-Mardrus, sirène de l'Estuaire, née-native de Honfleur, Éd. de la Lieutenance, Honfleur, 1999.
Christine Planté (Direction), Femmes poètes du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} siècle : une anthologie, Littérature et idéologies au XIXe siècle, Lyon : Presses Universitaires de Lyon, 1998, p.183.
Christine Planté, « Patricia Izquierdo, Devenir poétesse à la belle époque (1900-1914) », Clio. Femmes, Genre, Histoire, 36 | 2012 . Lire en ligne
Sanchez Nelly, « Trois autobiographies féminines dans l'entre-deux-guerres », in Inverses, Modèle:N°, « Littérature féminine du début du XXe siècle », 2011, Modèle:P..
Christophe Dauphin, Lucie Delarue-Mardrus, la princesse amande, livre numérique, Recours au poème éditeurs, 2015.